3 ans sans célébrer la Naissance du Prophète Mouhammad (PSL). Cela devenait de plus en plus pesant pour les talibés Cheikh. Et la réouverture des mosquées de la cité religieuse, sur ndigël du Khalife Serigne Babacar Sy Mansour, a sonné comme une délivrance pour les fidèles
Le Maouloud, communément appelé Gamou au Sénégal, sera célébré sur toute l’étendue du territoire ce samedi 8 octobre 2022. Cet événement est la commémoration de la naissance du Prophète des musulmans, Mohamed (Psl). C’est un moment de grâces, d’adoration de Dieu mais aussi de retrouvailles et de réjouissances populaires. La particularité de l’édition de cette année, réside sur le fait que la cité religieuse avait fermé ses mosquées et ses portes à cause de la pandémie du Covid-19. Toute chose qui fait qu’aucun fidèle ne veuille manquer à l’appel de l’actuel Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.
Ainsi, à quelques heures de la célébration, la ville de Tivaouane est dans une ambiance religieuse indescriptible, enchaînant Burd-Hadra-Zikr et récitation du Saint Coran. Les disciples tidianes, venus des quatre coins du monde, s’enthousiasment à l’idée de reprendre le chemin de la cité de Seydi El hadji Malick Sy, l’initiateur du Gamou au Sénégal. Des chants de louanges au prophète, s’entendent partout dans la ville.
Le business du Gamou reprend du service à Tivaouane
Les commerçants, venus écouler leurs divers produits, commencent à s’établir. Installés de façon anarchique, ils se disputent même les trottoirs avec les premiers pèlerins. C’est aussi la grande affluence au niveau des mosquées. Il faut jouer les coudes pour frayer un chemin. Des bousculades intenses interviennent entre les pèlerins. Ce, sous l’œil impuissant des policiers et des éléments du Coskas qui assurent la réglementation des rangs.
C’est la même animation qui a été constatée au marché de Tivaouane. Ici, les salons de coiffure et les tailleurs sont à pied d’œuvre pour satisfaire la clientèle. Les tailleurs, minutieusement, accélèrent les pédales pour livrer à temps les commandes. Ce, dans un silence assourdissant à cause des bruits des machines. Il en est de même pour les salons de beauté.
Propriétaire du salon de coiffure «Sope Dabakh», Fama Sall soutient que depuis lundi, elles ne se sont pas reposées. Car, la demande est forte et comme les temps sont durs, il faut profiter de cette période faste pour combler le vide des précédents mois, qui étaient creux. «Toutes les femmes veulent se faire belles pour fêter dignement l’anniversaire du prophète. Ainsi, elles n’hésitent pas à débourser de grosses sommes pour bien se parer le jour J. Nous sommes débordées et fatiguées mais nous ne pouvons pas refuser la demande de nos clients», se réjouit-elle.
Avant de rendre grâce à Dieu qui leur a offert cette période de vaches grasses. Djiby Dieng, tailleur de son état, embouche la même trompette,. Ce dernier fait savoir que cela fait plus de 15 jours que ses apprentis et lui, passent des nuits blanchse pour livrer toutes leurs commandes. «Je dois aller célébrer le Gamou à Touba, auprès de ma femme et de mes enfants, mais je tarde toujours à y être. Il faut que je livre à mes clients leurs boubous d’abord», souligne-t-il. Non sans signaler que ses affaires se sont bien fructifiées.
Le Maouloud, communément appelé Gamou au Sénégal, sera célébré sur toute l’étendue du territoire ce samedi 8 octobre 2022. Cet événement est la commémoration de la naissance du Prophète des musulmans, Mohamed (Psl). C’est un moment de grâces, d’adoration de Dieu mais aussi de retrouvailles et de réjouissances populaires. La particularité de l’édition de cette année, réside sur le fait que la cité religieuse avait fermé ses mosquées et ses portes à cause de la pandémie du Covid-19. Toute chose qui fait qu’aucun fidèle ne veuille manquer à l’appel de l’actuel Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.
Ainsi, à quelques heures de la célébration, la ville de Tivaouane est dans une ambiance religieuse indescriptible, enchaînant Burd-Hadra-Zikr et récitation du Saint Coran. Les disciples tidianes, venus des quatre coins du monde, s’enthousiasment à l’idée de reprendre le chemin de la cité de Seydi El hadji Malick Sy, l’initiateur du Gamou au Sénégal. Des chants de louanges au prophète, s’entendent partout dans la ville.
Le business du Gamou reprend du service à Tivaouane
Les commerçants, venus écouler leurs divers produits, commencent à s’établir. Installés de façon anarchique, ils se disputent même les trottoirs avec les premiers pèlerins. C’est aussi la grande affluence au niveau des mosquées. Il faut jouer les coudes pour frayer un chemin. Des bousculades intenses interviennent entre les pèlerins. Ce, sous l’œil impuissant des policiers et des éléments du Coskas qui assurent la réglementation des rangs.
C’est la même animation qui a été constatée au marché de Tivaouane. Ici, les salons de coiffure et les tailleurs sont à pied d’œuvre pour satisfaire la clientèle. Les tailleurs, minutieusement, accélèrent les pédales pour livrer à temps les commandes. Ce, dans un silence assourdissant à cause des bruits des machines. Il en est de même pour les salons de beauté.
Propriétaire du salon de coiffure «Sope Dabakh», Fama Sall soutient que depuis lundi, elles ne se sont pas reposées. Car, la demande est forte et comme les temps sont durs, il faut profiter de cette période faste pour combler le vide des précédents mois, qui étaient creux. «Toutes les femmes veulent se faire belles pour fêter dignement l’anniversaire du prophète. Ainsi, elles n’hésitent pas à débourser de grosses sommes pour bien se parer le jour J. Nous sommes débordées et fatiguées mais nous ne pouvons pas refuser la demande de nos clients», se réjouit-elle.
Avant de rendre grâce à Dieu qui leur a offert cette période de vaches grasses. Djiby Dieng, tailleur de son état, embouche la même trompette,. Ce dernier fait savoir que cela fait plus de 15 jours que ses apprentis et lui, passent des nuits blanchse pour livrer toutes leurs commandes. «Je dois aller célébrer le Gamou à Touba, auprès de ma femme et de mes enfants, mais je tarde toujours à y être. Il faut que je livre à mes clients leurs boubous d’abord», souligne-t-il. Non sans signaler que ses affaires se sont bien fructifiées.