La Maison d’arrêt de Rebeuss a été le théâtre d’une nouvelle évasion, hier, aux environs de 11 heures. Selon EnQuête, ils étaient six détenus à vouloir se faire la malle, mais un seul d’entre eux a réussi à fondre dans la nature. D’après les sources du journal, certains des évadés n’ont pas pu aller loin et l’un deux aurait été rattrapé à Pikine dans l’après-midi. Parmi ceux qui ont été appréhendés, figure le Malien Boubacar Bangoura, un détenu qui a été donné pour mort, lors de la grève de la faim des pensionnaires de Rebeuss. Mais également, un certain Thialé, pensionnaire de la chambre 31 où logeait le détenu Djinné, évadé depuis le 04 décembre dernier. En revanche, le seul à avoir réussi dans cette entreprise d’évasion est le nommé Mansour Diop, domicilié à Grand-Yoff. D’ailleurs le poste de police de cette zone a été mis à contribution pour sa recherche.
Sur les circonstances de l’évasion, EnQuête renseigne que les détenus ont prétexté une visite à l’infirmerie pour tenter de trouver le chemin de la liberté. Selon une source du quotidien, chaque matin, au niveau de chaque secteur, les désireux de se rendre à l’infirmerie s’inscrivent sur une liste. Ladite liste est remise au chef de secteur qui le transmet au garde chargé du cloisonnement. Ce dernier procède à l’appel des détenus inscrits. Les six détenus avaient le dessein de s’évader, plutôt que de se faire consulter. C’est pourquoi, une fois à l’infirmerie, ils ont profité du fait que les gardes étaient plus concentrés sur les visites pour s’enfuir. Muni d’une arme confectionnée avec un objet métallique, l’un des prisonniers a poignardé un garde, avant de foncer avec ses acolytes vers la porte d’entrée. Des échauffourées entre gardes et prisonniers se sont ensuivies et trois matons se sont retrouvés avec des blessures. « Les détenus sont passés par la petite porte qui mène vers l’enregistrement des repas et la vérification des chambres des détenus. Il s'est ensuivi une course-poursuite entre détenus et gardes qui ont dû appeler des renforts pour maîtriser la situation », témoigne une dame membre d’une association d’aide aux détenus.
Sur les circonstances de l’évasion, EnQuête renseigne que les détenus ont prétexté une visite à l’infirmerie pour tenter de trouver le chemin de la liberté. Selon une source du quotidien, chaque matin, au niveau de chaque secteur, les désireux de se rendre à l’infirmerie s’inscrivent sur une liste. Ladite liste est remise au chef de secteur qui le transmet au garde chargé du cloisonnement. Ce dernier procède à l’appel des détenus inscrits. Les six détenus avaient le dessein de s’évader, plutôt que de se faire consulter. C’est pourquoi, une fois à l’infirmerie, ils ont profité du fait que les gardes étaient plus concentrés sur les visites pour s’enfuir. Muni d’une arme confectionnée avec un objet métallique, l’un des prisonniers a poignardé un garde, avant de foncer avec ses acolytes vers la porte d’entrée. Des échauffourées entre gardes et prisonniers se sont ensuivies et trois matons se sont retrouvés avec des blessures. « Les détenus sont passés par la petite porte qui mène vers l’enregistrement des repas et la vérification des chambres des détenus. Il s'est ensuivi une course-poursuite entre détenus et gardes qui ont dû appeler des renforts pour maîtriser la situation », témoigne une dame membre d’une association d’aide aux détenus.