Devant l’entrée principale de l’hôpital Fann, en cette matinée ou une certaine fraîcheur berce Dakar, les voitures sont filtrées à l’entrée par des vigiles en tenue sombre bleue. A côté, deux autres orientent les patients venus pour des soins. Aux interrogations des malades pour se diriger vers les services de soins, ils répondent : « c’est au fond. C’est à gauche. Tout droit… ». Des réponses assez vagues qui laissent les accompagnateurs de malade dans la tourmente.
Samba Sow ne dira pas le contraire. Rencontré devant l’hôpital Fann, voici ce qu’il dit : « je suis venu pour une consultation, j’ai des maux de ventre insupportables. Mais, je n’arrive pas à me retrouver, je n’arrive pas à lire les pancartes. On m’a d’abord demandé de remplir les formalités administratives avant qu’on me fasse consulter. C’est un véritable casse-tête".
A en croire ce patient, l’accueil n’est pas aussi chaleureux qu’il l’aurait espéré. « Comment une structure publique, fréquentée par des pauvres, peut-il privilégier les finances à la place des soins ? Il y a un bureau d’accueil, mais, les occupants ne sont presque jamais à leur poste. Pour retrouver les services, il faut être guidé par les jeunes médecins qui se déplacent à l’intérieur de l’hôpital », déplore M. Sow.
Mata Ndiaye, une dame rencontrée devant un autre grand Hôpital de Dakar, Aristide Le Dantec, au centre-ville, n’est pas mieux lotie que Samba. A l’en croire, pour accéder à l’intérieur de cet hôpital, c’est tout un problème. « Ces hommes en tenue malmènent les gens. Alors qu’on est venu prendre rendez-vous, ils nous harcèlent. Vous allez où ? Avez-vous rendez-vous ? Si vous devez voir un malade, allez attendre de l’autre côté », voilà les propos qu’ils y tiennent avec un ton ferme".
« Pour moi, il s’agit plutôt d’un poste de police au lieu d’un service d’accueil »,ajoute la dame.
Cette dame a réussi à entrer dans cet hôpital par l’intermédiaire d’une amie qui y travaille. « Ceux qui n’ont pas de connaissance que vont-ils faire ? À côté de cela, il y a les longs rendez-vous. Au Sénégal, je pense que les gens oublient que la souffrance ne doit pas attendre. Heureusement qu’il y a de très bons médecins, sinon personne n’allait fréquenter cet hôpital », a soutenu la dame.
Contrairement à ces victimes citées ci-dessus, Khady Ba, rencontrée au centre de santé Gaspard Camara, à la Sicap Amitié, trouve l’accueil favorable là-bas. « J’étais venue pour vacciner mon enfant, mais, j’ai trouvé un personnel formidable. Et ce n’est pas la première fois que je fréquente cette structure. Je n’ai jamais vu ni entendu un agent maltraite un malade. Du guichet jusqu’aux services de soins, on s’occupe bien des malades, même si le mauvais accueil existe bel et bien dans bon nombre de structures sanitaires de Dakar et du pays », confie-t-elle.
Thierno Malick Ndiaye avec Vox Pop
Samba Sow ne dira pas le contraire. Rencontré devant l’hôpital Fann, voici ce qu’il dit : « je suis venu pour une consultation, j’ai des maux de ventre insupportables. Mais, je n’arrive pas à me retrouver, je n’arrive pas à lire les pancartes. On m’a d’abord demandé de remplir les formalités administratives avant qu’on me fasse consulter. C’est un véritable casse-tête".
A en croire ce patient, l’accueil n’est pas aussi chaleureux qu’il l’aurait espéré. « Comment une structure publique, fréquentée par des pauvres, peut-il privilégier les finances à la place des soins ? Il y a un bureau d’accueil, mais, les occupants ne sont presque jamais à leur poste. Pour retrouver les services, il faut être guidé par les jeunes médecins qui se déplacent à l’intérieur de l’hôpital », déplore M. Sow.
Mata Ndiaye, une dame rencontrée devant un autre grand Hôpital de Dakar, Aristide Le Dantec, au centre-ville, n’est pas mieux lotie que Samba. A l’en croire, pour accéder à l’intérieur de cet hôpital, c’est tout un problème. « Ces hommes en tenue malmènent les gens. Alors qu’on est venu prendre rendez-vous, ils nous harcèlent. Vous allez où ? Avez-vous rendez-vous ? Si vous devez voir un malade, allez attendre de l’autre côté », voilà les propos qu’ils y tiennent avec un ton ferme".
« Pour moi, il s’agit plutôt d’un poste de police au lieu d’un service d’accueil »,ajoute la dame.
Cette dame a réussi à entrer dans cet hôpital par l’intermédiaire d’une amie qui y travaille. « Ceux qui n’ont pas de connaissance que vont-ils faire ? À côté de cela, il y a les longs rendez-vous. Au Sénégal, je pense que les gens oublient que la souffrance ne doit pas attendre. Heureusement qu’il y a de très bons médecins, sinon personne n’allait fréquenter cet hôpital », a soutenu la dame.
Contrairement à ces victimes citées ci-dessus, Khady Ba, rencontrée au centre de santé Gaspard Camara, à la Sicap Amitié, trouve l’accueil favorable là-bas. « J’étais venue pour vacciner mon enfant, mais, j’ai trouvé un personnel formidable. Et ce n’est pas la première fois que je fréquente cette structure. Je n’ai jamais vu ni entendu un agent maltraite un malade. Du guichet jusqu’aux services de soins, on s’occupe bien des malades, même si le mauvais accueil existe bel et bien dans bon nombre de structures sanitaires de Dakar et du pays », confie-t-elle.
Thierno Malick Ndiaye avec Vox Pop