La preuve, d’après la robe noire qui a défendu bec et ongles l’innocence de son client, les enquêteurs de l’unité de terroriste nigérienne, assistés par les éléments de la CIA, n’avaient retenu aucune charge contre lui. « Mais monsieur le procureur qui s’est appuyé sur le procès-verbal d’enquête préliminaire, n’a voulu rien comprendre. Il a acculé mon client en vain lors de son interrogatoire pour lui faire dire qu’il avait convenu avec Abubacar Shakau, de poser des actes de terrorisme au Sénégal. Or, c’est la brillance et l’éloquence de mon client qui avait séduit l’interlocuteur qu’il venait pour la première fois de rencontrer », martèle Me Cissé.
D’ailleurs, ajoute l’avocat, il est impossible d’instaurer une base djihadiste avec la modique somme de 7 millions de nairas (15 millions de nos francs), qui n’étaient même pas suffisants pour le transport.
Pour le chef de complicité d’acte de terrorisme, Me Cissé a estimé que le parquet fait dans le tâtonnement. Du moment qu’il avait retenu en premier lieu, le crime d’acte de terrorisme.
« La justice ne doit pas avoir un caractère aléatoire. Sinon, elle installe une insécurité juridique ! Le parquet devait allait jusqu’au bout de sa logique au lieu de demander de disqualifier le crime d’acte de terrorisme en complicité de ce chef. Il n’existe pas d’ailleurs de terroristes dans cette salle. Les co-accusés de mon client étaient tous partis au Nigéria pour parfaire leur connaissance en islam. Et Moctar Diokhané était parti pour exécuter un contrat de travail à Andak, qui n’est même pas un fief de Boko Haram », a-t-il souligné.
A retenir que Me Cissé, précise-t-on, va poursuivre sa plaidoirie après la reprise de l’audience à 15 heures.
D’ailleurs, ajoute l’avocat, il est impossible d’instaurer une base djihadiste avec la modique somme de 7 millions de nairas (15 millions de nos francs), qui n’étaient même pas suffisants pour le transport.
Pour le chef de complicité d’acte de terrorisme, Me Cissé a estimé que le parquet fait dans le tâtonnement. Du moment qu’il avait retenu en premier lieu, le crime d’acte de terrorisme.
« La justice ne doit pas avoir un caractère aléatoire. Sinon, elle installe une insécurité juridique ! Le parquet devait allait jusqu’au bout de sa logique au lieu de demander de disqualifier le crime d’acte de terrorisme en complicité de ce chef. Il n’existe pas d’ailleurs de terroristes dans cette salle. Les co-accusés de mon client étaient tous partis au Nigéria pour parfaire leur connaissance en islam. Et Moctar Diokhané était parti pour exécuter un contrat de travail à Andak, qui n’est même pas un fief de Boko Haram », a-t-il souligné.
A retenir que Me Cissé, précise-t-on, va poursuivre sa plaidoirie après la reprise de l’audience à 15 heures.