Très en verve, la robe noire d’argumenter: « Depuis près trois ans, mon client qui avait quitté son pays pour gagner sa vie dignement en Mauritanie en tant que professeur de mathématiques, a été traité de terroriste. Parce qu’il a eu à rencontrer un jour Moctar Diokhané en Mauritanie. Il s’était rendu un jour chez Imam Alioune Ndao à Kaolack », a-t-il minimisé.
Alors que, relève la robe noire, les policiers mauritaniens n’avaient mentionné le nom de son client sur aucune des trois listes des personnes qui ont eu à se rendre au front. « Malgré tout, après avoir demandé son transfèrement, l’Etat du Sénégal l’a maintenu dans les liens de la détention sur la seule base de ses convictions religieuses ! Le parquet ne devait même pas demander son acquittement parce que c’est trop facile, après près de trois années de détention sans aucune charge !
Il devait bénéficier d’un non-lieu ! Je vous demande monsieur le juge, de ne pas se limiter à dire au moment de votre délibéré que Boubacar Décoll est acquitté. Je vous prie de mentionner aussi, qu’il n’avait même pas sa place devant cette barre. Parce que vous êtes le dernier rempart des droits et libertés des citoyens dans un Etat démocratique », sollicite avec insistance Me Diallo.
Alors que, relève la robe noire, les policiers mauritaniens n’avaient mentionné le nom de son client sur aucune des trois listes des personnes qui ont eu à se rendre au front. « Malgré tout, après avoir demandé son transfèrement, l’Etat du Sénégal l’a maintenu dans les liens de la détention sur la seule base de ses convictions religieuses ! Le parquet ne devait même pas demander son acquittement parce que c’est trop facile, après près de trois années de détention sans aucune charge !
Il devait bénéficier d’un non-lieu ! Je vous demande monsieur le juge, de ne pas se limiter à dire au moment de votre délibéré que Boubacar Décoll est acquitté. Je vous prie de mentionner aussi, qu’il n’avait même pas sa place devant cette barre. Parce que vous êtes le dernier rempart des droits et libertés des citoyens dans un Etat démocratique », sollicite avec insistance Me Diallo.