Le procès d’imam Alioune Ndao et Cie se poursuit ce mardi devant la Chambre criminelle spéciale de Dakar. Dès l’entame de sa plaidoirie en ce 26e jour du procès, Me Seyni Ndiongue a demandé à ce que la procédure poursuivie contre client Cheikh Ibrahima Ba, alias Abu Khaled, soit déclarée nulle.
« Quand on demande à ce qu’une personne soit condamnée à une peine lourde, il faut au moins que ses droits soient respectés. Après être arrêté au Niger, mon client est arrivé au Sénégal le 2 mai 2016. Lors de sa première comparution devant le juge d’instruction en date du 2 juin 2016, il a été entendu sans être assisté par un avocat. Je demande à titre principal que la procédure soit déclarée nulle en vertu de l’article 164 du code de procédure pénale. Parce c’est nul et non avenu », a martelé Me Ndiongue.
Evoquant les faits reprochés à son client qui risque les travaux forcés à perpétuité, l’avocat a souligné qu’aucun acte de terrorisme n’a été commis par son client qui durant tout son séjour au Nigéria, s’est limité à apprendre le Coran. « Il n’a eu à toucher ni à une kalachnikov ni à un char de combat. D’ailleurs en vertu de l’article 279-1 du code pénal, le procureur n’a aucun fait matériel à reprocher aux accusés. Car contrairement à ce que veulent nous faire croire les Occidentaux, le terrorisme n’est pas islamique, mais idéologique. C’est un terme qui a toujours existé», défend Me Seyni Ndiongue, qui a sollicité l’acquittement de son client.
« Quand on demande à ce qu’une personne soit condamnée à une peine lourde, il faut au moins que ses droits soient respectés. Après être arrêté au Niger, mon client est arrivé au Sénégal le 2 mai 2016. Lors de sa première comparution devant le juge d’instruction en date du 2 juin 2016, il a été entendu sans être assisté par un avocat. Je demande à titre principal que la procédure soit déclarée nulle en vertu de l’article 164 du code de procédure pénale. Parce c’est nul et non avenu », a martelé Me Ndiongue.
Evoquant les faits reprochés à son client qui risque les travaux forcés à perpétuité, l’avocat a souligné qu’aucun acte de terrorisme n’a été commis par son client qui durant tout son séjour au Nigéria, s’est limité à apprendre le Coran. « Il n’a eu à toucher ni à une kalachnikov ni à un char de combat. D’ailleurs en vertu de l’article 279-1 du code pénal, le procureur n’a aucun fait matériel à reprocher aux accusés. Car contrairement à ce que veulent nous faire croire les Occidentaux, le terrorisme n’est pas islamique, mais idéologique. C’est un terme qui a toujours existé», défend Me Seyni Ndiongue, qui a sollicité l’acquittement de son client.