G. Camara n’a aucun contact avec sa fille de 4 ans. Son épouse est partie en France avec l’aide de sa mère N. Gaye, alors qu’elle était en état de grossesse. À ce moment, le couple n’en menait pas large. C’est dans ces circonstances que les deux conjoints se sont séparés. Depuis, l’agent municipal cherche désespérément à revoir sa dulcinée, mais aussi à jouer son rôle de père. Mais, sa belle-mère ne lui laisse aucune chance. Esseulé, G. Camara a proféré des injures et des menaces de mort à l’endroit de sa protagoniste. Appréhendé, puis placé sous mandat de dépôt le 13 octobre dernier, le prévenu a été jugé hier, par le tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits, raconte "Rewmi".
Pour sa défense, le quadragénaire a argué qu’il ne savait pas la procédure à suivre pour mettre la partie civile devant ses responsabilités. Car celle-ci lui a dénié son droit de père. « Quand j’ai eu des problèmes avec sa fille, elle l’a amenée en France, sans mon consentement. Peu de temps après, ma femme a accouché d’une fille, mais celle-ci ne porte pas mon nom. Je ne l’ai jamais vue, même pas en photo », a fustigé le comparant.
Pour sa défense, le quadragénaire a argué qu’il ne savait pas la procédure à suivre pour mettre la partie civile devant ses responsabilités. Car celle-ci lui a dénié son droit de père. « Quand j’ai eu des problèmes avec sa fille, elle l’a amenée en France, sans mon consentement. Peu de temps après, ma femme a accouché d’une fille, mais celle-ci ne porte pas mon nom. Je ne l’ai jamais vue, même pas en photo », a fustigé le comparant.
Conseil de la partie civile, Me Abdou Aziz Djigo a condamné l’attitude du prévenu. La représentante du paquet a sollicité l’application de la loi. Le conseil de la défense a estimé que le tribunal dispose de suffisamment d’éléments pour faire preuve de compréhension. « Il a été pris par un excès de colère. Il est quand même difficile pour un père de famille de ne pas voir sa fille, même en photo. Et l’enfant a été déclaré au nom de son épouse comme s’il s’agissait d’une relation coupable », s’est indigné Me Abdou Dialy Kane. Finalement, le président de la séance a condamné le prévenu à un mois de prison avec sursis et à verser 100.000 francs Cfa à la partie civile.