«Le rôle des médias dans la prévention des conflits électoraux », entre autres sujets, c’est le thème débattu au cours de la rencontre citoyenne initiée par la fondation Sococim. Un panel qui a regroupé des universitaires, des experts et journalistes. Dans le contexte électoral en cours, les médias ont un rôle très important à jouer dans le cadre de la prévention des violences, notamment par le sens des responsabilités et le choix des informations à diffuser.
Selon Jacqueline Fatima Bocoum, qui a traité du thème, « s'ils ont compris leur rôle, les médias constituent des moyens puissants de neutralisation de violence ».
Pour l’ancienne présentatrice de la télévision publique sénégalaise, ce rôle qui reste le même en temps d’élection comme en temps ordinaire est fondé sur le principe d’informer juste et vrai. Toutefois, compte tenu du contexte particulier des élections qui cristallisent beaucoup de passion, ce principe doit être plus que jamais comme la boussole qui guide toute action d’information du journaliste. Ce qui se traduit par une plus grande responsabilité dans le choix des choses à diffuser ou à amplifier.
« Ce sont des périodes de grande sensibilité, de grande surchauffe émotionnelle où les gens se laissent un peu aller à des prises de positions qui peuvent être un peu extrémistes. Je crois que le journaliste n’est pas là pour amplifier ce qui peut blesser une démocratie ou ce qui peut déconstruire une société. On est vraiment là aussi pour être les garants des principes fondamentaux de liberté d’expression, mais dans le cadre naturel des libertés de chacun » a-t-elle dit.
D’où son appel à la mesure, qui est loin d’être une censure, mais une sorte de ligne rouge que les médias ne doivent pas franchir afin de préserver la stabilité politique et sociale, mais aussi la démocratie.
« Je pense qu’à partir du moment où, on se sait relais d’opinion, il y a un encadrement qu’on doit faire à notre propre niveau. Je parle surtout des journalistes qui sont sur le terrain de la matière électorale, une grande responsabilité dans ce qu’il y à à dire ou à ne pas relayer. Et surtout une équité dans le traitement de l’information pour tous les partis et pour tous les leaders ».
Toutefois, Mme Bocoum reconnait que l’objectivité reste une visée qu’il n’est plus possible d’exiger dans le contexte de l’évolution du métier de journaliste. Elle préconise plutôt l’honnêteté dans l’information. « Le journaliste est aussi un électeur à la base, il a aussi le droit d’avoir des préférences et même s’il les tait de manière absolue, je pense qu’on attend plus de lui d’être honnête que d’être objectif »
Selon Jacqueline Fatima Bocoum, qui a traité du thème, « s'ils ont compris leur rôle, les médias constituent des moyens puissants de neutralisation de violence ».
Pour l’ancienne présentatrice de la télévision publique sénégalaise, ce rôle qui reste le même en temps d’élection comme en temps ordinaire est fondé sur le principe d’informer juste et vrai. Toutefois, compte tenu du contexte particulier des élections qui cristallisent beaucoup de passion, ce principe doit être plus que jamais comme la boussole qui guide toute action d’information du journaliste. Ce qui se traduit par une plus grande responsabilité dans le choix des choses à diffuser ou à amplifier.
« Ce sont des périodes de grande sensibilité, de grande surchauffe émotionnelle où les gens se laissent un peu aller à des prises de positions qui peuvent être un peu extrémistes. Je crois que le journaliste n’est pas là pour amplifier ce qui peut blesser une démocratie ou ce qui peut déconstruire une société. On est vraiment là aussi pour être les garants des principes fondamentaux de liberté d’expression, mais dans le cadre naturel des libertés de chacun » a-t-elle dit.
D’où son appel à la mesure, qui est loin d’être une censure, mais une sorte de ligne rouge que les médias ne doivent pas franchir afin de préserver la stabilité politique et sociale, mais aussi la démocratie.
« Je pense qu’à partir du moment où, on se sait relais d’opinion, il y a un encadrement qu’on doit faire à notre propre niveau. Je parle surtout des journalistes qui sont sur le terrain de la matière électorale, une grande responsabilité dans ce qu’il y à à dire ou à ne pas relayer. Et surtout une équité dans le traitement de l’information pour tous les partis et pour tous les leaders ».
Toutefois, Mme Bocoum reconnait que l’objectivité reste une visée qu’il n’est plus possible d’exiger dans le contexte de l’évolution du métier de journaliste. Elle préconise plutôt l’honnêteté dans l’information. « Le journaliste est aussi un électeur à la base, il a aussi le droit d’avoir des préférences et même s’il les tait de manière absolue, je pense qu’on attend plus de lui d’être honnête que d’être objectif »