Dans le cadre du Mois africain de la prévention, la Caisse de sécurité sociale (CSS) a organisé la 27e édition des Journées scientifiques de la prévention des risques professionnels au Sénégal. Ce laps de temps est mis à profit pour faire la promotion des activités de la prévention des risques professionnels, notamment tout ce qui est en lien avec la sécurité, la santé au travail. Ainsi, la rencontre a réuni des représentants de l'État, des transporteurs, des employeurs, des travailleurs et membres de la société civile, entre autres.
Tout ce beau monde a planché sur le thème "Sécurité et santé au travail à l'épreuve de la sécurité routière : quelle synergie d'actions entre les acteurs publics et privés". Prenant la parole, le représentant du secteur des transports routiers du Sénégal, Gora Khouma, a lancé un plaidoyer pour l'assainissement du milieu des transports terrestres.
"Ce que nous vivons dans la vie de tous les jours ne correspond pas à la lutte contre les accidents de la route. Pour qu'on puisse oublier ces accidents, il faut que chacun joue son rôle", lance-t-il. Avant de marteler que les acteurs des transports ne sont pas les seuls responsables des accidents de la route, comme on le sous-entend. Il invite chacun à prendre ses responsabilités.
D’ailleurs, le transporteur invite les maires des communes à libérer les trottoirs. ‘’Il n'y a plus de trottoirs au Sénégal’’. Gora Khouma insiste qu’ils sont tous occupés par des commerçants. La conséquence est que les piétons sont obligés de marcher sur la chaussée destinée aux véhicules.
Le Sénégal, poursuit-il, mérite d’avoir des routes bien sécurisées. Se faisant l’avocat des conducteurs, il soutient qu'il n'y a "aucun conducteur qui ne connaisse pas le Code de la route, mais que leur mission est de les sensibiliser".
Mais cette thèse est contestée par un participant, en l’occurrence Adama Ndoye. Il martèle que la quasi-totalité des conducteurs ignore les choses élémentaires du Code de la route et les techniques de la conduite.
"Si nous voulons conduire sans pour autant connaître les règles qui régissent la circulation, notamment le Code de la route et les techniques de la conduite, il y a un grand problème", ajoute-t-il.
En outre, beaucoup de Sénégalais disent que la police n'accepte pas de faire les constats d’accidents. Qu’elle demande aux personnes concernées d'appeler un huissier. Ce que le lieutenant Seignane Ndiaye a totalement démenti, en apportant des éclaircissements.
La police nationale, dit-il, fait le constat, si les personnes concernées le souhaitent. D'ailleurs, poursuit-il, il n'y a aucun texte qui interdit à la police de le faire. Mais, explique-t-il, si les concernés souhaitent voir un huissier, la police ne peut pas les en empêcher. Soutenant que sans le transport, il n'y aura pas de développement économique, le représentant des employeurs, Bocar Diop, a, lui, plaidé pour le renouvellement du parc automobile, afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions.
EnQuete
Tout ce beau monde a planché sur le thème "Sécurité et santé au travail à l'épreuve de la sécurité routière : quelle synergie d'actions entre les acteurs publics et privés". Prenant la parole, le représentant du secteur des transports routiers du Sénégal, Gora Khouma, a lancé un plaidoyer pour l'assainissement du milieu des transports terrestres.
"Ce que nous vivons dans la vie de tous les jours ne correspond pas à la lutte contre les accidents de la route. Pour qu'on puisse oublier ces accidents, il faut que chacun joue son rôle", lance-t-il. Avant de marteler que les acteurs des transports ne sont pas les seuls responsables des accidents de la route, comme on le sous-entend. Il invite chacun à prendre ses responsabilités.
D’ailleurs, le transporteur invite les maires des communes à libérer les trottoirs. ‘’Il n'y a plus de trottoirs au Sénégal’’. Gora Khouma insiste qu’ils sont tous occupés par des commerçants. La conséquence est que les piétons sont obligés de marcher sur la chaussée destinée aux véhicules.
Le Sénégal, poursuit-il, mérite d’avoir des routes bien sécurisées. Se faisant l’avocat des conducteurs, il soutient qu'il n'y a "aucun conducteur qui ne connaisse pas le Code de la route, mais que leur mission est de les sensibiliser".
Mais cette thèse est contestée par un participant, en l’occurrence Adama Ndoye. Il martèle que la quasi-totalité des conducteurs ignore les choses élémentaires du Code de la route et les techniques de la conduite.
"Si nous voulons conduire sans pour autant connaître les règles qui régissent la circulation, notamment le Code de la route et les techniques de la conduite, il y a un grand problème", ajoute-t-il.
En outre, beaucoup de Sénégalais disent que la police n'accepte pas de faire les constats d’accidents. Qu’elle demande aux personnes concernées d'appeler un huissier. Ce que le lieutenant Seignane Ndiaye a totalement démenti, en apportant des éclaircissements.
La police nationale, dit-il, fait le constat, si les personnes concernées le souhaitent. D'ailleurs, poursuit-il, il n'y a aucun texte qui interdit à la police de le faire. Mais, explique-t-il, si les concernés souhaitent voir un huissier, la police ne peut pas les en empêcher. Soutenant que sans le transport, il n'y aura pas de développement économique, le représentant des employeurs, Bocar Diop, a, lui, plaidé pour le renouvellement du parc automobile, afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions.
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