Pour faire face à la percée de la violence en Afrique de l’ouest et du centre, le bureau des nations unies pour l'Afrique de l’ouest et le Sahel (Unowas), en partenariat avec le département fédéral des affaires étrangères (Dfae) de Suisse et le centre des hautes études de Défense et de Sécurité (cheds) du Sénégal, tient depuis hier un séminaire sur la prévention de l’extrémisme violent en Afrique occidentale et centrale. cette rencontre de trois jours réunira plus de 100 acteurs venus du monde entier et permettra à ces derniers d’envisager les perspectives qui se présentent aux Etats de l'Afrique de l’ouest et du centre, en matière de prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme
L’Afrique fait de plus en plus face à la menace terroriste qui a fini d’étendre ses tentacules à l’échelle planétaire. En effet, la violence en Afrique de l’Ouest, au Sahel et en Afrique centrale n’a pas diminué depuis que le Secrétaire général des Nations unies a lancé son plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent, en 2015. Au contraire! Non seulement, le niveau de violence n’a pas décru, mais le phénomène de l’extrémisme violent a connu une expansion géographique vers les Etats côtiers.
Forts de ce constat, Unowas, en partenariat avec le Dfae de Suisse et le Cheds ont décidé de réfléchir ensemble sur les mécanismes de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ainsi, des représentants de gouvernements ou d’institutions internationales, élus, représentants des Forces de défense et de sécurité, membres de la société civile, chefs religieux et traditionnels, chercheurs partager leurs expériences sur les réalités et perspectives de l’extrémisme violent. Selon le directeur général du Cheds, l’extrémisme violent porte gravement atteinte aux buts et principes de l’Organisation des Nations unies. Il compromet également la paix et la sécurité, l’exercice des droits de l’Homme et le développement. «Aucun pays, ni aucune région n’est à l’abri de ses effets», souligne-t-il avant d’ajouter que de multiples initiatives ont été prises par les Etats pour évaluer les raisons structurelles et conjoncturelles pouvant constituer un terreau fertile pour l’expansion de l’extrémisme violent afin d’y apporter des remèdes inclusifs.
Durant trois journées de travaux et de réflexions, les participants vont échanger sur les objectifs atteints, les résultats engrangés et les enseignements tirés des différentes expériences, mais également partager les pratiques innovantes et créatives et, enfin envisager les perspectives qui se présentent aux Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en matière de prévention de l’extrémisme violent(PEV) pouvant conduire au terrorisme. Pour le Général de Brigade Jean Diémé, l'extrémisme violent se nourrit de la haine de celui qui est différent par la pensée, par la croyance ou par la pratique de celle-ci, mais aussi de la rumination de frustrations liées à des événements ou des situations dont le cours lui échappe ou lui est imposé. Mais il se fonde parfois sur la volonté délibérée de subvertir les dogmes des religions dites révélées pour justifier la malveillance, le banditisme, le crime transnational organisé, en les couvrant, à dessein et de manière opportune, du manteau supposé immaculé du fondamentalisme.
Jean Antoine Diouf : «l’apparition de nouveaux enjeux a renforcé la complexité des défis sécuritaires»
Venu représenter Me Aïssata Tall Sall, le directeur de cabinet de la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rappelé la nécessité d’agir face au basculement de l’épicentre du terrorisme mondial en Afrique occidentale et centrale.
Selon Jean Antoine Diouf, les Etats les plus touchés peinent à mettre en œuvre des solutions adaptées, et l’apparition de nouveaux enjeux a renforcé la complexité des défis sécuritaires. Il s’agit notamment du changement climatique avec ses impacts sur la sécurité alimentaire, mais aussi du développement fulgurant et non maîtrisé des réseaux sociaux devenus une fabrique massive de fake-news.
Dans un tel contexte, la prévention de l’extrémisme, plus qu’une option parmi d’autres, devient, selon à ses yeux, une nécessité vitale et une question de survie. Ainsi, il estime que la solidarité des partenaires internationaux peut se révéler décisive dans les secteurs technologique et financier, notamment en cohérence avec les priorités des pays africains dans le domaine de la sécurité. A cette occasion, il invite la Communauté internationale à ne point pas baisser la garde contre le terrorisme au moment où l’emprise des groupes extrémistes s’accroît.
L’As
L’Afrique fait de plus en plus face à la menace terroriste qui a fini d’étendre ses tentacules à l’échelle planétaire. En effet, la violence en Afrique de l’Ouest, au Sahel et en Afrique centrale n’a pas diminué depuis que le Secrétaire général des Nations unies a lancé son plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent, en 2015. Au contraire! Non seulement, le niveau de violence n’a pas décru, mais le phénomène de l’extrémisme violent a connu une expansion géographique vers les Etats côtiers.
Forts de ce constat, Unowas, en partenariat avec le Dfae de Suisse et le Cheds ont décidé de réfléchir ensemble sur les mécanismes de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ainsi, des représentants de gouvernements ou d’institutions internationales, élus, représentants des Forces de défense et de sécurité, membres de la société civile, chefs religieux et traditionnels, chercheurs partager leurs expériences sur les réalités et perspectives de l’extrémisme violent. Selon le directeur général du Cheds, l’extrémisme violent porte gravement atteinte aux buts et principes de l’Organisation des Nations unies. Il compromet également la paix et la sécurité, l’exercice des droits de l’Homme et le développement. «Aucun pays, ni aucune région n’est à l’abri de ses effets», souligne-t-il avant d’ajouter que de multiples initiatives ont été prises par les Etats pour évaluer les raisons structurelles et conjoncturelles pouvant constituer un terreau fertile pour l’expansion de l’extrémisme violent afin d’y apporter des remèdes inclusifs.
Durant trois journées de travaux et de réflexions, les participants vont échanger sur les objectifs atteints, les résultats engrangés et les enseignements tirés des différentes expériences, mais également partager les pratiques innovantes et créatives et, enfin envisager les perspectives qui se présentent aux Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en matière de prévention de l’extrémisme violent(PEV) pouvant conduire au terrorisme. Pour le Général de Brigade Jean Diémé, l'extrémisme violent se nourrit de la haine de celui qui est différent par la pensée, par la croyance ou par la pratique de celle-ci, mais aussi de la rumination de frustrations liées à des événements ou des situations dont le cours lui échappe ou lui est imposé. Mais il se fonde parfois sur la volonté délibérée de subvertir les dogmes des religions dites révélées pour justifier la malveillance, le banditisme, le crime transnational organisé, en les couvrant, à dessein et de manière opportune, du manteau supposé immaculé du fondamentalisme.
Jean Antoine Diouf : «l’apparition de nouveaux enjeux a renforcé la complexité des défis sécuritaires»
Venu représenter Me Aïssata Tall Sall, le directeur de cabinet de la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rappelé la nécessité d’agir face au basculement de l’épicentre du terrorisme mondial en Afrique occidentale et centrale.
Selon Jean Antoine Diouf, les Etats les plus touchés peinent à mettre en œuvre des solutions adaptées, et l’apparition de nouveaux enjeux a renforcé la complexité des défis sécuritaires. Il s’agit notamment du changement climatique avec ses impacts sur la sécurité alimentaire, mais aussi du développement fulgurant et non maîtrisé des réseaux sociaux devenus une fabrique massive de fake-news.
Dans un tel contexte, la prévention de l’extrémisme, plus qu’une option parmi d’autres, devient, selon à ses yeux, une nécessité vitale et une question de survie. Ainsi, il estime que la solidarité des partenaires internationaux peut se révéler décisive dans les secteurs technologique et financier, notamment en cohérence avec les priorités des pays africains dans le domaine de la sécurité. A cette occasion, il invite la Communauté internationale à ne point pas baisser la garde contre le terrorisme au moment où l’emprise des groupes extrémistes s’accroît.
L’As