Lors de son audition retracée par L’OBS, il va se confier : «Je suis chef d’entreprise. J’avais soumissionné et gagné un marché à la «Seter» portant sur un contrat d’hygiène publique. Selon les clauses du contrat, je devais entretenir les différentes gares de la Seter, de Dakar à Diamniadio.
Le contrat a pris effet le 11 mars 2023. Le gros du travail devait démarrer le 20 mars 2023. Mais malheureusement, je suis confronté à des difficultés financières pour l’exécution du contrat. J’ai épuisé toutes les voies de recours pour trouver des moyens financiers me permettant d’honorer mes engagements relatifs à l’exécution de ce marché. Je suis allé même jusqu’à rencontrer monsieur Amar, l’assistant du médiateur de la république. »
Il ajoute : « Le 9 mars 2023, il m’a notifié l’accusé de réception de ma demande d’intercession pour le déblocage d’un dossier au Fongip avec décharge à l’appui. Vu les lenteurs et ayant perdu espoir, je n’ai vu aucune autre option de me faire entendre, que de me présenter au domicile du chef de l’État ».
Cheikh Coly ajoute : « J’ai débuté avec Seter au courant de l’année 2021. A chaque fois que la société me confie un travail, elle me versait un acompte de démarrage et après exécution, me payait le reliquat. Mais les données ont changé avec ce nouveau contrat. Pour faire face aux charges, j’avais sollicité mon gestionnaire de compte qui m’a le plus retardé. »
Ensuite, ajoute-t-il, « j’ai été reçu par le Secrétaire général de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der), qui m’a indiqué qu’ils ne pourront pas m’accompagner, vu mon âge qui dépasse les limites fixées. C’est ainsi qu’il m’a orienté vers la Fongip. Là -bas aussi, ils m’ont dit que le traitement des dossiers se fait par ordre d’arrivée et non par degré d’urgence. »
« J’ai alors déposé des correspondances à la Présidence de la République et je n’ai jamais eu de retour. Je ne savais plus quoi faire. Je suis dans un état de détresse avancé. Je me suis dit qu’en me rendant à la résidence du Président, j’aurais des chances de faire passer mon message. »
« A défaut d’obtenir gain de cause, j’avais en tête, l’idée de m’immoler sur place. Je suis un militant des premières heures du président. C’est pourquoi je pense à lui, à chaque fois qu’une telle situation se présente. Je tiens vraiment à ce marché qui génère beaucoup d’emplois. Je ne suis pas agressif, ni violent, mon seul objectif était de me faire entendre», assure le chef d’entreprise désespéré.
Senenews
Le contrat a pris effet le 11 mars 2023. Le gros du travail devait démarrer le 20 mars 2023. Mais malheureusement, je suis confronté à des difficultés financières pour l’exécution du contrat. J’ai épuisé toutes les voies de recours pour trouver des moyens financiers me permettant d’honorer mes engagements relatifs à l’exécution de ce marché. Je suis allé même jusqu’à rencontrer monsieur Amar, l’assistant du médiateur de la république. »
Il ajoute : « Le 9 mars 2023, il m’a notifié l’accusé de réception de ma demande d’intercession pour le déblocage d’un dossier au Fongip avec décharge à l’appui. Vu les lenteurs et ayant perdu espoir, je n’ai vu aucune autre option de me faire entendre, que de me présenter au domicile du chef de l’État ».
Cheikh Coly ajoute : « J’ai débuté avec Seter au courant de l’année 2021. A chaque fois que la société me confie un travail, elle me versait un acompte de démarrage et après exécution, me payait le reliquat. Mais les données ont changé avec ce nouveau contrat. Pour faire face aux charges, j’avais sollicité mon gestionnaire de compte qui m’a le plus retardé. »
Ensuite, ajoute-t-il, « j’ai été reçu par le Secrétaire général de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der), qui m’a indiqué qu’ils ne pourront pas m’accompagner, vu mon âge qui dépasse les limites fixées. C’est ainsi qu’il m’a orienté vers la Fongip. Là -bas aussi, ils m’ont dit que le traitement des dossiers se fait par ordre d’arrivée et non par degré d’urgence. »
« J’ai alors déposé des correspondances à la Présidence de la République et je n’ai jamais eu de retour. Je ne savais plus quoi faire. Je suis dans un état de détresse avancé. Je me suis dit qu’en me rendant à la résidence du Président, j’aurais des chances de faire passer mon message. »
« A défaut d’obtenir gain de cause, j’avais en tête, l’idée de m’immoler sur place. Je suis un militant des premières heures du président. C’est pourquoi je pense à lui, à chaque fois qu’une telle situation se présente. Je tiens vraiment à ce marché qui génère beaucoup d’emplois. Je ne suis pas agressif, ni violent, mon seul objectif était de me faire entendre», assure le chef d’entreprise désespéré.
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