"Au regard des éléments de preuve, il y a lieu de retenir la culpabilité de Hissène Habré pour les crimes de torture, crimes contre l'humanité et crimes de guerre", a affirmé le procureur spécial Mbacké Fall, au terme d'un réquisitoire de près de sept heures.
"Hissène Habré mérite une condamnation à la hauteur des crimes dont il est déclaré coupable", a affirmé M. Fall, considérant comme une "circonstance aggravante" le silence de l'accusé pendant tout le procès, y voyant une "lâcheté" envers les victimes plutôt qu'une stratégie de défense. "Quelle que soit la peine qui sera prononcée" à son encontre, M. Habré "aura meilleure fortune que ses victimes", a-t-il ajouté.
Hissène Habré comparaît devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE), juridiction créée en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA), qu'il récuse et devant laquelle il refuse de s'exprimer et de se défendre, une tâche confiée par les CAE à trois avocats commis d'office. En détention depuis le 30 juin 2013 au Sénégal, où il avait trouvé refuge en décembre 1990 après avoir été renversé par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno, il est poursuivi pour "crimes contre l'humanité, crimes de guerre et crimes de torture".
Il encourt jusqu'aux travaux forcés à perpétuité. En cas de condamnation, dont il peut faire appel, l'accusé pourra purger sa peine au Sénégal ou dans un autre pays de l'UA.
avec AFP
"Hissène Habré mérite une condamnation à la hauteur des crimes dont il est déclaré coupable", a affirmé M. Fall, considérant comme une "circonstance aggravante" le silence de l'accusé pendant tout le procès, y voyant une "lâcheté" envers les victimes plutôt qu'une stratégie de défense. "Quelle que soit la peine qui sera prononcée" à son encontre, M. Habré "aura meilleure fortune que ses victimes", a-t-il ajouté.
Hissène Habré comparaît devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE), juridiction créée en vertu d'un accord entre le Sénégal et l'Union africaine (UA), qu'il récuse et devant laquelle il refuse de s'exprimer et de se défendre, une tâche confiée par les CAE à trois avocats commis d'office. En détention depuis le 30 juin 2013 au Sénégal, où il avait trouvé refuge en décembre 1990 après avoir été renversé par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno, il est poursuivi pour "crimes contre l'humanité, crimes de guerre et crimes de torture".
Il encourt jusqu'aux travaux forcés à perpétuité. En cas de condamnation, dont il peut faire appel, l'accusé pourra purger sa peine au Sénégal ou dans un autre pays de l'UA.
avec AFP