On est à quelques jours de la fête de la Tabaski, mais les moutons sont trop chers. Avec des prix hors de portée du Sénégalais moyen, le mouton sera un vrai casse-tête pour Gorgorlou déjà confronté à la flambée du prix des denrées et légumes. La Tabaski est une occasion pour des gens de se transformer en opérateurs économiques de circonstance et tenter le coup d’une «opération Tabaski».
Mais cette année, les prix s’annoncent trop chers. Des moutons de 100.000 francs Cfa sont proposés au double, voire au triple de ce prix. Comme tous les produits dont les prix ont connu une hausse, le mouton ne fera pas exception à la règle. Déjà que le marché est confronté à un problème d’approvisionnement.
Vers une pénurie de moutons
Ce problème qui a commencé avec les sanctions de la Cedeao contre le Mali, a aujourd’hui pour conséquence, la hausse vertigineuse du prix du kilogramme de viande. Les moutons et les vaches sont trop chers en ce moment. Avec la Tabaski, ils seront plus chers et pourront être introuvables.
Si le gouvernement a annoncé une subvention sur le prix de l’aliment de bétail, elle n’est pas encore effective. Le sac d’aliment «Jarga» qui s’échangeait à 9500 FCfa, coûte 20.000 FCfa maintenant.
Celui dit « khonte malien » a grimpé de 10.000 à 22.000 FCfa. Des aliments de rechange comme le son de blé, le son de riz coûtent les yeux de la tête, en plus d’être très difficiles à trouver sur le marché. Tout ceci est rappelé pour que Gorgorlou se prépare à faire face à la réalité d’un mouton qui va être cher, avec des risques de pénurie. En tout cas, pour cette année, il ne faut pas compter sur les moutons du Mali ni sur ceux du Burkina et du Niger. À ce jour, les prix varient entre 150.000 et 2 millions, selon le mouton ciblé.
Pour un mouton de Tabaski, c’est quand même trop pour les Sénégalais qui doivent faire face à des dépenses de loyer et de nourriture. Les moutons ne sont pas les seuls casse-têtes des pères de famille. Les légumes utilisées en grande quantité pendant la Tabaski, connaissent une flambée.
À propos de Tabaski, les Sénégalais sont nostalgiques de l’année 2017, qui avait enregistré une mévente. Cela a été favorisé par l’option prise par le gouvernement du Mali de procéder à une opération Tabaski, avec des moutons cédés entre 25.000 et 75.000 FCfa.
Ne pouvant pas concurrencer ces prix, les opérateurs maliens s’étaient rués avec leurs moutons sur le marché sénégalais et gambien. L’autre facteur à l’origine de la mévente de 2017, était interne au Sénégal, où des opérateurs d’occasion se sont constitués en Gié pour demander des prêts bancaires et se lancer dans la vente de moutons de Tabaski.
Mais cette année, les prix s’annoncent trop chers. Des moutons de 100.000 francs Cfa sont proposés au double, voire au triple de ce prix. Comme tous les produits dont les prix ont connu une hausse, le mouton ne fera pas exception à la règle. Déjà que le marché est confronté à un problème d’approvisionnement.
Vers une pénurie de moutons
Ce problème qui a commencé avec les sanctions de la Cedeao contre le Mali, a aujourd’hui pour conséquence, la hausse vertigineuse du prix du kilogramme de viande. Les moutons et les vaches sont trop chers en ce moment. Avec la Tabaski, ils seront plus chers et pourront être introuvables.
Si le gouvernement a annoncé une subvention sur le prix de l’aliment de bétail, elle n’est pas encore effective. Le sac d’aliment «Jarga» qui s’échangeait à 9500 FCfa, coûte 20.000 FCfa maintenant.
Celui dit « khonte malien » a grimpé de 10.000 à 22.000 FCfa. Des aliments de rechange comme le son de blé, le son de riz coûtent les yeux de la tête, en plus d’être très difficiles à trouver sur le marché. Tout ceci est rappelé pour que Gorgorlou se prépare à faire face à la réalité d’un mouton qui va être cher, avec des risques de pénurie. En tout cas, pour cette année, il ne faut pas compter sur les moutons du Mali ni sur ceux du Burkina et du Niger. À ce jour, les prix varient entre 150.000 et 2 millions, selon le mouton ciblé.
Pour un mouton de Tabaski, c’est quand même trop pour les Sénégalais qui doivent faire face à des dépenses de loyer et de nourriture. Les moutons ne sont pas les seuls casse-têtes des pères de famille. Les légumes utilisées en grande quantité pendant la Tabaski, connaissent une flambée.
À propos de Tabaski, les Sénégalais sont nostalgiques de l’année 2017, qui avait enregistré une mévente. Cela a été favorisé par l’option prise par le gouvernement du Mali de procéder à une opération Tabaski, avec des moutons cédés entre 25.000 et 75.000 FCfa.
Ne pouvant pas concurrencer ces prix, les opérateurs maliens s’étaient rués avec leurs moutons sur le marché sénégalais et gambien. L’autre facteur à l’origine de la mévente de 2017, était interne au Sénégal, où des opérateurs d’occasion se sont constitués en Gié pour demander des prêts bancaires et se lancer dans la vente de moutons de Tabaski.