Prenant le contre-pied du Ministère public, les conseils d’Alioune Badara Sall ont plaidé son acquittement. « On veut construire ce procès sur l’inacceptation de l’autrui. Ils sont autrui, il faut les condamner. Ils sont autrui, il faut les rejeter ! », lance d’emblée Me Adama Sall.
« Alioune Badara Sall ne prône pas le Jihad violent. Il prône le Jihad pacifique qui est le fait pour un musulman, de lutter contre ses propres défauts. Le fait qu’il ait retiré ses deux enfants du « Daara » de Moctar Diokhané le prouve à suffisance. Mais, sur la seule base de divergence idéologique qu’il avait à un moment donné avec celui-ci, ne suffit pas pour dire qu’il avait connaissance de l’origine des fonds », défend Me Fall.
Qui poursuit : « Il a connu Moctar Diokhané en tant que maître coranique. Combien de maîtres coraniques parviennent à obtenir des fonds à l’étranger ? Le blanchiment de capitaux suppose une dissimulation de fonds sales, des manœuvres destinées à masquer des fonds illicites. Or, Alioune Badara Sall est opérateur économique de premier degré, qui a reçu 11, 7 millions de nos francs en deux tranches, au nom de sa société, groupe Actif.
Il s’était comporté en bon père de famille avec l’argent. Il avait délivré des reçus pour toutes les deux remises. Au moment d’aller acheter le terrain aussi, il était accompagné par Madame Diokhané. Il n’a jamais cherché à dissimuler les fonds. Il ne peut pas non plus être poursuivi pour recel », a-t-il plaidé.
« Alioune Badara Sall ne prône pas le Jihad violent. Il prône le Jihad pacifique qui est le fait pour un musulman, de lutter contre ses propres défauts. Le fait qu’il ait retiré ses deux enfants du « Daara » de Moctar Diokhané le prouve à suffisance. Mais, sur la seule base de divergence idéologique qu’il avait à un moment donné avec celui-ci, ne suffit pas pour dire qu’il avait connaissance de l’origine des fonds », défend Me Fall.
Qui poursuit : « Il a connu Moctar Diokhané en tant que maître coranique. Combien de maîtres coraniques parviennent à obtenir des fonds à l’étranger ? Le blanchiment de capitaux suppose une dissimulation de fonds sales, des manœuvres destinées à masquer des fonds illicites. Or, Alioune Badara Sall est opérateur économique de premier degré, qui a reçu 11, 7 millions de nos francs en deux tranches, au nom de sa société, groupe Actif.
Il s’était comporté en bon père de famille avec l’argent. Il avait délivré des reçus pour toutes les deux remises. Au moment d’aller acheter le terrain aussi, il était accompagné par Madame Diokhané. Il n’a jamais cherché à dissimuler les fonds. Il ne peut pas non plus être poursuivi pour recel », a-t-il plaidé.