« Moctar Diokhané n’est pas l’auteur du message audio découvert dans le portable de l’une de ses épouses. Comme le croit le procureur. Parce qu’en ce moment, il était en détention. L’argent trouvé au domicile de son épouse n’a rien à voir avec celui d’Abubacar Shakau. Et après des heures pour convaincre celui-ci dans le sens d'obtenir une autorisation de sortie pour ses compatriotes, il ne pouvait pas refuser de prendre son argent », défend Me Cissé.
Concernant le crime d’apologie au terrorisme, l’avocat a souligné que cette infraction incorporée dans le Code pénal français en 1994, doit être appliquée à des personnes qui sont profondément convaincus de leur opinion. « Parce que dans ce dossier, on est parti avec une précipitation incroyable. Le parquet n’a pas rapporté la preuve que Moctar Diokhané était en contact avec Aboubacry Guèye, alias Abu Hamza au moment où ce dernier faisait son post sur Facebook. La documentation sur le Jihad trouvée chez lui, ne suffit pas aussi pour retenir cette infraction. Etant donné que les enquêteurs avaient fait un tri dans le seul but de le charger », a-t-il estimé.
« Moctar Diokhané, poursuit-il, est un jeune imbu de connaissances, qui ne mérite pas les lourdes accusations portées contre lui pace que reposant sur de simples préjugés. Je vous demande monsieur le juge, de l’acquitter ».
Concernant le crime d’apologie au terrorisme, l’avocat a souligné que cette infraction incorporée dans le Code pénal français en 1994, doit être appliquée à des personnes qui sont profondément convaincus de leur opinion. « Parce que dans ce dossier, on est parti avec une précipitation incroyable. Le parquet n’a pas rapporté la preuve que Moctar Diokhané était en contact avec Aboubacry Guèye, alias Abu Hamza au moment où ce dernier faisait son post sur Facebook. La documentation sur le Jihad trouvée chez lui, ne suffit pas aussi pour retenir cette infraction. Etant donné que les enquêteurs avaient fait un tri dans le seul but de le charger », a-t-il estimé.
« Moctar Diokhané, poursuit-il, est un jeune imbu de connaissances, qui ne mérite pas les lourdes accusations portées contre lui pace que reposant sur de simples préjugés. Je vous demande monsieur le juge, de l’acquitter ».