Au Sénégal, la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux au Sénégal est souvent tardive du fait de l’insuffisance des ressources humaines et matérielles et de l’inaccessibilité aux soins. Alors que l’accident vasculaire cérébral (Avc) est au premier rang des affections neurologiques tant par sa gravité que par sa fréquence
Selon une étude menée au Chu de Fann reprise par Sud Quotidien, les Avc sont responsables d’un tiers des hospitalisations et des deux tiers de la mortalité dans le service neurologie de Dakar. Au niveau de la population générale, le taux d’incidence tourne autour de 1 à 2%.
Selon une étude de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la majeure partie des malades arrivent à l’hôpital tardivement. C’est-à -dire après plus de 12h. Une situation qui s’explique par l’insuffisance des ressources humaines et matérielles et de l’inaccessibilité aux soins.
En 2023, le Sénégal qui en 2023, ne dispose que de 5 lits de réanimation neurologique qui sont logés au Service de Neurologie du Centre national hospitalo-universitaire de Fann qui date de 1957. « Un recul parce que le Sénégal comptait, à l’époque, 65 lits de Neurologie, contre une quarantaine actuellement quand nous avons visité cette vieille bâtisse coloniale où tout est à refaire. Malgré des annonces « politiciennes », les travaux qui devaient la réhabiliter, n’ont toujours pas démarré, trois ans après son lancement théorique », s’offusque le leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany.
Le 29 octobre de chaque année marque la Journée mondiale contre l’accident vasculaire cérébral ou l’AVC.