A quelques jours de la Tabaski, les moutons ne bêlent pas encore chez bon nombre de pères de familles de la banlieue. La cherté des moutons est passée par là .Une situation due à la diminution des points de vente à la suite des violentes manifestations politiques notées dans le pays en début juin. entre le marteau de l’insécurité et l’enclume de l’absence de prêts au niveau des banques et de la crise économique, les éleveurs ont dû gérer la situation avec intelligence pour ne pas perdre dans l’opération Tabaski. conséquence: les moutons coûtent très cher. Au foirail des petits ruminants de Sotiba de Dalifort, il faut débourser au bas mot la somme de 150.000 Fcfa pour avoir la plus petite bête Venue de Djidah Thiaroye Kaw pour chercher du mouton, Amy Seck s’insurge contre la cherté des prix. «J’ai apporté 100.000 Fcfa pour acheter du mouton, mais les ‘’téfankés’’ m’ont fait savoir que je dois débourser 150.000 Fcfa pour disposer d’un bélier pour la Tabaski. A défaut, ils m’ont demandé d’acheter un agneau. Je suis en train d’appeler un de mes enfants pour qu’il m’envoie de l’argent».
A la retraite, Amadou Diop confie : «Les moutons sont trop chers. En cette période de crise économique où l’on parvient difficilement à joindre les deux bouts, il est difficile de nous procurer un mouton. Je suis parti chez quatre vendeurs. J’avais misé sur 75.000 Fcfa, mais tout le monde m’a dit la même chose. Je ne sais pas quoi faire, car mes enfants diplômés, au nombre de 03, sont au chômage. Je suis obligé de rebrousser chemin pour aller à d’autres points de vente pour voir ce que ça va donner ».
Issa Ndiaye habitant Thiaroye abonde dans le même sens que ses prédécesseurs. «Les moutons sont vraiment chers. J’ai acheté ce mouton à 250.000 Fcfa, car on n’a pas le choix. Les vendeurs imposent leurs prix», clame-t-il. Pour leur part, les éleveurs justifient cette cherté par la psychose des manifestations. «Les moutons se font rares. C’est cela qui explique leur cherté. De plus, on ne peut pas investir et vendre à perte. Avec les dernières manifestations, les gens ont peur d’aller chercher des moutons à cause de l’insécurité. Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à la paix», a déclaré Amadou Tidiane Sow, président des jeunes éleveurs.
Et Maham Diallo un autre responsable du foirail de Dalifort, de renchérir : « Les moutons sont rares et chers. Car les manifestations qui se sont produites dans le pays avec les agresseurs qui s’y sont immiscés ont apeuré tous les éleveurs. Par conséquent, personne n’ose se rendre dans les pays limitrophes. Même les banques refusent d’octroyer des prêts aux éleveurs par mesure sécuritaire. » Autres motifs invoqués par Maham Diallo pour justifier la cherté du mouton, c’est l’augmentation du prix de l’aliment de bétail et du foin et la hausse des tarifs du transport. « Le sac de foin qui coûtait 2500 francs se vend à 5 000 voire 6 000 francs. Il en est de même pour le sac d’aliment de bétail. En plus de tous ces intrants, il y a la cherté du transport. Parfois on paie 5.000 francs par tête. Les chauffeurs de camions ne négocient pas sur ça », a souligné Amadou Tidiane Sow avant de saluer la diligence des autorités par rapport au renforcement de la sécurité, de l’eau et de l’éclairage et de prier pour une Tabaski paisible.
L’As
A la retraite, Amadou Diop confie : «Les moutons sont trop chers. En cette période de crise économique où l’on parvient difficilement à joindre les deux bouts, il est difficile de nous procurer un mouton. Je suis parti chez quatre vendeurs. J’avais misé sur 75.000 Fcfa, mais tout le monde m’a dit la même chose. Je ne sais pas quoi faire, car mes enfants diplômés, au nombre de 03, sont au chômage. Je suis obligé de rebrousser chemin pour aller à d’autres points de vente pour voir ce que ça va donner ».
Issa Ndiaye habitant Thiaroye abonde dans le même sens que ses prédécesseurs. «Les moutons sont vraiment chers. J’ai acheté ce mouton à 250.000 Fcfa, car on n’a pas le choix. Les vendeurs imposent leurs prix», clame-t-il. Pour leur part, les éleveurs justifient cette cherté par la psychose des manifestations. «Les moutons se font rares. C’est cela qui explique leur cherté. De plus, on ne peut pas investir et vendre à perte. Avec les dernières manifestations, les gens ont peur d’aller chercher des moutons à cause de l’insécurité. Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à la paix», a déclaré Amadou Tidiane Sow, président des jeunes éleveurs.
Et Maham Diallo un autre responsable du foirail de Dalifort, de renchérir : « Les moutons sont rares et chers. Car les manifestations qui se sont produites dans le pays avec les agresseurs qui s’y sont immiscés ont apeuré tous les éleveurs. Par conséquent, personne n’ose se rendre dans les pays limitrophes. Même les banques refusent d’octroyer des prêts aux éleveurs par mesure sécuritaire. » Autres motifs invoqués par Maham Diallo pour justifier la cherté du mouton, c’est l’augmentation du prix de l’aliment de bétail et du foin et la hausse des tarifs du transport. « Le sac de foin qui coûtait 2500 francs se vend à 5 000 voire 6 000 francs. Il en est de même pour le sac d’aliment de bétail. En plus de tous ces intrants, il y a la cherté du transport. Parfois on paie 5.000 francs par tête. Les chauffeurs de camions ne négocient pas sur ça », a souligné Amadou Tidiane Sow avant de saluer la diligence des autorités par rapport au renforcement de la sécurité, de l’eau et de l’éclairage et de prier pour une Tabaski paisible.
L’As