Les perspectives de croissance demeurent favorables au Sénégal. Dans la dernière édition des Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne dont la publication est prévue pour aujourd’hui, le Fonds monétaire international (Fmi) projette le taux de croissance de l’économie sénégalaise à 6,6% en 2016, contre 6,5% en 2015. Cependant, la croissance de l’Afrique subsaharienne devrait chuter à 3% en 2016, contre 3½ % en 2015.
La performance de l’économie sénégalaise devrait se consolider en 2016. En effet, les perspectives de croissance demeurent favorables. D’après l’édition d’avril 2016 des Perspectives économiques régionales pour l’A¬frique subsaharienne, intitulée Un changement de cap s’impose, du Fonds monétaire international (Fmi), le Sénégal devrait enregistrer une croissance à peu près de 6,6%. Cela, grâce à «l’amélioration de la productivité agricole et le dynamisme du secteur privé». La dernière mission du Fmi au Sénégal conduite par Ali Man-soor, directeur assistant de l’institution de Bretton woods dans le cadre de la deuxième revue de l’Instrument de soutien à la politique économique du Sénégal (Ispe), avait confirmé que «la croissance de l’économie sénégalaise s’est établie à 6,5% en 2015, pour la première fois en douze ans». Un résultat tiré, d’après le Mauricien et son équipe, par le lancement des projets liés au Plan Sénégal émergent (Pse) et la performance notée dans le domaine agricole.
Dans la plupart des autres pays, explique le Fmi, «la croissance économique devrait rester relativement vigoureuse. Sti¬mulée par la vitalité de l’investissement intérieur et la baisse des cours du pétrole, la croissance des pays importateurs de pétrole (hors Afrique du Sud) devrait s’établir à 5,2% en 2016, contre 5,4% en 2015». Plus précisément, note le document, «la croissance devrait atteindre 6% au Kenya grâce à l’investissement dans le secteur des transports, au développement de la production d’électricité et au redressement du secteur du tourisme. Le niveau élevé des cours du cacao et la bonne campagne agricole, ainsi que l’augmentation anticipée de l’investissement à la suite de la récente élection présidentielle devraient également alimenter une croissance vigoureuse en Côte d’Ivoire que les projections chiffrent à 8,5%».
Par contre, la Guinée, le Liberia ainsi que la Sierra Leone ne se remettent que lentement de l’épidémie d’Ebola. Dans ces pays, précise le Fmi, «la croissance économique devrait rester faible en 2016. Avec le reflux de l’épidémie, elle devrait toutefois s’accélérer en Guinée et au Liberia, en progressant de plus de 3 points de pourcentage dans les deux pays pour s’établir à 4,1% dans le premier et à 2,5% dans le second, et atteindre 5,3% en Sierra Leone, après une contraction de plus de 20 points en 2015». Pour les pays exportateurs de pétrole, les perspectives pour 2016 demeurent sombres. Cela, à cause de la chute des cours du baril. Ainsi, indique le Fmi, «le Nigeria, l’Angola et cinq des six pays appartenant à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale continuent de se heurter à des conditions économiques particulièrement difficiles». Idem pour plusieurs pays exportateurs d’autres produits de base. «La chute des cours des produits de base a aussi pénalisé les pays exportateurs de produits de base non énergétiques tels que l’Afrique du Sud, le Ghana et la Zambie», lit-on dans le document. Compte tenu de tous ces chocs qui frappent la région, l’institution de Bretton woods prévoit une croissance économique de 3% en Afrique subsaharienne en 2016, contre 3½ % en 2015.
Pour renverser cette tendance baissière, le Fmi préconise un changement de cap. «Face à la diminution rapide de leur marge de manœuvre budgétaire et de leurs réserves de change et aux contraintes de financement, les pays exportateurs de matières premières devraient réagir de manière rapide et énergique au choc pour éviter tout ajustement désordonné. Etant donné que les recettes provenant du secteur des industries extractives vont sans doute rester durablement basses, beaucoup des pays concernés doivent aussi absolument endiguer leur déficit budgétaire et constituer une base d’imposition viable dans le reste de l’économie. Pour les pays non membres d’une union monétaire, la flexibilité du taux de change, dans le cadre d’un ensemble plus vaste de mesures macroéconomiques, devrait au¬ssi faire partie de la première ligne de défense», recommande Antoinette Sayeh. La directrice du département Afrique du Fmi est aussi d’avis que «compte tenu du resserrement marqué des conditions financières extérieures, les pays qui ont accès aux marchés financiers et dont les déficits budgétaires et courants sont élevés depuis quel¬ques années devront aussi recadrer leur politique budgétaire de manière à reconstituer des amortisseurs aujourd’hui très amoindris et à atténuer les vulnérabilités qu’entraînerait une nouvelle dégradation des conditions extérieures».
lequotidien.sn
La performance de l’économie sénégalaise devrait se consolider en 2016. En effet, les perspectives de croissance demeurent favorables. D’après l’édition d’avril 2016 des Perspectives économiques régionales pour l’A¬frique subsaharienne, intitulée Un changement de cap s’impose, du Fonds monétaire international (Fmi), le Sénégal devrait enregistrer une croissance à peu près de 6,6%. Cela, grâce à «l’amélioration de la productivité agricole et le dynamisme du secteur privé». La dernière mission du Fmi au Sénégal conduite par Ali Man-soor, directeur assistant de l’institution de Bretton woods dans le cadre de la deuxième revue de l’Instrument de soutien à la politique économique du Sénégal (Ispe), avait confirmé que «la croissance de l’économie sénégalaise s’est établie à 6,5% en 2015, pour la première fois en douze ans». Un résultat tiré, d’après le Mauricien et son équipe, par le lancement des projets liés au Plan Sénégal émergent (Pse) et la performance notée dans le domaine agricole.
Dans la plupart des autres pays, explique le Fmi, «la croissance économique devrait rester relativement vigoureuse. Sti¬mulée par la vitalité de l’investissement intérieur et la baisse des cours du pétrole, la croissance des pays importateurs de pétrole (hors Afrique du Sud) devrait s’établir à 5,2% en 2016, contre 5,4% en 2015». Plus précisément, note le document, «la croissance devrait atteindre 6% au Kenya grâce à l’investissement dans le secteur des transports, au développement de la production d’électricité et au redressement du secteur du tourisme. Le niveau élevé des cours du cacao et la bonne campagne agricole, ainsi que l’augmentation anticipée de l’investissement à la suite de la récente élection présidentielle devraient également alimenter une croissance vigoureuse en Côte d’Ivoire que les projections chiffrent à 8,5%».
Par contre, la Guinée, le Liberia ainsi que la Sierra Leone ne se remettent que lentement de l’épidémie d’Ebola. Dans ces pays, précise le Fmi, «la croissance économique devrait rester faible en 2016. Avec le reflux de l’épidémie, elle devrait toutefois s’accélérer en Guinée et au Liberia, en progressant de plus de 3 points de pourcentage dans les deux pays pour s’établir à 4,1% dans le premier et à 2,5% dans le second, et atteindre 5,3% en Sierra Leone, après une contraction de plus de 20 points en 2015». Pour les pays exportateurs de pétrole, les perspectives pour 2016 demeurent sombres. Cela, à cause de la chute des cours du baril. Ainsi, indique le Fmi, «le Nigeria, l’Angola et cinq des six pays appartenant à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale continuent de se heurter à des conditions économiques particulièrement difficiles». Idem pour plusieurs pays exportateurs d’autres produits de base. «La chute des cours des produits de base a aussi pénalisé les pays exportateurs de produits de base non énergétiques tels que l’Afrique du Sud, le Ghana et la Zambie», lit-on dans le document. Compte tenu de tous ces chocs qui frappent la région, l’institution de Bretton woods prévoit une croissance économique de 3% en Afrique subsaharienne en 2016, contre 3½ % en 2015.
Pour renverser cette tendance baissière, le Fmi préconise un changement de cap. «Face à la diminution rapide de leur marge de manœuvre budgétaire et de leurs réserves de change et aux contraintes de financement, les pays exportateurs de matières premières devraient réagir de manière rapide et énergique au choc pour éviter tout ajustement désordonné. Etant donné que les recettes provenant du secteur des industries extractives vont sans doute rester durablement basses, beaucoup des pays concernés doivent aussi absolument endiguer leur déficit budgétaire et constituer une base d’imposition viable dans le reste de l’économie. Pour les pays non membres d’une union monétaire, la flexibilité du taux de change, dans le cadre d’un ensemble plus vaste de mesures macroéconomiques, devrait au¬ssi faire partie de la première ligne de défense», recommande Antoinette Sayeh. La directrice du département Afrique du Fmi est aussi d’avis que «compte tenu du resserrement marqué des conditions financières extérieures, les pays qui ont accès aux marchés financiers et dont les déficits budgétaires et courants sont élevés depuis quel¬ques années devront aussi recadrer leur politique budgétaire de manière à reconstituer des amortisseurs aujourd’hui très amoindris et à atténuer les vulnérabilités qu’entraînerait une nouvelle dégradation des conditions extérieures».
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