Une délégation de l’Union africaine (Ua), accompagnée d’un représentant des Chambres africaines extraordinaires (Cae), s’est rendue, hier, à la prison du Cap Manuel, dans le dessein de rencontrer Hussein Habré. Mais, l’ancien homme fort de N’Djaména a, selon sa cellule de communication, refusé de les recevoir. D’après Le Populaire, « ces visites des fonctionnaires de l’Ua ne sont qu’un simple cérémonial destiné à justifier leur rôle et leur participation dans la liquidation du Président Habré ».
« A chaque visite, les arguments avancés, tant par ces représentants de l’Union africaine, que par leurs patrons de l’Union européenne, sont de s’enquérir des conditions de détention du Président Habré. Pourtant, les avocats de ce dernier n’ont eu de cesse de dénoncer les conditions de détention. Récemment, le Président Habré a eu deux crises cardiaques. Le ministre de la Justice et ses services ont ordonné aux deux médecins qui l’ont soigné de ne pas lui remettre des informations sur son état de santé. Ces médecins, en violation des règles et de leur éthique professionnelle, ont obéi. La défense a saisi le Conseil de l’Ordre des médecins qui, depuis le 28 juin 2015, n’a pas examiné la requête introduite en procédure d’urgence ! Ils attendent manifestement la fin du procès. Dans ce budget colossal qui prend en charge leurs promenades touristiques entre Addis Abeba et Dakar, peuvent-ils nous dire tout ce qui a été prévu au titre des conditions de détention et qui, finalement, n’a jamais été exécuté, laissant la famille du Président Habré tout assumer », s'interroge-t-elle.
La cellule de communication de l’ancien chef d’Etat tchadien souligne également, pour s’en offusquer, que « depuis le démarrage du procès de la honte, le Président Habré fait l’objet, tous les jours, d’une comparution forcée, en violation de ses droits de ne pas comparaître. La mascarade judiciaire bat son plein et, chaque jour, l’opinion découvre une petite mafia de personnes qui ont préparé et monté une affaire, puis l’ont mis entre des mains pour exécution ».
« A chaque visite, les arguments avancés, tant par ces représentants de l’Union africaine, que par leurs patrons de l’Union européenne, sont de s’enquérir des conditions de détention du Président Habré. Pourtant, les avocats de ce dernier n’ont eu de cesse de dénoncer les conditions de détention. Récemment, le Président Habré a eu deux crises cardiaques. Le ministre de la Justice et ses services ont ordonné aux deux médecins qui l’ont soigné de ne pas lui remettre des informations sur son état de santé. Ces médecins, en violation des règles et de leur éthique professionnelle, ont obéi. La défense a saisi le Conseil de l’Ordre des médecins qui, depuis le 28 juin 2015, n’a pas examiné la requête introduite en procédure d’urgence ! Ils attendent manifestement la fin du procès. Dans ce budget colossal qui prend en charge leurs promenades touristiques entre Addis Abeba et Dakar, peuvent-ils nous dire tout ce qui a été prévu au titre des conditions de détention et qui, finalement, n’a jamais été exécuté, laissant la famille du Président Habré tout assumer », s'interroge-t-elle.
La cellule de communication de l’ancien chef d’Etat tchadien souligne également, pour s’en offusquer, que « depuis le démarrage du procès de la honte, le Président Habré fait l’objet, tous les jours, d’une comparution forcée, en violation de ses droits de ne pas comparaître. La mascarade judiciaire bat son plein et, chaque jour, l’opinion découvre une petite mafia de personnes qui ont préparé et monté une affaire, puis l’ont mis entre des mains pour exécution ».