Les fantômes qui poursuivent Hadjibou Soumaré laissent croire qu'il est un lièvre courant en direction de la présidentielle de février 2019
Les candidatures de substitution et/ou de diversion sont la voie royale pour réélire le président sortant : les populations ont horreur des ententes secrètes, comme elles l'ont démontré en 2012 en sanctionnant Niasse, Tanor et Idrissa Seck. ; aujourd'hui encore, elles croient que les candidatures révélées à date, ne sont pas celles qui devraient être.
Les fantômes qui poursuivent Hadjibou Soumaré laissent croire qu'il est un lièvre courant en direction de la présidentielle de février 2019.
La ficelle est quand même assez grosse et Hadjibou Soumaré est mauvais acteur : son entrée en campagne par son meeting du 22 juillet est ratée tant l'homme semblait hésitant, emprunté, ayant mal assimilé une leçon qu'il a essayé de réciter sans éloquence et la prestance de la politique spectacle, seule à même de dérider les populations sénégalaises outrées par ces politiciens de tout acabit.
Au demeurant, sa candidature à la magistrature suprême détonne dans le paysage sénégalais qu'il a servi du dedans comme du dehors : l'image du candidat non retenu du Parti démocratique sénégalais plane au-dessus du patron de la nouvelle formation qui porte sa candidature, (Démocratique et République-Dr).
Au point de le faire passer pour le plan "B" du Pds, soit un candidat de substitution, malgré ses dénégations, tout en lorgnant du côté des Libéraux : le parti de Me Wade compte en effet toujours sur son score historique et inamovible de 20% pour imposer un second tour au président sortant, ... à défaut de négocier tout de suite le sort de Karim Wade exilé au Qatar ; l'évolution de la situation devrait édifier les Sénégalais sur la réalité et la sincérité de certaines candidatures. Tout le monde sait en effet depuis 2000, que les ides de mars sont fatales au candidat sortant.
Avant d'entrer officiellement en campagne avec le meeting du 22 juillet, Hadjibou Soumaré a repris le même chemin de croix des politiques sénégalais en route vers le sommet avec la traditionnelle visite aux chefs religieux ; son nom reste tout de même attaché à des personnalités ayant une forte inclinaison pour Karim Wade, donc forcément en délicatesse avec Macky Sall, dont…Macky Sall himself (Cf.-https://tech2.org/.../can-haguibou-soumare-replace-macky-sall-a-second time ?).
Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck et Moustapha Niasse, à des degrés divers, ont permis de vérifier l'intelligence d'un électeur sénégalais qui s'est toujours méfié de ceux qui le prenaient pour un canard sauvage : l'entente était impossible en direction de 2012 à cause d'egos démesurés et les animateurs du Benno ont fait comme si, malgré les avertissements des populations sénégalaises ; la rupture d'octobre 2011 a ouvert la voie royale à Macky Sall.
De même, les yo-yo d'un Idrissa Seck confondant ruse et intelligence l'ont renvoyé au cinquième rang en 2012, lui qui, aux consultations antérieures, était le challenger attitré de Me Wade, candidat sortant en 2007 ; aujourd'hui encore, ses partisans pensent que les populations peuvent passer outre, avec les difficultés actuelles du régime de Macky Sall.
Pathé MBODJE, M. Sc,
Journaliste, sociologue
Les candidatures de substitution et/ou de diversion sont la voie royale pour réélire le président sortant : les populations ont horreur des ententes secrètes, comme elles l'ont démontré en 2012 en sanctionnant Niasse, Tanor et Idrissa Seck. ; aujourd'hui encore, elles croient que les candidatures révélées à date, ne sont pas celles qui devraient être.
Les fantômes qui poursuivent Hadjibou Soumaré laissent croire qu'il est un lièvre courant en direction de la présidentielle de février 2019.
La ficelle est quand même assez grosse et Hadjibou Soumaré est mauvais acteur : son entrée en campagne par son meeting du 22 juillet est ratée tant l'homme semblait hésitant, emprunté, ayant mal assimilé une leçon qu'il a essayé de réciter sans éloquence et la prestance de la politique spectacle, seule à même de dérider les populations sénégalaises outrées par ces politiciens de tout acabit.
Au demeurant, sa candidature à la magistrature suprême détonne dans le paysage sénégalais qu'il a servi du dedans comme du dehors : l'image du candidat non retenu du Parti démocratique sénégalais plane au-dessus du patron de la nouvelle formation qui porte sa candidature, (Démocratique et République-Dr).
Au point de le faire passer pour le plan "B" du Pds, soit un candidat de substitution, malgré ses dénégations, tout en lorgnant du côté des Libéraux : le parti de Me Wade compte en effet toujours sur son score historique et inamovible de 20% pour imposer un second tour au président sortant, ... à défaut de négocier tout de suite le sort de Karim Wade exilé au Qatar ; l'évolution de la situation devrait édifier les Sénégalais sur la réalité et la sincérité de certaines candidatures. Tout le monde sait en effet depuis 2000, que les ides de mars sont fatales au candidat sortant.
Avant d'entrer officiellement en campagne avec le meeting du 22 juillet, Hadjibou Soumaré a repris le même chemin de croix des politiques sénégalais en route vers le sommet avec la traditionnelle visite aux chefs religieux ; son nom reste tout de même attaché à des personnalités ayant une forte inclinaison pour Karim Wade, donc forcément en délicatesse avec Macky Sall, dont…Macky Sall himself (Cf.-https://tech2.org/.../can-haguibou-soumare-replace-macky-sall-a-second time ?).
Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck et Moustapha Niasse, à des degrés divers, ont permis de vérifier l'intelligence d'un électeur sénégalais qui s'est toujours méfié de ceux qui le prenaient pour un canard sauvage : l'entente était impossible en direction de 2012 à cause d'egos démesurés et les animateurs du Benno ont fait comme si, malgré les avertissements des populations sénégalaises ; la rupture d'octobre 2011 a ouvert la voie royale à Macky Sall.
De même, les yo-yo d'un Idrissa Seck confondant ruse et intelligence l'ont renvoyé au cinquième rang en 2012, lui qui, aux consultations antérieures, était le challenger attitré de Me Wade, candidat sortant en 2007 ; aujourd'hui encore, ses partisans pensent que les populations peuvent passer outre, avec les difficultés actuelles du régime de Macky Sall.
Pathé MBODJE, M. Sc,
Journaliste, sociologue