Lorsqu'en 2000, à l'issue d'un congrès sans débat, Ousmane Tanto Dieng a été bombardé premier secrétaire du Parti socialiste, une vague de contestations était allée à l’encontre du choix du Président Abdou Diouf. Elle sera suivie de la démission de Moustapha Niasse et de Djibo Kâ.
.Le premier créa l’Alliance des forces de progrès (Afp), le second mit sur les fonts baptismaux l'Union pour le renouveau démocratique (Urd). La suite a été catastrophique pour le Parti socialiste, qui sera laminé à la présidentielle de 2000 par Abdoulaye Wade, qui avait l'avantage de canaliser les forces de l’opposition. Poussé au second tour, le Ps perdit l'élection.
Un 2e tour risque d'être fatal à la mouvance présidentielle
24 ans après, l'histoire est en train de se répéter avec l'Alliance pour la République (Apr), qui traverse la plus grave crise de son existence. Si en 2000, les capacités de nuisance de Moustapha Niasse et Djibo Kâ ont été négligées, elles ont pu peser sur la balance et faire chuter Abdou Diouf, qui ne s'attendait pas à une défaite.
Attention à la capacité de nuisance des contempteurs du choix d’Amadou Bâ
Dans l'establishment de l'Apr et de Benno Bokk Yakaar, l'on semble minimiser la rébellion contre le choix de Macky Sall. L'on doute du poids électoral d'un candidat qui, comme Mahammed Boun Abdallah Dionne, a été battu dans son propre quartier à Gossas ou d'un Mame Boye Diao, qui a gagné Kolda grâce à l'onction de Macky Sall, ou encore d'un Aly Ngouille Ndiaye lâché par les maires du département de Linguère, mais le jour du scrutin, la conséquence de leur candidature sera des voix de moins pour la coalition présidentielle.
Carte blanche a pourtant été donnée à Macky Sall de choisir le candidat de la mouvance présidentielle. L'idéal aurait été que la base choisisse le candidat, mais tant le Secrétariat national exécutif de l’Apr que la Conférence des leaders de Benno, ont acquiescé à la proposition de Macky Sall de choisir le candidat. On ne sait pas pourquoi après il y a contestation, mais ce qui est à craindre pour le camp de Macky Sall, avec cette situation, c’est l'affaiblissement qui peut mener à une défaite lourde de conséquences pour la mouvance présidentielle à cette présidentielle de 2024.
Tribune
.Le premier créa l’Alliance des forces de progrès (Afp), le second mit sur les fonts baptismaux l'Union pour le renouveau démocratique (Urd). La suite a été catastrophique pour le Parti socialiste, qui sera laminé à la présidentielle de 2000 par Abdoulaye Wade, qui avait l'avantage de canaliser les forces de l’opposition. Poussé au second tour, le Ps perdit l'élection.
Un 2e tour risque d'être fatal à la mouvance présidentielle
24 ans après, l'histoire est en train de se répéter avec l'Alliance pour la République (Apr), qui traverse la plus grave crise de son existence. Si en 2000, les capacités de nuisance de Moustapha Niasse et Djibo Kâ ont été négligées, elles ont pu peser sur la balance et faire chuter Abdou Diouf, qui ne s'attendait pas à une défaite.
Attention à la capacité de nuisance des contempteurs du choix d’Amadou Bâ
Dans l'establishment de l'Apr et de Benno Bokk Yakaar, l'on semble minimiser la rébellion contre le choix de Macky Sall. L'on doute du poids électoral d'un candidat qui, comme Mahammed Boun Abdallah Dionne, a été battu dans son propre quartier à Gossas ou d'un Mame Boye Diao, qui a gagné Kolda grâce à l'onction de Macky Sall, ou encore d'un Aly Ngouille Ndiaye lâché par les maires du département de Linguère, mais le jour du scrutin, la conséquence de leur candidature sera des voix de moins pour la coalition présidentielle.
Carte blanche a pourtant été donnée à Macky Sall de choisir le candidat de la mouvance présidentielle. L'idéal aurait été que la base choisisse le candidat, mais tant le Secrétariat national exécutif de l’Apr que la Conférence des leaders de Benno, ont acquiescé à la proposition de Macky Sall de choisir le candidat. On ne sait pas pourquoi après il y a contestation, mais ce qui est à craindre pour le camp de Macky Sall, avec cette situation, c’est l'affaiblissement qui peut mener à une défaite lourde de conséquences pour la mouvance présidentielle à cette présidentielle de 2024.
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