C’est dans ce cadre qu’une étude a été sollicitée par Enda Pronat avec l’appui de L’Ong Heks-Eper, Acces et Fapd sur : «L’évolution des enjeux fonciers et les politiques publiques régissant la gestion de terres dans la zone d’intervention du projet.»
Laquelle étude a démontré qu’avec l’installation de ces grands projets de l’Etat, il y a un risque de disparition des activités agro-silvo-pas¬torales, indique Dr Alpha Bâ. Ce d’autant plus que, estime l’enseignant-chercheur à l’Eco¬le nationale supérieure de l’agriculture (Ensa) de l’Univer¬sité Iba Der Thiam de Thiès (Uidt), qui faisait hier une restitution de l’étude devant les populations impactées, «les réserves sont très minimes dans la zone. Et quand vous prenez le Plan national d’aménagement du territoire, les activités agro-silvo-pastorales sont classées en quatrième priorité par l’Etat dans la zone. Donc il y a d’autres priorités».
Les activités agro-silvo-pastorales menacées
En clair, poursuit le sociologue, «ce n’est pas une priorité pour l’Etat». Or argumente-t-il, «dans des pays comme le Sénégal, plus de 60% de nos populations dépendent de l’activité du secteur primaire, donc de l’agriculture. Il est important, comme nous n’avons pas un secteur tertiaire ou industriel très développé, de préserver ces secteurs comme l’agriculture. Sinon ce qui risque de se passer c’est que tous les producteurs de la zone risquent de se retrouver sans terre pour produire». Ce qui constitue un danger «pour l’agglomération de Dakar qui consomme 80% des légumes qui proviennent de cette zone».
Pour simplement dire, selon Dr Bâ, «il faut penser de manière structurelle et préserver ces activités-là pour l’intérêt des producteurs de la zone mais aussi pour des questions de sécurité sanitaire pour ceux qui sont à Dakar et environs».
Revenant sur l’étude sur l’évolution des enjeux fonciers et les politiques publiques régissant la gestion de terres qui entre dans le cadre du projet «sécurisation du patrimoine foncier des communes de Diender, Cayar, Keur Moussa, Yenne, Diass, Sindia et Popenguine Ndayanne», Dr Alpha Ba note :
«Ce qui est sorti de l’étude c’est qu’actuellement on a des projets comme des lignes à haute tension. Et souvent quand ces lignes sont mises en place, les gens ne voient pas trop l’impact, mais quand on les étale sur la longueur, on voit qu’elles sont des lignes avec les servitudes de sécurité qui peuvent avoir un impact foncier dans des zones où les réserves foncières ne sont pas importantes.»
Aussi, «avec l’arrivé du gaz et du pétrole, il y a possibilité de construire des pipelines qui pourraient exister dans la zone et qui peuvent avoir un impact». Et ceci sans compter, «les petits projets structurants qui seront mis sur place à côté de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), mais également l’Etat qui envisage de développer l’exploitation minière dans la zone et de mettre beaucoup de projets de logements».
Le spécialiste de conclure : «Ce sont tous ces projets-là que nous avons estimé partager avec les populations, pour les informer pour qu’elles puissent se préparer par rapport à tout ce que l’Etat envisage dans la zone. Ainsi pour voir avec elles les actions à mettre sur place pour atténuer les effets négatifs.»
Le Quotidien.sn
Laquelle étude a démontré qu’avec l’installation de ces grands projets de l’Etat, il y a un risque de disparition des activités agro-silvo-pas¬torales, indique Dr Alpha Bâ. Ce d’autant plus que, estime l’enseignant-chercheur à l’Eco¬le nationale supérieure de l’agriculture (Ensa) de l’Univer¬sité Iba Der Thiam de Thiès (Uidt), qui faisait hier une restitution de l’étude devant les populations impactées, «les réserves sont très minimes dans la zone. Et quand vous prenez le Plan national d’aménagement du territoire, les activités agro-silvo-pastorales sont classées en quatrième priorité par l’Etat dans la zone. Donc il y a d’autres priorités».
Les activités agro-silvo-pastorales menacées
En clair, poursuit le sociologue, «ce n’est pas une priorité pour l’Etat». Or argumente-t-il, «dans des pays comme le Sénégal, plus de 60% de nos populations dépendent de l’activité du secteur primaire, donc de l’agriculture. Il est important, comme nous n’avons pas un secteur tertiaire ou industriel très développé, de préserver ces secteurs comme l’agriculture. Sinon ce qui risque de se passer c’est que tous les producteurs de la zone risquent de se retrouver sans terre pour produire». Ce qui constitue un danger «pour l’agglomération de Dakar qui consomme 80% des légumes qui proviennent de cette zone».
Pour simplement dire, selon Dr Bâ, «il faut penser de manière structurelle et préserver ces activités-là pour l’intérêt des producteurs de la zone mais aussi pour des questions de sécurité sanitaire pour ceux qui sont à Dakar et environs».
Revenant sur l’étude sur l’évolution des enjeux fonciers et les politiques publiques régissant la gestion de terres qui entre dans le cadre du projet «sécurisation du patrimoine foncier des communes de Diender, Cayar, Keur Moussa, Yenne, Diass, Sindia et Popenguine Ndayanne», Dr Alpha Ba note :
«Ce qui est sorti de l’étude c’est qu’actuellement on a des projets comme des lignes à haute tension. Et souvent quand ces lignes sont mises en place, les gens ne voient pas trop l’impact, mais quand on les étale sur la longueur, on voit qu’elles sont des lignes avec les servitudes de sécurité qui peuvent avoir un impact foncier dans des zones où les réserves foncières ne sont pas importantes.»
Aussi, «avec l’arrivé du gaz et du pétrole, il y a possibilité de construire des pipelines qui pourraient exister dans la zone et qui peuvent avoir un impact». Et ceci sans compter, «les petits projets structurants qui seront mis sur place à côté de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), mais également l’Etat qui envisage de développer l’exploitation minière dans la zone et de mettre beaucoup de projets de logements».
Le spécialiste de conclure : «Ce sont tous ces projets-là que nous avons estimé partager avec les populations, pour les informer pour qu’elles puissent se préparer par rapport à tout ce que l’Etat envisage dans la zone. Ainsi pour voir avec elles les actions à mettre sur place pour atténuer les effets négatifs.»
Le Quotidien.sn