Selon Me François Serre, s’ils ont adopté une telle stratégie, c’est parce qu’ils ne reconnaissent pas « les Chambres africaines, ni leur légitimité. Nous les considérons comme des institutions illégales et qui ont mené une procédure inéquitable, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de plaider devant le seul forum que nous reconnaissons et qui est celui de l’opinion publique sénégalaise africaine et internationale », a tenu à dire l’avocat.
Il s'est également exprimé sur le déroulement du procès de l’ancien Président du Tchad. A l'en croire, « ce procès a été marqué, fondamentalement, par un désintérêt total de l’Afrique, de ses représentants, de ses élites de ses citoyens. Les audiences se sont, petit à petit, vidées de toutes les personnes qui, au départ, y étaient présentes et (ils ont), en définitive, assisté à une véritable mascarade, honteuse dont le seul objectif était d’éliminer un homme, de le priver de sa liberté et, aussi de sa vie en définitive », fait remarquer Me Serre.
Me Serre et ses camarades ont, en outre, mis en exergue trois événements majeurs pour démontrer que le procès de Habré n’est pas conforme aux règles de procédure internationale. Selon eux, le premier, c’est le refus par les autorités tchadiennes de transférer l’ensemble des responsables qui ont un rapport avec les faits dans l’ordonnance de renvoi de Habré, plus précisément, Idriss Deby qui a été « révélé comme auteur potentiel des faits reprochés au Président Habré. Le deuxième, se trouve être la plainte contre Idriss Deby qui qui est toujours sur la table du Procureur des Chambres africaine extraordinaires, Mbacké Fall. Selon Me Serre ce dernier « a toujours entre les mains, la plainte qui a été déposée contre Idriss Deby ». Pour lui, si Deby n’a pas comparu, c’est de la responsabilité du Procureur « qui est le seul à pouvoir le poursuivre ». Ce qui le pousse à dire que le ce procès est politique. Et le dernier point a été la désignation, des avocats d’office. « C’est la première fois que nous voyons la désignation d’avocats d’office avec pour mission de casser la stratégie de défense de l’accusé », fait savoir l’avocat.
Il s'est également exprimé sur le déroulement du procès de l’ancien Président du Tchad. A l'en croire, « ce procès a été marqué, fondamentalement, par un désintérêt total de l’Afrique, de ses représentants, de ses élites de ses citoyens. Les audiences se sont, petit à petit, vidées de toutes les personnes qui, au départ, y étaient présentes et (ils ont), en définitive, assisté à une véritable mascarade, honteuse dont le seul objectif était d’éliminer un homme, de le priver de sa liberté et, aussi de sa vie en définitive », fait remarquer Me Serre.
Me Serre et ses camarades ont, en outre, mis en exergue trois événements majeurs pour démontrer que le procès de Habré n’est pas conforme aux règles de procédure internationale. Selon eux, le premier, c’est le refus par les autorités tchadiennes de transférer l’ensemble des responsables qui ont un rapport avec les faits dans l’ordonnance de renvoi de Habré, plus précisément, Idriss Deby qui a été « révélé comme auteur potentiel des faits reprochés au Président Habré. Le deuxième, se trouve être la plainte contre Idriss Deby qui qui est toujours sur la table du Procureur des Chambres africaine extraordinaires, Mbacké Fall. Selon Me Serre ce dernier « a toujours entre les mains, la plainte qui a été déposée contre Idriss Deby ». Pour lui, si Deby n’a pas comparu, c’est de la responsabilité du Procureur « qui est le seul à pouvoir le poursuivre ». Ce qui le pousse à dire que le ce procès est politique. Et le dernier point a été la désignation, des avocats d’office. « C’est la première fois que nous voyons la désignation d’avocats d’office avec pour mission de casser la stratégie de défense de l’accusé », fait savoir l’avocat.