Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (FAISE) , a activement participé aux activités du 1er forum de l’investissement et de l’habitat de la diaspora en Espagne précisément à Guissona. Mr Sadikh Mbaye, son responsable administratif et financier a accepté, lors de cet entretien, de revenir sur les mécanismes du Faise y compris sur les problèmes liés au remboursement des crédits consentis. A l’en croire, des mesures coercitives sont désormais prises pour contraindre, les sénégalais et sénégalaises, à rembourser l’argent public.
Qu’est ce qui justifie votre présence à ce forum ?
Nous avons été invités à ce forum dans le cadre de l’investissement et la promotion de l’habitat particulièrement à Guissona. Donc, le Faise vient ici pour montrer les opportunités que le gouvernement du Sénégal a mis en place dans le cadre de la familiarisation des procédures d’investissement au Sénégal en ce qui concerne les sénégalais de l’extérieur. Il était question de faire une présentation qui montre les deux lignes de financement qu’offre le Faise. Il s’agit du financement des femmes de la diaspora (FFD) et celui des sénégalais de l’extérieur. S’agissant des femmes de la diaspora, leur financement est effectué au niveau des ambassades et consulats grâce à un comité de pilotage présidé par le consul ou l’ambassadeur. Les montants avoisinent 5 millions. Donc, ces fonds sont remboursables sur une durée de 5 ans. Pour ces financements, il y a un différé de 6 mois et un taux d’intérêt de 6% car les banques partenaires interviennent dans le processus. Pour ce qui concerne les femmes de la diaspora elles bénéficient d’une ligne de financement d’un milliard. Concernant les sénégalais de l’extérieur dont les projets sont déposés au Sénégal. Rien que pour les journées du 20 et 21 juillet derniers, le comité de sélection a approuvé un financement de 186 projets à hauteur de 800 millions. Et très bientôt, une cérémonie de remise de chèques sera organisée afin de permettre à ces bénéficiaires de pouvoir démarrer leurs activités. Il était question de partager ses informations avec les compatriotes qui vivent à l’étranger particulièrement à Guissona. Il s’agit d’informer et de sensibiliser nos compatriotes qui ont besoin d’informations mais qui ne savent pas comment faire. Notre rôle est d’éclairer sur les potentialités offertes aux sénégalais de l’extérieur.
Lors de votre intervention à ce forum, vous avez évoqué des problèmes de remboursement des prêts, qu’en est-il réellement ?
J’ai évoqué que lors de la journée du 14 juin 2016 au Teroubi, il était question de discuter autour d’un atelier sur la sécurisation des financements parce que des difficultés liées au remboursement existent. Ceci est dû à un dispositif qui n’est pas très fiable que nous avons trouvé sur place, mais que nous nous efforçons d’améliorer. Je parlais de dépôt à terme (DAT) Au niveau de la banque qui fait que s’il y a un manquement en termes de remboursement, la banque puise directement sur le DAT.
Je parlais tantôt de manque de garantie comme hypothèque qui fait qu’il y a un contraste, aucun moyen qui permet au Faise d’entrer en contact directement avec les bénéficiaires pour pouvoir recouvrer l’argent public. Voilà un peu les mécanismes qui sont là et au cours de cette journée du 14 juin, l’ensemble des acteurs qui tournent autour de ce financement se sont prononcés sur les voies et moyens à explorer pour vraiment permettre au Faise d’atteindre son objectif qui était de faire de ce fonds, un fonds revolving qui permet à chaque bénéficiaire d’avoir de l’argent et de rembourser pour que les autres puissent en bénéficier.
Que va faire le Faise face aux bénéficiaires récalcitrants ?
Le Faise a fait un rapport déposé sur la table de l’autorité. Des propositions ont été faites et vont dans le sens d’utiliser les voies et moyens légaux pour contraindre les gens à rembourser parce que c’est de l’argent public, l’argent du contribuable.
Quels sont vos messages pour la diaspora ?
Au nom du président de la République Macky Sall, de Madame Nata Samb Mbacké administrateur du Faise que je représente à ce forum, je pense que la meilleure manière de préserver ce fonds, c’est que les bénéficiaires, de crédits puissent rembourser correctement pour que les projets actuellement à l’étude puissent être financés. Seul le remboursement peut permettre d’avoir un bon taux de refinancement. Par ailleurs la subvention de l’Etat a également besoin d’être augmentée face aux nombreuses requêtes.
Jamil Thiam, envoyé spécial Barcelone wabitimrew.com
Qu’est ce qui justifie votre présence à ce forum ?
Nous avons été invités à ce forum dans le cadre de l’investissement et la promotion de l’habitat particulièrement à Guissona. Donc, le Faise vient ici pour montrer les opportunités que le gouvernement du Sénégal a mis en place dans le cadre de la familiarisation des procédures d’investissement au Sénégal en ce qui concerne les sénégalais de l’extérieur. Il était question de faire une présentation qui montre les deux lignes de financement qu’offre le Faise. Il s’agit du financement des femmes de la diaspora (FFD) et celui des sénégalais de l’extérieur. S’agissant des femmes de la diaspora, leur financement est effectué au niveau des ambassades et consulats grâce à un comité de pilotage présidé par le consul ou l’ambassadeur. Les montants avoisinent 5 millions. Donc, ces fonds sont remboursables sur une durée de 5 ans. Pour ces financements, il y a un différé de 6 mois et un taux d’intérêt de 6% car les banques partenaires interviennent dans le processus. Pour ce qui concerne les femmes de la diaspora elles bénéficient d’une ligne de financement d’un milliard. Concernant les sénégalais de l’extérieur dont les projets sont déposés au Sénégal. Rien que pour les journées du 20 et 21 juillet derniers, le comité de sélection a approuvé un financement de 186 projets à hauteur de 800 millions. Et très bientôt, une cérémonie de remise de chèques sera organisée afin de permettre à ces bénéficiaires de pouvoir démarrer leurs activités. Il était question de partager ses informations avec les compatriotes qui vivent à l’étranger particulièrement à Guissona. Il s’agit d’informer et de sensibiliser nos compatriotes qui ont besoin d’informations mais qui ne savent pas comment faire. Notre rôle est d’éclairer sur les potentialités offertes aux sénégalais de l’extérieur.
Lors de votre intervention à ce forum, vous avez évoqué des problèmes de remboursement des prêts, qu’en est-il réellement ?
J’ai évoqué que lors de la journée du 14 juin 2016 au Teroubi, il était question de discuter autour d’un atelier sur la sécurisation des financements parce que des difficultés liées au remboursement existent. Ceci est dû à un dispositif qui n’est pas très fiable que nous avons trouvé sur place, mais que nous nous efforçons d’améliorer. Je parlais de dépôt à terme (DAT) Au niveau de la banque qui fait que s’il y a un manquement en termes de remboursement, la banque puise directement sur le DAT.
Je parlais tantôt de manque de garantie comme hypothèque qui fait qu’il y a un contraste, aucun moyen qui permet au Faise d’entrer en contact directement avec les bénéficiaires pour pouvoir recouvrer l’argent public. Voilà un peu les mécanismes qui sont là et au cours de cette journée du 14 juin, l’ensemble des acteurs qui tournent autour de ce financement se sont prononcés sur les voies et moyens à explorer pour vraiment permettre au Faise d’atteindre son objectif qui était de faire de ce fonds, un fonds revolving qui permet à chaque bénéficiaire d’avoir de l’argent et de rembourser pour que les autres puissent en bénéficier.
Que va faire le Faise face aux bénéficiaires récalcitrants ?
Le Faise a fait un rapport déposé sur la table de l’autorité. Des propositions ont été faites et vont dans le sens d’utiliser les voies et moyens légaux pour contraindre les gens à rembourser parce que c’est de l’argent public, l’argent du contribuable.
Quels sont vos messages pour la diaspora ?
Au nom du président de la République Macky Sall, de Madame Nata Samb Mbacké administrateur du Faise que je représente à ce forum, je pense que la meilleure manière de préserver ce fonds, c’est que les bénéficiaires, de crédits puissent rembourser correctement pour que les projets actuellement à l’étude puissent être financés. Seul le remboursement peut permettre d’avoir un bon taux de refinancement. Par ailleurs la subvention de l’Etat a également besoin d’être augmentée face aux nombreuses requêtes.
Jamil Thiam, envoyé spécial Barcelone wabitimrew.com