Le procès d’imam Alioune Ndao et Cie a repris ce vendredi devant la Chambre criminelle spéciale de Dakar avec les plaidoiries de la défense. Même si le parquet a requis l’acquittement de sa cliente Marième Sow, Me Alassane Cissé a dénoncé tout le long de sa plaidoirie, sa détention depuis deux ans sans « aucune charge ».
« Marième Sow (belle-sœur de Coumba Niang) a été privée de sa liberté dans le seul but d’avoir des informations sur Moctar Diokhané parce que les enquêteurs ne lui avaient posé des questions que sur la vie privée de celui-ci », a-t-il estimé. « Lorsque la chambre d’accusation lui avait accordé une liberté provisoire en son arrêt du 30 juin 2016, le ministère public s’est permis d’interjeter appel pour la maintenir en prison du seul fait qu’elle avait détenu de l’argent que Coumba Niang lui avait confié et qui aurait une origine douteuse. Le ministère public ne devait pas se limiter à demander son acquittement. Elle doit purement et immédiatement recouvrer sa liberté », martèle Me Cissé. « Il y a beaucoup de failles dans ce dossier. On a voulu créer de la psychose dans la tête des gens », a-t-il dénoncé.
« Marième Sow (belle-sœur de Coumba Niang) a été privée de sa liberté dans le seul but d’avoir des informations sur Moctar Diokhané parce que les enquêteurs ne lui avaient posé des questions que sur la vie privée de celui-ci », a-t-il estimé. « Lorsque la chambre d’accusation lui avait accordé une liberté provisoire en son arrêt du 30 juin 2016, le ministère public s’est permis d’interjeter appel pour la maintenir en prison du seul fait qu’elle avait détenu de l’argent que Coumba Niang lui avait confié et qui aurait une origine douteuse. Le ministère public ne devait pas se limiter à demander son acquittement. Elle doit purement et immédiatement recouvrer sa liberté », martèle Me Cissé. « Il y a beaucoup de failles dans ce dossier. On a voulu créer de la psychose dans la tête des gens », a-t-il dénoncé.