La candidature d'Abdoulaye Bathily à la Présidence de la Commission de l’Union africaine (Ua) n’est pas enregistrée. Même si jusque-là , l’information n’a pas été démentie par le «Macky», l’on apprend via le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Guinée Equatoriale, reçu dernièrement en audience par le Président Sall, que le Sénégal n’a pas de candidat au plus haut poste de l’organisation continentale. Agapito Mba Mokuy : «Du point de vue officiel, le Sénégal n’a pas de candidat. Je n’ai pas vu de note officielle allant dans ce sens. A la date d’aujourd’hui, il n’y a que trois candidatures retenues. Il s’agit du Botswana (Dr Pelonomi Venson-Moitoi), de l’Ouganda (Dr Specioza Naigaga Wandira Kazibwe) et de la Guinée Equatoriale, dont je suis le candidat. Les listes sont closes.»
Convaincu de son aptitude à diriger l’organisation continentale, le «candidat» de la Cedeao veut ainsi promouvoir la vision d’une Afrique unie, respectée et écoutée dans les instances internationales. «Pourquoi ce sont seulement les leaders africains qui sont jugés à la Cour pénale internationale (Cpi) ? Cela doit cesser. On doit juger nos cas nous-mêmes. L’Afrique a les moyens et les ressources nécessaires pour organiser sa propre Cour de justice. Il y va de la dignité du continent», a-t-il affirmé. Agapito Mba Mokuy est d’avis que l’Union africaine est confrontée à d’énormes problèmes qui freinent son envol. Primo, les structures de l’Ua datent de l’époque coloniale. Il urge donc de revoir sa structuration. Secundo, l’Union africaine est financée à 80% par des sources non-africaines. «Ce sont au moins 400 milliards de dollars qui ont été investis par les donateurs. Et pourtant, dit-il, l’Afrique est capable de financer le budget de l’Ua. Car elle en a les moyens. Donc, elle doit prendre ses responsabilités et assurer son avenir».
Une fois élu à la tête de l’organisation, le diplomate compte axer son magistère sur l’implication de la jeunesse africaine dans les instances de décision, la restructuration des organes de l’Ua, le respect des leaders africains et la promotion de la paix dans le continent noir. Titulaire d’un Master en administration des affaires à l’université de Bangkok et d’une licence en économie agricole à l’université de Louisiane aux Usa, Agapito Mba Mokuy a pendant 20 ans, travaillé comme fonctionnaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). Il a été aussi administrateur du Bureau régional pour l’Asie et du Pacifique à Bangkok en Thaïlande. Le candidat de la Guinée Equatoriale mise sur son expérience professionnelle, son engagement panafricaniste et sa maîtrise de plusieurs langues, comme le fang, le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais, pour briguer le poste de président de la Commission de l’Union africaine, dont l’élection est prévue le 27 juillet prochain à Kigali, sauf report de dernière minute.
L'Observateur
Convaincu de son aptitude à diriger l’organisation continentale, le «candidat» de la Cedeao veut ainsi promouvoir la vision d’une Afrique unie, respectée et écoutée dans les instances internationales. «Pourquoi ce sont seulement les leaders africains qui sont jugés à la Cour pénale internationale (Cpi) ? Cela doit cesser. On doit juger nos cas nous-mêmes. L’Afrique a les moyens et les ressources nécessaires pour organiser sa propre Cour de justice. Il y va de la dignité du continent», a-t-il affirmé. Agapito Mba Mokuy est d’avis que l’Union africaine est confrontée à d’énormes problèmes qui freinent son envol. Primo, les structures de l’Ua datent de l’époque coloniale. Il urge donc de revoir sa structuration. Secundo, l’Union africaine est financée à 80% par des sources non-africaines. «Ce sont au moins 400 milliards de dollars qui ont été investis par les donateurs. Et pourtant, dit-il, l’Afrique est capable de financer le budget de l’Ua. Car elle en a les moyens. Donc, elle doit prendre ses responsabilités et assurer son avenir».
Une fois élu à la tête de l’organisation, le diplomate compte axer son magistère sur l’implication de la jeunesse africaine dans les instances de décision, la restructuration des organes de l’Ua, le respect des leaders africains et la promotion de la paix dans le continent noir. Titulaire d’un Master en administration des affaires à l’université de Bangkok et d’une licence en économie agricole à l’université de Louisiane aux Usa, Agapito Mba Mokuy a pendant 20 ans, travaillé comme fonctionnaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). Il a été aussi administrateur du Bureau régional pour l’Asie et du Pacifique à Bangkok en Thaïlande. Le candidat de la Guinée Equatoriale mise sur son expérience professionnelle, son engagement panafricaniste et sa maîtrise de plusieurs langues, comme le fang, le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais, pour briguer le poste de président de la Commission de l’Union africaine, dont l’élection est prévue le 27 juillet prochain à Kigali, sauf report de dernière minute.
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