- Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron renforce son avance sur Marine Le Pen, selon notre sondage au lendemain du débat
A trois jours du second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron devance Marine Le Pen de 15 points dans les intentions de vote, selon le baromètre quotidien réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et « Le Parisien-Aujourd’hui en France ».
franceinfo tient à rappeler qu’un sondage n’est pas une prédiction, mais une photographie de l’opinion à un instant donné. Un sondage est nécessairement assorti d’une marge d’erreur, dite aussi « marge d’incertitude » ou « intervalle de confiance ». Plus l’échantillon est faible, plus la marge d’erreur progresse. Pour plus de détails, voici tout ce qu’il faut savoir pour décrypter les sondages.
Emmanuel Macron gagne un point sur sa rivale Marine Le Pen, selon notre sondage quotidien Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France, publié jeudi 21 avril au lendemain du débat de l’entre-deux-tours. A trois jours du second tour de l’élection présidentielle 2022, Emmanuel Macron est désormais crédité de 57,5% des intentions de vote au second tour, contre 42,5% pour Marine Le Pen (marge d’erreur : 3,3 points).
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Pour cette nouvelle vague, l’intégralité de l’échantillon a été interrogé au lendemain du débat entre les deux prétendants à l’Elysée. Et à ce stade, l’évolution des reports de voix bénéficie à Emmanuel Macron. Chez les électeurs de Yannick Jadot, 65% ont désormais l’intention de voter pour lui (+6 points). Chez ceux de Valérie Pécresse, le report est encore plus marqué avec 49% d’intentions (+9 points). Et il progresse également chez les électeurs d’Eric Zemmour, qui sont désormais 11% à se reporter sur le président sortant (+4 points).
Il n’y a que chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour, que les reports de voix vers Emmanuel Macron sont en baisse : 34%, contre 39% lors de la dernière vague. Désormais, 48% (+4 points) optent pour l’abstention, le vote blanc ou nul, ou ne souhaitent pas répondre.
S’il est encore tôt pour mesurer définitivement un effet du débat, il n’y a au lendemain du face-à-face entre les deux candidats que peu progression des reports vers Marine Le Pen. Ils passent ainsi de 17% à 18% chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Et ils sont en baisse chez les autres : ils ne sont plus que 5% chez les électeurs de Yannick Jadot à opter pour la candidate RN ; à droite et à l’extrême droite, ils passent de 25% à 13% chez ceux de Valérie Pécresse et de 78 à 72% chez ceux d’Eric Zemmour.
L’indice de participation
À quatre jours du second tour du scrutin, 73% des Français interrogés sont sûrs qu’ils iront voter (fourchette : entre 71 et 75%). Un chiffre qui progresse mais qui reste encore légèrement inférieur au taux de participation effectif lors du second tour de l’élection présidentielle de 2017 (74,6%).
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A l’approche du vote, les choix s’affermissent, même si 14% des personnes certaines d’aller voter n’expriment toujours pas d’intention de vote. Et sur ces électeurs qui sont certains d’aller voter, 89% disent avoir fait leur choix et qu’il sera définitif, alors que 11% estiment que leur vote peut encore changer. Les électeurs d’Emmanuel Macron sont de moins en moins nombreux à douter : 95% (+2 points) affirment que leur choix est définitif, seuls 5% reconnaissent qu’ils peuvent encore changer d’avis. Même progression pour Marine Le Pen : les convaincus sont 92% (+2 points), les indécis sont 8%.
Parmi ceux qui ont l’intention de se déplacer le 24 avril pour voter blanc ou nul, 58% se disent sûrs de leur choix (+3 points), et 42% d’entre eux disent pouvoir encore changer d’avis.
Méthodologie. Ce sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd’hui en France s’appuie sur un échantillon total de 1 600 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé le 21 avril 2022. L’échantillon a été interrogé par internet et a été constitué selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).