Dans l’histoire politique de la Gambie, il n’y a jamais eu autant de candidatures déposées par des aspirants à une élection présidentielle. Première femme à concrétiser son ambition d’occuper le premier poste de l’Exécutif gambien, Marie Sock, une dame d’affaires, a déposé son dossier. Tout comme une dizaine d’autres candidats, Marie Sock est une indépendante.
Si leur candidature est confirmée par la commission électorale, Adama Barrow va affronter d’anciens alliés qui l'ont aidé à battre Yahya Jammeh en 2016. Parmi ces derniers, il y a le chef de file de l'UDP, Ousainou Darboe, celui-là même qui a initié à la chose politique, le président Adama Barrow. Devenu ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Barrow en février 2017, puis vice-président à la suite d’un remaniement ministériel en juin 2018, Ousainou Darboe fut limogé en mars 2019 du gouvernement.
Depuis lors, Darboe est devenu l’opposant le plus radical au régime d’Adama Barrow.
D'autres candidats à la candidature présentent des profils assez divers. Il y a, pêle-mêle, Essa Faal, l’ancien Procureur spécial de la Commission Vérité et Réconciliation de Gambie, Bankole Ahadzie, un rastaman et informaticien, partisan de la légalisation de la marijuana, Lamin Sutu Bojang, un ancien général de l'armée gambienne sous Yahya Jammeh, des hommes d'affaires comme Alieu Sowe et Sheikh Matarr Nyang, des avocats comme l’ancien ministre de la Justice Sheikh Tijan Hydara, en fonction au moment de l’assassinat du journaliste Deyda Hydara en décembre 2004, ou encore le docteur Ismaila Ceesay, un professeur de sciences politiques à l’université de Gambie.
La commission électorale va faire le tri de tous les dossiers de candidature soumis, en s'appuyant sur la loi électorale gambienne. Elle publiera une liste définitive des candidats retenus pour la Présidentielle, dès ce samedi. La campagne électorale démarre le mardi 9 novembre.
La Présidentielle, prévue le 4 décembre prochain, sera la première élection du genre, après la chute, en 2016, de l'ancien président Yahya Jammeh qui a régné sur la Gambie pendant 22 ans. La Gambie n'a jamais connu un transfert en douceur du pouvoir. Le premier président du pays, Dawda Jawara, a été renversé en 1994 par un coup d'Etat qui porta au pouvoir Yahya Jammeh. Ce dernier a été forcé de quitter le pouvoir en 2017, par les forces militaires de la CEDEAO, après avoir perdu l’élection présidentielle en faveur d'Adama Barrow, qui remet son mandat en jeu, le 4 décembre.
EnQuête
Si leur candidature est confirmée par la commission électorale, Adama Barrow va affronter d’anciens alliés qui l'ont aidé à battre Yahya Jammeh en 2016. Parmi ces derniers, il y a le chef de file de l'UDP, Ousainou Darboe, celui-là même qui a initié à la chose politique, le président Adama Barrow. Devenu ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Barrow en février 2017, puis vice-président à la suite d’un remaniement ministériel en juin 2018, Ousainou Darboe fut limogé en mars 2019 du gouvernement.
Depuis lors, Darboe est devenu l’opposant le plus radical au régime d’Adama Barrow.
D'autres candidats à la candidature présentent des profils assez divers. Il y a, pêle-mêle, Essa Faal, l’ancien Procureur spécial de la Commission Vérité et Réconciliation de Gambie, Bankole Ahadzie, un rastaman et informaticien, partisan de la légalisation de la marijuana, Lamin Sutu Bojang, un ancien général de l'armée gambienne sous Yahya Jammeh, des hommes d'affaires comme Alieu Sowe et Sheikh Matarr Nyang, des avocats comme l’ancien ministre de la Justice Sheikh Tijan Hydara, en fonction au moment de l’assassinat du journaliste Deyda Hydara en décembre 2004, ou encore le docteur Ismaila Ceesay, un professeur de sciences politiques à l’université de Gambie.
La commission électorale va faire le tri de tous les dossiers de candidature soumis, en s'appuyant sur la loi électorale gambienne. Elle publiera une liste définitive des candidats retenus pour la Présidentielle, dès ce samedi. La campagne électorale démarre le mardi 9 novembre.
La Présidentielle, prévue le 4 décembre prochain, sera la première élection du genre, après la chute, en 2016, de l'ancien président Yahya Jammeh qui a régné sur la Gambie pendant 22 ans. La Gambie n'a jamais connu un transfert en douceur du pouvoir. Le premier président du pays, Dawda Jawara, a été renversé en 1994 par un coup d'Etat qui porta au pouvoir Yahya Jammeh. Ce dernier a été forcé de quitter le pouvoir en 2017, par les forces militaires de la CEDEAO, après avoir perdu l’élection présidentielle en faveur d'Adama Barrow, qui remet son mandat en jeu, le 4 décembre.
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