Regain d'opposition contre Macky : Quand Idy joue à l’épouvantail !
Deuxième à l’élection présidentielle de 2007 (14,86 % des voix), cinquième en 2012 (7,86 % des voix), le patron de Rewmi Idrissa Seck est en passe de redessiner le visage de l’opposition. Après avoir réorganisé les instances de son parti, l’ancien Premier ministre de Me Wade s’est engagé dans une stratégie nationale de relookage d’une image souvent incomprise des populations, mais surtout de massification de son parti, par le biais de tournées politiques dont les résultats pourraient être largement préjudiciables au pouvoir en place. En somme, une stratégie de reconquête du pouvoir que le président Macky Sall et ses proches surveilleraient, prétend-on, comme du lait sur le feu, Histoire de ne pas laisser ce brasier couver, au point de compromettre le fauteuil sur lequel le patron de l’Apr est installé, depuis trois années déjà . De Matam à Tambacounda, en passant par Kanel, Ranérou, Bakel ou encore Goudiry…, l’ancien Premier ministre de Wade ne semble nullement lésiner sur les moyens pour captiver le Sénégal des profondeurs, à l’image de l’actuel président de la République, Macky Sall, à la veille de la présidentielle de 2012.
Qui plus est, dans sa rhétorique extrêmement critique à l’endroit des actions du pouvoir, Idrissa Seck semble donner un nouveau souffle à une opposition plombée par la relative mise du Pds sous l’étau. Après avoir claqué la porte de la majorité présidentielle et sévèrement brocardé l’action gouvernementale, dans les divers programmes mis en place pour redresser la barre du Sénégal, le patron de Rewmi est revenu à l’attaque, à l’issue de la première étape de sa dernière tournée nationale. En dressant tout simplement un bilan sombre de l’actuel régime, en termes d’offre éducative, de prise en charge médicale, d’accès à l’eau, d’infrastructures, de précarité …
Suffisant pour soulever, en un rien de temps, la levée de boucliers au sein de l’Apr. Hier déjà , Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale, et Abdou Karim Sall, directeur de l’Artp et responsable apériste, pour ne citer que ceux-là , se fendaient de sorties musclées pour recadrer Idrissa Seck.
Quoi qu’il en soit, force est de noter qu’avoir longtemps empêché Me Wade de sommeiller, le patron de Rewmi joue à l’épouvantail devant le nouveau parti au pouvoir. Macky Sall devrait-il prendre à la légère ce regain d’opposition, surtout qu’il est le fait d’un leader dont la carrure, le leadership et la pointure se sont largement bonifiées, suite aux divers échecs de ses stratégies antérieures de conquête du pouvoir ? Et surtout un leader qui a été présenté par certains médias comme l’homme le plus populaire parmi les hommes politiques qui étaient le week-end dernier à Touba, lors du Kazou Rajab.
Sud Quotidien
Deuxième à l’élection présidentielle de 2007 (14,86 % des voix), cinquième en 2012 (7,86 % des voix), le patron de Rewmi Idrissa Seck est en passe de redessiner le visage de l’opposition. Après avoir réorganisé les instances de son parti, l’ancien Premier ministre de Me Wade s’est engagé dans une stratégie nationale de relookage d’une image souvent incomprise des populations, mais surtout de massification de son parti, par le biais de tournées politiques dont les résultats pourraient être largement préjudiciables au pouvoir en place. En somme, une stratégie de reconquête du pouvoir que le président Macky Sall et ses proches surveilleraient, prétend-on, comme du lait sur le feu, Histoire de ne pas laisser ce brasier couver, au point de compromettre le fauteuil sur lequel le patron de l’Apr est installé, depuis trois années déjà . De Matam à Tambacounda, en passant par Kanel, Ranérou, Bakel ou encore Goudiry…, l’ancien Premier ministre de Wade ne semble nullement lésiner sur les moyens pour captiver le Sénégal des profondeurs, à l’image de l’actuel président de la République, Macky Sall, à la veille de la présidentielle de 2012.
Qui plus est, dans sa rhétorique extrêmement critique à l’endroit des actions du pouvoir, Idrissa Seck semble donner un nouveau souffle à une opposition plombée par la relative mise du Pds sous l’étau. Après avoir claqué la porte de la majorité présidentielle et sévèrement brocardé l’action gouvernementale, dans les divers programmes mis en place pour redresser la barre du Sénégal, le patron de Rewmi est revenu à l’attaque, à l’issue de la première étape de sa dernière tournée nationale. En dressant tout simplement un bilan sombre de l’actuel régime, en termes d’offre éducative, de prise en charge médicale, d’accès à l’eau, d’infrastructures, de précarité …
Suffisant pour soulever, en un rien de temps, la levée de boucliers au sein de l’Apr. Hier déjà , Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale, et Abdou Karim Sall, directeur de l’Artp et responsable apériste, pour ne citer que ceux-là , se fendaient de sorties musclées pour recadrer Idrissa Seck.
Quoi qu’il en soit, force est de noter qu’avoir longtemps empêché Me Wade de sommeiller, le patron de Rewmi joue à l’épouvantail devant le nouveau parti au pouvoir. Macky Sall devrait-il prendre à la légère ce regain d’opposition, surtout qu’il est le fait d’un leader dont la carrure, le leadership et la pointure se sont largement bonifiées, suite aux divers échecs de ses stratégies antérieures de conquête du pouvoir ? Et surtout un leader qui a été présenté par certains médias comme l’homme le plus populaire parmi les hommes politiques qui étaient le week-end dernier à Touba, lors du Kazou Rajab.
Sud Quotidien