« Il (Abdoulaye Wade) nous a inspirés sur les valeurs du libéralisme. Premier à embrasser la voie du libéralisme à une époque où l’idéologie dominante était plutôt marxiste-léniniste et socialiste en Afrique, Abdoulaye Wade a osé. Nous sommes les héritiers de ce libéralisme, et je le salue. » Cette déclaration est du chef de l’Etat Macky Sall. Il s’exprimait ainsi lors du Sommet RENEWPAC (Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean), qui s’est ouverte le 3 décembre dernier, à Dakar. Une initiative du groupe Renew Europe au Parlement européen, pour rendre une nouvelle fois, hommage au troisième Président du Sénégal indépendant.
Au cours de la rencontre, Gilbert Noël Ouédraogo, président du réseau libéral africain, a également qualifié Me Abdoulaye, de « père du libéralisme africain », ajoutant tenir à « remercier le Président Macky Sall pour son engagement en faveur de l’essor des valeurs libérales en Afrique et dans le monde ». En prévision de la présidentielle de février 2024, Gilbert Ouédraogo a appelé les libéraux à la solidarité : « Vous avez eu le pouvoir depuis quelques décennies, et vous avez l’opportunité de le maintenir. Cela dépend de vous. Unissez-vous pour que les libéraux restent au pouvoir».
D'après le journal "Point Actu", cet appel de Gilbert Ouédraogo semble avoir commencé à faire son chemin depuis bien des mois. Qui, en effet, se souvient d’attaques des militants de l’Alliance pour la République contre le Parti démocratique sénégalais ? Sans doute, personne, car depuis bien des temps, proches de Macky Sall et libéraux du PDS entretiennent des rapports plutôt corrects. Comme en témoigne l’attitude des députés libéraux vis-à -vis de la majorité présidentielle. Toutes les initiatives de l’opposition tendant à mettre en difficulté le pouvoir, rencontrent l’opposition systématique du groupe libéral.
Pourtant, ce groupe libéral a dû se bâtir grâce en grande partie, à l’apport de Yewwi Askan Wi, auquel il s’était allié aux éLgislatives. Juste après cette rencontre des libéraux à Dakar, Macky Sall s’est envolé pour Doha. Là , officiellement, le président de la République participe au Doha Forum qui se tient au Qatar. Dans ce pays où réside Karim Wade depuis quelque huit ans, une visite du chef de l’Etat réveille toujours des soupçons fondés. A deux mois et demi du premier tour de la présidentielle et dans un contexte d’apaisement entre l’APR et le PDS, l’idée de retrouvailles de la grande famille libérale qui rêve encore de tenir le pays, pour encore 50 ans, comme disait Abdoulaye Wade, fait son chemin. Cette idée est loin d’être saugrenue au regard de nombre d’observateurs.
La coalition Benno Bokk Yakaar a, certes, choisi Amadou Bâ comme candidat, mais des critiques récurrentes contre le candidat Bâ ne cessent de mettre en doute ses capacités à conduire BBY vers la victoire. D’aucuns vont jusqu’à caresser l’idée d’une candidature de Karim Wade, « apte » pour eux, à porter le flambeau de la grande famille libérale. Est-ce pour cette raison que le chef de l’Etat du haut de la tribune de la rencontre des libéraux à Dakar, avait invité à tenir compte des « vieilles et des nouvelles amitiés ». La coalition Benno, au pouvoir, regroupe, en effet, des familles politiques aux référentiels idéologiques différents, voire opposés. Libéraux, socialistes, communistes et autres, composent cette coalition.
Pour amener toutes les composantes à faire bloc derrière un candidat à la bannière libérale, il faut, sans doute, « cette mise à jour » et « ce nouveau logiciel » auquel a appelé Macky Sall. Reste alors une difficulté à surmonter. Il s’agit de l’adversité entre Idrissa Seck et la famille Wade. Au cours de la conférence de presse où il déclarait sa candidature, Idrissa Seck a fait remonter des souvenirs de l’époque où il était aux affaires aux côtés de Wade père et fils, qui ont ulcéré plus d’un libéral. Macky Sall parviendra-t-il à fermer cette plaie ? La question reste entière, même si le nouvel hommage rendu à Me Wade, augure d’un rapprochement décisif à quelques petites semaines du premier tour de la présidentielle. Proche du président Abdou Diouf, prédécesseur de Wade, Macky Sall soigne à merveille sa proximité avec Me Wade.
Au cours de la rencontre, Gilbert Noël Ouédraogo, président du réseau libéral africain, a également qualifié Me Abdoulaye, de « père du libéralisme africain », ajoutant tenir à « remercier le Président Macky Sall pour son engagement en faveur de l’essor des valeurs libérales en Afrique et dans le monde ». En prévision de la présidentielle de février 2024, Gilbert Ouédraogo a appelé les libéraux à la solidarité : « Vous avez eu le pouvoir depuis quelques décennies, et vous avez l’opportunité de le maintenir. Cela dépend de vous. Unissez-vous pour que les libéraux restent au pouvoir».
D'après le journal "Point Actu", cet appel de Gilbert Ouédraogo semble avoir commencé à faire son chemin depuis bien des mois. Qui, en effet, se souvient d’attaques des militants de l’Alliance pour la République contre le Parti démocratique sénégalais ? Sans doute, personne, car depuis bien des temps, proches de Macky Sall et libéraux du PDS entretiennent des rapports plutôt corrects. Comme en témoigne l’attitude des députés libéraux vis-à -vis de la majorité présidentielle. Toutes les initiatives de l’opposition tendant à mettre en difficulté le pouvoir, rencontrent l’opposition systématique du groupe libéral.
Pourtant, ce groupe libéral a dû se bâtir grâce en grande partie, à l’apport de Yewwi Askan Wi, auquel il s’était allié aux éLgislatives. Juste après cette rencontre des libéraux à Dakar, Macky Sall s’est envolé pour Doha. Là , officiellement, le président de la République participe au Doha Forum qui se tient au Qatar. Dans ce pays où réside Karim Wade depuis quelque huit ans, une visite du chef de l’Etat réveille toujours des soupçons fondés. A deux mois et demi du premier tour de la présidentielle et dans un contexte d’apaisement entre l’APR et le PDS, l’idée de retrouvailles de la grande famille libérale qui rêve encore de tenir le pays, pour encore 50 ans, comme disait Abdoulaye Wade, fait son chemin. Cette idée est loin d’être saugrenue au regard de nombre d’observateurs.
La coalition Benno Bokk Yakaar a, certes, choisi Amadou Bâ comme candidat, mais des critiques récurrentes contre le candidat Bâ ne cessent de mettre en doute ses capacités à conduire BBY vers la victoire. D’aucuns vont jusqu’à caresser l’idée d’une candidature de Karim Wade, « apte » pour eux, à porter le flambeau de la grande famille libérale. Est-ce pour cette raison que le chef de l’Etat du haut de la tribune de la rencontre des libéraux à Dakar, avait invité à tenir compte des « vieilles et des nouvelles amitiés ». La coalition Benno, au pouvoir, regroupe, en effet, des familles politiques aux référentiels idéologiques différents, voire opposés. Libéraux, socialistes, communistes et autres, composent cette coalition.
Pour amener toutes les composantes à faire bloc derrière un candidat à la bannière libérale, il faut, sans doute, « cette mise à jour » et « ce nouveau logiciel » auquel a appelé Macky Sall. Reste alors une difficulté à surmonter. Il s’agit de l’adversité entre Idrissa Seck et la famille Wade. Au cours de la conférence de presse où il déclarait sa candidature, Idrissa Seck a fait remonter des souvenirs de l’époque où il était aux affaires aux côtés de Wade père et fils, qui ont ulcéré plus d’un libéral. Macky Sall parviendra-t-il à fermer cette plaie ? La question reste entière, même si le nouvel hommage rendu à Me Wade, augure d’un rapprochement décisif à quelques petites semaines du premier tour de la présidentielle. Proche du président Abdou Diouf, prédécesseur de Wade, Macky Sall soigne à merveille sa proximité avec Me Wade.