Venu inaugurer le nouveau siège de la Sonatel, le jeudi dernier, le chef de l’État a saisi l’occasion, de la présence dans la tribune des invités, du secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leity Ka, pour poser encore un geste politique fort. En effet, dans son allocution, Macky Sall, candidat à sa propre succession pour un deuxième mandat, a invité le leader de l’Urd à rejoindre la barque présidentielle. «Mon ami Djibo ! Tu es maintenant dans l’opposition. C’est dommage. Mais bon, je vais venir te voir pour ta contribution, tes réflexions, tes idées pour faire avancer le Sénégal», dixit le président de l’Alliance pour la République (Apr). Ce geste du chef de l’État qui intervient dans un contexte politique, marqué par plusieurs remous au sein de la classe politique, traduit encore, une fois de plus, la détermination du président de l’Alliance pour République (Apr), à manœuvre pour obtenir un deuxième mandat à la tête du pays. Cette volonté se matérialise par les efforts que Macky Sall déploie, non seulement pour conserver intacte la coalition Benno bokk yakaar (Bby) mais aussi pour maintenir le plus longtemps possible dans cette coalition les partis aux ambitions présidentielles comme le Parti socialiste (Ps).
La carte du maintien de BBY
Arrivé au pouvoir avec un score de 65% devant le président sortant, me Abdoulaye Wade par l’entremise de la coalition Benno bokk yakaar (Bby), le président Macky Sall est, aujourd’hui, plus que jamais déterminé à maintenir cette alliance autour de sa personne, du moins jusqu’à la prochaine présidentielle. En bon stratège politique, Macky Sall est conscient qu’une dislocation prématurée de Bby pourrait lui être très fatale dans la mesure où, il pourrait se retrouver contre tous. C’est dans ce sens qu’il faut inscrire ses manoeuvrer dont certaines à l’encontre même de son propre camp. Ce fut le cas, lors de la polémique qui a opposé ses partisans et les camarades d’Ousmane Tanor Dieng, suite à l’annonce de la présentation d’un candidat du Parti socialiste lors de la prochaine présidentielle. Pour taire les querelles, le chef de l’État avait lancé un appel à l’ordre à ses partisans tout en plaidant pour le respect de la liberté d’opinion au sein de Bby.
A cela s’ajoute également, la rencontre d’échange et de clarification avec Mamadou Ndoye, secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld), suite au changement intervenu dans le cabinet du Ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Télé services de l’État, Khoudia Mbaye. Toujours dans ce chapitre des moyens déployés par le chef de l’État pour maintenir Bby, on peut citer l’audience qu’il a accordée à Amath Dansokho président d’honneur du Pit. Qui faisait objet d’attaques de la part des militants de l’Apr, suite à sa sortie dans les colonnes du journal l’Observateur le week end dernier dans laquelle, il soutenait que le pays est en danger. Toutefois, la disponibilité de Macky Sall envers ses alliées ne s’arrête pas là, les informations font état de sa volonté de ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale à cinq ans. Si cette décision est avérée, il s’agit là d’un gage de loyauté du leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), fidèle parmi les fidèles aux présidents.
La carte de l'opposition
Toujours, dans cette marche vers un second mandat lors de la prochaine présidentielle, Macky Sall n’a pas seulement en ligne de mire le maintien autour de sa personne les partis membres de la coalition Bby. En effet, outre les efforts déployés en vue de maintenir cette coalition, Macky Sall travaille aussi à briser considérablement les forces de nuisance des partis d’opposition. Cela se traduit aujourd’hui par la réduction au silence du Pds suite à l’activation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), mais aussi à l’emprisonnement de la plupart de ses virulents militants dont, Me Amadou Sall et Toussaint Manga. À cela s’ajoute la carte du débauchage des responsables de l’opposition. Et c’est dans ce cadre qu’il faut d’ailleurs inscrire la main qu’il a tendue au leader de l’Urd, Djibo Ka dont le parti est non seulement membre du front patriotique pour la défense de la République mais aussi un des initiateur du projet de regroupe de l’opposition avec le Rewmi d’Idrissa Seck et l’Ucs de Baldé pour ne citer que ceux-là.
Sud Quotidien
La carte du maintien de BBY
Arrivé au pouvoir avec un score de 65% devant le président sortant, me Abdoulaye Wade par l’entremise de la coalition Benno bokk yakaar (Bby), le président Macky Sall est, aujourd’hui, plus que jamais déterminé à maintenir cette alliance autour de sa personne, du moins jusqu’à la prochaine présidentielle. En bon stratège politique, Macky Sall est conscient qu’une dislocation prématurée de Bby pourrait lui être très fatale dans la mesure où, il pourrait se retrouver contre tous. C’est dans ce sens qu’il faut inscrire ses manoeuvrer dont certaines à l’encontre même de son propre camp. Ce fut le cas, lors de la polémique qui a opposé ses partisans et les camarades d’Ousmane Tanor Dieng, suite à l’annonce de la présentation d’un candidat du Parti socialiste lors de la prochaine présidentielle. Pour taire les querelles, le chef de l’État avait lancé un appel à l’ordre à ses partisans tout en plaidant pour le respect de la liberté d’opinion au sein de Bby.
A cela s’ajoute également, la rencontre d’échange et de clarification avec Mamadou Ndoye, secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld), suite au changement intervenu dans le cabinet du Ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Télé services de l’État, Khoudia Mbaye. Toujours dans ce chapitre des moyens déployés par le chef de l’État pour maintenir Bby, on peut citer l’audience qu’il a accordée à Amath Dansokho président d’honneur du Pit. Qui faisait objet d’attaques de la part des militants de l’Apr, suite à sa sortie dans les colonnes du journal l’Observateur le week end dernier dans laquelle, il soutenait que le pays est en danger. Toutefois, la disponibilité de Macky Sall envers ses alliées ne s’arrête pas là, les informations font état de sa volonté de ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale à cinq ans. Si cette décision est avérée, il s’agit là d’un gage de loyauté du leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), fidèle parmi les fidèles aux présidents.
La carte de l'opposition
Toujours, dans cette marche vers un second mandat lors de la prochaine présidentielle, Macky Sall n’a pas seulement en ligne de mire le maintien autour de sa personne les partis membres de la coalition Bby. En effet, outre les efforts déployés en vue de maintenir cette coalition, Macky Sall travaille aussi à briser considérablement les forces de nuisance des partis d’opposition. Cela se traduit aujourd’hui par la réduction au silence du Pds suite à l’activation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), mais aussi à l’emprisonnement de la plupart de ses virulents militants dont, Me Amadou Sall et Toussaint Manga. À cela s’ajoute la carte du débauchage des responsables de l’opposition. Et c’est dans ce cadre qu’il faut d’ailleurs inscrire la main qu’il a tendue au leader de l’Urd, Djibo Ka dont le parti est non seulement membre du front patriotique pour la défense de la République mais aussi un des initiateur du projet de regroupe de l’opposition avec le Rewmi d’Idrissa Seck et l’Ucs de Baldé pour ne citer que ceux-là.
Sud Quotidien