Pour le secrétaire général des Nations unies, les pays développés doivent montrer plus de clarté sur la réalisation de leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars par an, destinés à soutenir l’action climatique dans les pays en développement. Lors de son point de presse sur la question du réchauffement de la planète en marge de la pré-COP27 de Kinshasa, Antonio Guterres a, une énième fois, tiré la sonnette d’alarme et sollicité des preuves sur la façon dont les pays développés doubleront le financement de l’adaptation climatique en 2025, à un minimum de 40 milliards de dollars, comme convenu à la COP26 de Glasgow.
“L’absence d’action sur les pertes et les dommages entraînera une plus grande perte de confiance et davantage de dommages climatiques. Il s’agit d’un impératif moral qui ne peut être ignoré et la COP 27 doit être le lieu d’action sur les pertes et dommages. La COP 27 est le lieu où tous les pays dirigés par le G20 montrent qu’ils sont dans ce combat et qu’ils y participent ensemble. Et la meilleure façon de le montrer est de se présenter à la COP 27 à Sharm el Sheikh. »
Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU