A Dakar, à la veille de la fête, les femmes passent des nuits blanches ou font la queue rien que pour se faire belles. C’est le cas depuis des années. Selon cette dakaroise Yakhara Sow Dieng, coiffeuse qui témoigne :
« Je suis une entreprenante. J’ai mon salon de coiffure et en même temps, j’ai ma boutique de cosmétique, cela fait maintenant 3ans que j’ai ouvert ce salon. » Et de poursuivre : « Je peux dire qu’en ce moment, mon travail ne fonctionne pas comme je le veux. Les années précédentes étaient plus satisfaisantes que celle-ci. On n’a pas encore vue les clientes, la majeure partie d’entre eux disent qu’elles vont venir et c’est tout. »
Pour le moment, les femmes ont jeté leur dévolu sur les perruques. « C’est ce qui marche le plus car les gens viennent ici pour se tresser avec leur propre cheveu, vu qu’il fait excessivement chaud. D'ailleurs, la majeure partie de ces femmes passe leur fête dans les régions. Les perruques ne prennent pas assez de temps et c’est souple aussi. Dans un contexte de pandémie, je prête toujours attention à ce virus. J’ai mes gels antiseptiques, pour les masques je n’en ai pas, mais je vais en trouver si je vais aller au marché. »
Autre coiffeuse, Codou Mbaye Mbengue. Elle habitante à la cité Belvédère de Dalifort. Etant « une coiffeuse professionnelle » elle abonde dans le même sens : « On peut dire que bientôt c’est la fête de la tabaski car il ne reste que 5 jours. Les clientes ne sont pas encore au rendez-vous. Elles restent jusqu’au dernier moment pour venir. Tout le monde sait qu’avec la pandémie, les gens ne se focalisent pas trop sur les événements, elles le passent avec légèreté. »
Des années qu’elle excelle dans le métier. De ses débuts en 2002, c’est en 2010 qu’elle ouvrit son salon. Tout de même, elle se résigne : « On n’a pas encore senti cette fête pa apport à la bourse. Ici ce sont les tresses, la manucure et pédicure, la pose de cils etc. Il y a des gens qui viennent ici pour dire qu’elles vont faire des tresses tandis qu’il fait chaud. Il faut savoir aussi que les moyens ne sont pas là , et elles veulent ces tresses dures. Mais aussi je confectionne des perruques mais les femmes n’on pas acheté des greffages. Elles n’ont fait que les recycler en usant de shampoing, brushing. C’est la crise. »
A la Patte d’oie, Linashel, une congolaise est en pleine discussion avec ses stagiaires. Elle semble attendre ses clientes, absentes.
Interrogée, elle se confie : « je suis à Dakar depuis bientôt 10 ans maintenant. Mon style de tresses est différent de celui des autres, je fais de locks, des twins et des cheveux naturels. La majeure partie des clientes se sont des enfants et des jeunes filles aiment ce que je fais, et que ma main est souple. »
A l’en croire, les femmes utilisent plus les perruques car souvent c’est ce qu’elles utilisent lors des cérémonies et les fêtes.
S’agissant des prix, elle énumère : « nous tressons le paquet de locks à 10. 000f et les tissages à 20 000f. Pour les cheveux naturels ça dépend des longueurs qui varient entre 25 000f à 150 000f CFA. »
Avec cette fête nombreuse, sont ces coiffeuses qui recevaient l’appui des maires de communes. A en croire Y. Sow Dieng, coiffeuse, le maire de dalifort ne lui a pas remis de subvention.
« Je ne suis pas partie là -bas pour demander de l’aide, ma conscience ne l’interdit. J’use de mes propres moyens. »
Même constat pour Codou Mbaye Mbengue. Elle estime en avoir besoin. « On en a vraiment besoin. Nous avons des employés et c’est notre gagne notre pain. Nous faisons de notre mieux pour s’en sortir. J’ai même diminué le nombre de mes employées, elles ne sont que deux maintenant, car je ne peux pas les payés toutes », se désole-t-elle.
« Je suis une entreprenante. J’ai mon salon de coiffure et en même temps, j’ai ma boutique de cosmétique, cela fait maintenant 3ans que j’ai ouvert ce salon. » Et de poursuivre : « Je peux dire qu’en ce moment, mon travail ne fonctionne pas comme je le veux. Les années précédentes étaient plus satisfaisantes que celle-ci. On n’a pas encore vue les clientes, la majeure partie d’entre eux disent qu’elles vont venir et c’est tout. »
Pour le moment, les femmes ont jeté leur dévolu sur les perruques. « C’est ce qui marche le plus car les gens viennent ici pour se tresser avec leur propre cheveu, vu qu’il fait excessivement chaud. D'ailleurs, la majeure partie de ces femmes passe leur fête dans les régions. Les perruques ne prennent pas assez de temps et c’est souple aussi. Dans un contexte de pandémie, je prête toujours attention à ce virus. J’ai mes gels antiseptiques, pour les masques je n’en ai pas, mais je vais en trouver si je vais aller au marché. »
Autre coiffeuse, Codou Mbaye Mbengue. Elle habitante à la cité Belvédère de Dalifort. Etant « une coiffeuse professionnelle » elle abonde dans le même sens : « On peut dire que bientôt c’est la fête de la tabaski car il ne reste que 5 jours. Les clientes ne sont pas encore au rendez-vous. Elles restent jusqu’au dernier moment pour venir. Tout le monde sait qu’avec la pandémie, les gens ne se focalisent pas trop sur les événements, elles le passent avec légèreté. »
Des années qu’elle excelle dans le métier. De ses débuts en 2002, c’est en 2010 qu’elle ouvrit son salon. Tout de même, elle se résigne : « On n’a pas encore senti cette fête pa apport à la bourse. Ici ce sont les tresses, la manucure et pédicure, la pose de cils etc. Il y a des gens qui viennent ici pour dire qu’elles vont faire des tresses tandis qu’il fait chaud. Il faut savoir aussi que les moyens ne sont pas là , et elles veulent ces tresses dures. Mais aussi je confectionne des perruques mais les femmes n’on pas acheté des greffages. Elles n’ont fait que les recycler en usant de shampoing, brushing. C’est la crise. »
A la Patte d’oie, Linashel, une congolaise est en pleine discussion avec ses stagiaires. Elle semble attendre ses clientes, absentes.
Interrogée, elle se confie : « je suis à Dakar depuis bientôt 10 ans maintenant. Mon style de tresses est différent de celui des autres, je fais de locks, des twins et des cheveux naturels. La majeure partie des clientes se sont des enfants et des jeunes filles aiment ce que je fais, et que ma main est souple. »
A l’en croire, les femmes utilisent plus les perruques car souvent c’est ce qu’elles utilisent lors des cérémonies et les fêtes.
S’agissant des prix, elle énumère : « nous tressons le paquet de locks à 10. 000f et les tissages à 20 000f. Pour les cheveux naturels ça dépend des longueurs qui varient entre 25 000f à 150 000f CFA. »
Avec cette fête nombreuse, sont ces coiffeuses qui recevaient l’appui des maires de communes. A en croire Y. Sow Dieng, coiffeuse, le maire de dalifort ne lui a pas remis de subvention.
« Je ne suis pas partie là -bas pour demander de l’aide, ma conscience ne l’interdit. J’use de mes propres moyens. »
Même constat pour Codou Mbaye Mbengue. Elle estime en avoir besoin. « On en a vraiment besoin. Nous avons des employés et c’est notre gagne notre pain. Nous faisons de notre mieux pour s’en sortir. J’ai même diminué le nombre de mes employées, elles ne sont que deux maintenant, car je ne peux pas les payés toutes », se désole-t-elle.