Au procès de Imam Ndao et Cie jugé pour terrorisme, Me Moussa Sarr un des avocats des accusés, a demandé la comparution du Chef d’Etat-major des Armées, le Général Cheikh Guèye. Me Sarr affirme que lors du forum sur la paix et sur la sécurité tenu dernièrement à Dakar, le patron de l’armée s’est prononcé sur ce dossier. « Il doit comparaitre devant cette chambre pour dire tout ce qu’il sait de ce dossier. Nous tenons à l’éclatement de la vérité dans cette affaire », plaide-t-il.
L’avocat a également sollicité la comparution du Commissaire Ibrahima Diop et du Chef d’escadron, Insa Diack. Tous les deux avaient piloté l’enquête. « Il y a des choses qui ressortent dans le dossier et auquel le parquet fait référence depuis le début de l’interrogatoire d’audience. Donc, on réitère notre demande pour la comparution à titre de simple renseignement, des deux enquêteurs pour la manifestation de la vérité. On a vu un rapport du chef d’escadron qui dit que Moustapha Faye est un chauffeur d’Imam Alioune Ndao alors ce que ce dernier dit qu’il n’a même pas de chauffeur. Dans un autre rapport, il a aussi dit que la Daara d’Imam Alioune Ndao est un centre d’endoctrinement pour des gens qui partent pour faire le jihad, alors que depuis l’ouverture des débats d’audience, on a vu que les accusés l’ont nié », a encore dit Me Sarr.
Le Parquet s’oppose
Le parquet n’a pas tardé à réagir. Il a demandé en effet le rejet de toutes les requêtes de la défense. « Relativement à la demande des avocats d’Imam Alioune Ndao, il faut attendre l’audition de l’accusé Imam Ndao. C’est une requête qui est inopportune à ce stade de la procédure comme je l’avais soutenu depuis le début. Pour ce qui est de la demande de comparution du chef d’Etat-major des armées Cheikh Guèye, il y a des formalités à faire respecter. Ils ne peuvent pas attendre l’ouverture des débats pour le demander », a réagi le ministre public.
De même, il a demandé le rejet de la demande de mise en liberté provisoire de l’accusée Marième Sow ainsi que la tenue du procès à huis-clos. « Si un accusé estime que ses propos ont été travestis par les journalistes, il y a une procédure mise en place pour que l’accusé demande réparation de son préjudice. Mais de là à interdire que les journalistes assistent et publient les débats d’audience, c’est une requête qui est mal fondée », a-t-il dit, en réponse à la demande de Me Massokhna Kane.
Le juge Samba Kane a renvoyé son délibéré à 15 heures.
L’avocat a également sollicité la comparution du Commissaire Ibrahima Diop et du Chef d’escadron, Insa Diack. Tous les deux avaient piloté l’enquête. « Il y a des choses qui ressortent dans le dossier et auquel le parquet fait référence depuis le début de l’interrogatoire d’audience. Donc, on réitère notre demande pour la comparution à titre de simple renseignement, des deux enquêteurs pour la manifestation de la vérité. On a vu un rapport du chef d’escadron qui dit que Moustapha Faye est un chauffeur d’Imam Alioune Ndao alors ce que ce dernier dit qu’il n’a même pas de chauffeur. Dans un autre rapport, il a aussi dit que la Daara d’Imam Alioune Ndao est un centre d’endoctrinement pour des gens qui partent pour faire le jihad, alors que depuis l’ouverture des débats d’audience, on a vu que les accusés l’ont nié », a encore dit Me Sarr.
Le Parquet s’oppose
Le parquet n’a pas tardé à réagir. Il a demandé en effet le rejet de toutes les requêtes de la défense. « Relativement à la demande des avocats d’Imam Alioune Ndao, il faut attendre l’audition de l’accusé Imam Ndao. C’est une requête qui est inopportune à ce stade de la procédure comme je l’avais soutenu depuis le début. Pour ce qui est de la demande de comparution du chef d’Etat-major des armées Cheikh Guèye, il y a des formalités à faire respecter. Ils ne peuvent pas attendre l’ouverture des débats pour le demander », a réagi le ministre public.
De même, il a demandé le rejet de la demande de mise en liberté provisoire de l’accusée Marième Sow ainsi que la tenue du procès à huis-clos. « Si un accusé estime que ses propos ont été travestis par les journalistes, il y a une procédure mise en place pour que l’accusé demande réparation de son préjudice. Mais de là à interdire que les journalistes assistent et publient les débats d’audience, c’est une requête qui est mal fondée », a-t-il dit, en réponse à la demande de Me Massokhna Kane.
Le juge Samba Kane a renvoyé son délibéré à 15 heures.