L'accusation a fini son travail et, comme il fallait s'y attendre, elle demande le renvoi de Hissène Habré devant ses juges. Au terme de quatre commissions rogatoires au Tchad, de l'audition d'environ 2 500 témoins et victimes, d’une petite dizaine d'auditions d’Hissène Habré lui-même qui a toujours refusé de s'exprimer, ainsi que des perquisitions à ses deux domiciles dakarois, des expertises médico-légales, des expertises graphologiques et bien sûr, l'exploitation des archives de la DDS, la police politique de l'époque, le parquet général a prononcé son réquisitoire définitif.
Pour ce dernier, les faits sont graves, les preuves existent et il faut que l'ancien président soit jugé. Le dossier est désormais retourné devant la chambre d'instruction. Les juges vont décider soit le non-lieu, soit le renvoi afin que le procès puisse s'ouvrir. « Cela a été une instruction à charge du début à la fin et donc on n’est pas surpris aujourd’hui que le Parquet général renvoie Hissène Habré devant la justice. Aucun des six autres co-inculpés de Hissène Habré n’a été livré aux Chambres africaines extraordinaires. Donc je pense que la preuve est claire que l’affaire, c’est de juger et de condamner Hissène Habré », dénonce maître Ibrahima Diawara, l’un des avocats d’Hissène Habré.
Si tel est le cas, les avocats d’Hissène Habré auront alors la possibilité de faire appel. Mais son avocat assure que cela ne sera pas le cas : « Il ne prévoie d’exercer aucun recours devant les Chambres africaines extraordinaires parce que pour lui les Chambres sont illégales. C’était sa position depuis le début et il la maintient jusqu’à présent. »
Si un appel était néanmoins déposé et rejeté, le procès pourrait bel et bien commencer. La date ? Cela ne devrait plus être long, selon un spécialiste. Ce n'est donc pas encore la dernière ligne droite mais on s'en approche.
Par RFI
Pour ce dernier, les faits sont graves, les preuves existent et il faut que l'ancien président soit jugé. Le dossier est désormais retourné devant la chambre d'instruction. Les juges vont décider soit le non-lieu, soit le renvoi afin que le procès puisse s'ouvrir. « Cela a été une instruction à charge du début à la fin et donc on n’est pas surpris aujourd’hui que le Parquet général renvoie Hissène Habré devant la justice. Aucun des six autres co-inculpés de Hissène Habré n’a été livré aux Chambres africaines extraordinaires. Donc je pense que la preuve est claire que l’affaire, c’est de juger et de condamner Hissène Habré », dénonce maître Ibrahima Diawara, l’un des avocats d’Hissène Habré.
Si tel est le cas, les avocats d’Hissène Habré auront alors la possibilité de faire appel. Mais son avocat assure que cela ne sera pas le cas : « Il ne prévoie d’exercer aucun recours devant les Chambres africaines extraordinaires parce que pour lui les Chambres sont illégales. C’était sa position depuis le début et il la maintient jusqu’à présent. »
Si un appel était néanmoins déposé et rejeté, le procès pourrait bel et bien commencer. La date ? Cela ne devrait plus être long, selon un spécialiste. Ce n'est donc pas encore la dernière ligne droite mais on s'en approche.
Par RFI