Le Centre de santé Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies, grouille de monde. Comme tous les lundis, la structure sanitaire qui polarise plusieurs quartiers du département de Guédiawaye, connaît une grande affluence. Le service d’accueil, composé d’agents de la Croix rouge, est à pied d’œuvre, parfois débordé. À l’entrée de l’établissement et à la salle d’attente, ils font le tri des patients, les orientent vers les différentes spécialités : diabétologie, gériatrie, cardiologie, gynécologie, urologie, dermatologie, Orl, urgences médicales, pédiatrie, néphrologie, pneumologie… Chaque mois, ce sont 5.000 à 6.000 patients, dont 75 à 100 en hospitalisation, tous services confondus, qui sont pris en charge par l’équipe médicale.
Ici, les relations entre le personnel soignant et les accompagnants, sont fluides, assure Dr. Abdoulaye Senghor, médecin-chef du centre. « Nous avons fait de sorte que tous les accompagnants des malades qui arrivent en consultation, soient informés du diagnostic, des hypothèses diagnostics. Les analyses médicales effectuées doivent être expliquées », confie ce médecin généraliste, urgentiste et spécialité en gériatrie.
Comme dans toutes les structures sanitaires, des règles sont établies pour les accompagnants au centre Mame Abdou, dont la capacité pour les hospitalisations est de 42 lits. Il s’agit de la Charte de l’accompagnant qui énumère les droits des patients, mais aussi les règles de la vie hospitalière qui doivent être respectées par leurs proches.
« Nous l’avons élaborée pour que les patients puissent connaître leur droit et l’exiger.» C’est valable aussi pour le personnel sanitaire qui doit les respecter et les faire valoir. C’est dans cette dynamique, explique Dr. Senghor, que les séances de mise à niveau appelées « les mercredis de Mame Abdou » ont été initiées. « Chaque mercredi, on a mis en place des conduites à tenir devant n’importe quelle situation, l’équipe soignante est mise à niveau, tout un programme a été concocté pour rappeler au personnel ses obligations vis-à -vis des accompagnants. »
D'après "Le Soleil", l’aspect psychosocial aussi n’est pas négligé. « Il est important que les patients et les parents puissent être informés en temps réel, parce que parfois, c’est la communication qui fait défaut. Nous avons donc mis l’accent sur ce point pour faire face à ce manquement », reconnaît-il. Parce que, soutient-il, « une bonne communication apaise les esprits des patients » et reste un levier majeur permettant d’assurer la qualité des soins. Le défaut de communication, confesse-t-il, est souvent source d’incompréhension dans les structures sanitaires, alors qu’elle doit constituer un élément clé dans la construction de la relation du trio soignant-soigné-accompagnant. Ce fort constat est que le Centre de santé, relève Dr. Senghor, privilégie une bonne communication et s’est inscrit dans une relation basée sur l’écoute et la confiance.
Pour Dr. Senghor, la perception d’une hospitalisation réussie dépend de la qualité des relations instaurée entre le patient, ses proches et l’équipe soignante. Un changement de comportement de ces équipes soignantes avec beaucoup plus d’humanisme, est tout aussi primordial. Sur ce point, note-t-il, l’équipe soignante, surtout celle d’hospitalisation, est très aguerrie. « Il est important d’avoir cet humanisme pour pallier ces pathologies et soigner ces malades qui viennent en hospitalisation ».
Les autorités du centre s’efforcent d’unir toutes les conditions techniques et humaines, nécessaires à la prise en charge des patients. Mais aussi de leur bien-être et de leur confort. Dernièrement, informe Dr. Senghor, les salles d’hospitalisation ont été aménagées, avec l’installation de téléviseurs, de climatiseurs et de ventilateurs. Mais tout n’est pas rose, avoue Dr. Senghor. « Il y a toujours de manquements dans nos structures, mais depuis que nous sommes là , nous nous efforçons de faire le maximum pour améliorer les conditions d’hospitalisation des patients », assure-t-il.
Ici, les relations entre le personnel soignant et les accompagnants, sont fluides, assure Dr. Abdoulaye Senghor, médecin-chef du centre. « Nous avons fait de sorte que tous les accompagnants des malades qui arrivent en consultation, soient informés du diagnostic, des hypothèses diagnostics. Les analyses médicales effectuées doivent être expliquées », confie ce médecin généraliste, urgentiste et spécialité en gériatrie.
Comme dans toutes les structures sanitaires, des règles sont établies pour les accompagnants au centre Mame Abdou, dont la capacité pour les hospitalisations est de 42 lits. Il s’agit de la Charte de l’accompagnant qui énumère les droits des patients, mais aussi les règles de la vie hospitalière qui doivent être respectées par leurs proches.
« Nous l’avons élaborée pour que les patients puissent connaître leur droit et l’exiger.» C’est valable aussi pour le personnel sanitaire qui doit les respecter et les faire valoir. C’est dans cette dynamique, explique Dr. Senghor, que les séances de mise à niveau appelées « les mercredis de Mame Abdou » ont été initiées. « Chaque mercredi, on a mis en place des conduites à tenir devant n’importe quelle situation, l’équipe soignante est mise à niveau, tout un programme a été concocté pour rappeler au personnel ses obligations vis-à -vis des accompagnants. »
D'après "Le Soleil", l’aspect psychosocial aussi n’est pas négligé. « Il est important que les patients et les parents puissent être informés en temps réel, parce que parfois, c’est la communication qui fait défaut. Nous avons donc mis l’accent sur ce point pour faire face à ce manquement », reconnaît-il. Parce que, soutient-il, « une bonne communication apaise les esprits des patients » et reste un levier majeur permettant d’assurer la qualité des soins. Le défaut de communication, confesse-t-il, est souvent source d’incompréhension dans les structures sanitaires, alors qu’elle doit constituer un élément clé dans la construction de la relation du trio soignant-soigné-accompagnant. Ce fort constat est que le Centre de santé, relève Dr. Senghor, privilégie une bonne communication et s’est inscrit dans une relation basée sur l’écoute et la confiance.
Pour Dr. Senghor, la perception d’une hospitalisation réussie dépend de la qualité des relations instaurée entre le patient, ses proches et l’équipe soignante. Un changement de comportement de ces équipes soignantes avec beaucoup plus d’humanisme, est tout aussi primordial. Sur ce point, note-t-il, l’équipe soignante, surtout celle d’hospitalisation, est très aguerrie. « Il est important d’avoir cet humanisme pour pallier ces pathologies et soigner ces malades qui viennent en hospitalisation ».
Les autorités du centre s’efforcent d’unir toutes les conditions techniques et humaines, nécessaires à la prise en charge des patients. Mais aussi de leur bien-être et de leur confort. Dernièrement, informe Dr. Senghor, les salles d’hospitalisation ont été aménagées, avec l’installation de téléviseurs, de climatiseurs et de ventilateurs. Mais tout n’est pas rose, avoue Dr. Senghor. « Il y a toujours de manquements dans nos structures, mais depuis que nous sommes là , nous nous efforçons de faire le maximum pour améliorer les conditions d’hospitalisation des patients », assure-t-il.