Souleymane Ndiaye, co-fondateur et responsable de Pues au Sénégal, explique les bases du projet : «Bien que nous nous occupions des talibés depuis 2008, c’est en 2013 que l’association est née. Nous travaillons en étroite collaboration avec Les Amis de Pour une enfance, une association française essentiellement constituée de bénévoles», raconte l’administrateur de l’association au Sénégal. Il explique que l’idée est née du constat de l’abandon de ces enfants livrés à la faim, la maladie, la promiscuité. «Ainsi, avec Jacqueline (sa collègue), nous avons décidé de faire quelque chose pour ces jeunes âmes», explique-t-il.
Depuis cette date, l’association, avec ses salariés, bénévoles et partenaires, a fait du chemin. Elle accueille, soigne, nourrit, éduque les locataires du Centre d’accueil de soins et de formation professionnelle des talibés, à Mbour.
«A l’époque, nous avions rénové un bâtiment délabré que nous avait donné la mairie. Aujourd’hui, il est composé d’une classe, de toilettes, un espace de jeux, une salle de couture, un jardin, une boulangerie et même un puits. Les talibés s’y sentent mieux, ils ne tendent plus la main. Nous servons jusqu’à 200 petits-déjeuners selon les jours», détaille Souleymane Ndiaye.
Sur le volet de la santé, M. Ndiaye et Cie ont mis en place des structures de prise en charge.
Il dit : «Nous soignons des enfants dans notre infirmerie, pour des cas de gale, plaies. Il nous est aussi arrivé d’accompagner financièrement des opérations pour malformation, fractures, etc. au niveau d’établissements sanitaires partenaires, tels que l’hôpital de grand Mbour ou des postes de santé à Saly.»
Initiation et formation professionnelle Par ailleurs, il y a aussi la régularisation à l’état-civil de certains enfants, qui n’ont pas été déclarés. Après cette étape, l’association s’occupe de leur formation pour préparer leur avenir professionnel.
«Notre volonté est de faire en sorte que ces enfants -qui ont souvent dépassé l’âge d’aller à l’écoletrouvent un métier plus tard. C’est pourquoi nous insistons sur la formation professionnelle. Grâce à nos partenaires, nous avons déjà formé plus de 20 enfants. Et les plus jeunes savent lire et écrire», enchaîne Souleymane Ndiaye.
Aujourd’hui, l’adhésion est totale, mais l’association a dû faire face à la méfiance et la réticence de la population, notamment des maîtres coraniques, à ses débuts. «Les gens ne comprenaient pas. Il a fallu les rassurer et gagner leur confiance par la constance dans les actes. Aujourd’hui, même les filles des maîtres coraniques fréquentent notre école», confie M. Ndiaye dont l’association veut étendre son action dans d’autres zones.
«On souhaiterait rendre le centre autonome en rendant la boulangerie fonctionnelle et créer également un centre de formation en couture pour les talibés. Nous voulons, pour ce faire, lancer une cagnotte pour trouver du financement. Si possible, construire une autre salle de classe. Ceci dit, notre objectif à long terme est d’avoir un autre centre dans la ville de Mbour et idéalement partout au Sénégal. La demande est importante et c’est difficile de la satisfaire», reconnaît-il néanmoins.
Le Quotidien
Depuis cette date, l’association, avec ses salariés, bénévoles et partenaires, a fait du chemin. Elle accueille, soigne, nourrit, éduque les locataires du Centre d’accueil de soins et de formation professionnelle des talibés, à Mbour.
«A l’époque, nous avions rénové un bâtiment délabré que nous avait donné la mairie. Aujourd’hui, il est composé d’une classe, de toilettes, un espace de jeux, une salle de couture, un jardin, une boulangerie et même un puits. Les talibés s’y sentent mieux, ils ne tendent plus la main. Nous servons jusqu’à 200 petits-déjeuners selon les jours», détaille Souleymane Ndiaye.
Sur le volet de la santé, M. Ndiaye et Cie ont mis en place des structures de prise en charge.
Il dit : «Nous soignons des enfants dans notre infirmerie, pour des cas de gale, plaies. Il nous est aussi arrivé d’accompagner financièrement des opérations pour malformation, fractures, etc. au niveau d’établissements sanitaires partenaires, tels que l’hôpital de grand Mbour ou des postes de santé à Saly.»
Initiation et formation professionnelle Par ailleurs, il y a aussi la régularisation à l’état-civil de certains enfants, qui n’ont pas été déclarés. Après cette étape, l’association s’occupe de leur formation pour préparer leur avenir professionnel.
«Notre volonté est de faire en sorte que ces enfants -qui ont souvent dépassé l’âge d’aller à l’écoletrouvent un métier plus tard. C’est pourquoi nous insistons sur la formation professionnelle. Grâce à nos partenaires, nous avons déjà formé plus de 20 enfants. Et les plus jeunes savent lire et écrire», enchaîne Souleymane Ndiaye.
Aujourd’hui, l’adhésion est totale, mais l’association a dû faire face à la méfiance et la réticence de la population, notamment des maîtres coraniques, à ses débuts. «Les gens ne comprenaient pas. Il a fallu les rassurer et gagner leur confiance par la constance dans les actes. Aujourd’hui, même les filles des maîtres coraniques fréquentent notre école», confie M. Ndiaye dont l’association veut étendre son action dans d’autres zones.
«On souhaiterait rendre le centre autonome en rendant la boulangerie fonctionnelle et créer également un centre de formation en couture pour les talibés. Nous voulons, pour ce faire, lancer une cagnotte pour trouver du financement. Si possible, construire une autre salle de classe. Ceci dit, notre objectif à long terme est d’avoir un autre centre dans la ville de Mbour et idéalement partout au Sénégal. La demande est importante et c’est difficile de la satisfaire», reconnaît-il néanmoins.
Le Quotidien