Pr Mady Boiré sur le procès de Karim et Cie: "La décision qui sera rendue par la Crei peut être contestable et critiquable"

Les plaidoiries des avocats de la partie civile se poursuivent au tribunal dans le cadre du procès Karim Wade. Les avocats de ce dernier ont boycotté eux ce procès, depuis le 20 janvier dernier.enlève en rien le caractère contradictoire du procès si on en croit le Pr de droit public, Mady Boiré interrogé par la Rfm. Il précisera que la décision qui sera rendue par la Crei peut être contestable et critiquable. " La position de la défense concernant ce procès est une stratégie de rupture. Elle vise ne pas défendre au fond mais à contester la légalité d’une juridiction déterminée. Ces avocats peuvent bien ne pas plaider devant la juridiction pénale", informe le Pr Mady Boiré.

Selon lui, le procès aura un caractère contradictoire. "Si la défense avait été exclue de la juridiction pour une raison déterminée, affirme-t-il, ça enlèverai l’aspect contradictoire du procès pénal. Mais ce n’est pas le cas ici ».

Maintenant, clarifie le Professeur, "la décision qui va être prononcée au vu de ce pourquoi de ce qui a fait que les avocats n’ont pas voulu être présents à l’audience va être une décision contestable et critiquable; dans la mesure où il y a eu des incidents très graves. Le président de la juridiction a laissé préjuger de son sentiment, ce qui ne doit jamais se faire devant une juridiction pénale". enlève en rien le caractère contradictoire du procès si on en croit le Pr de droit public, Mady Boiré interrogé par la Rfm. Il précisera que la décision qui sera rendue par la Crei peut être contestable et critiquable. " La position de la défense concernant ce procès est une stratégie de rupture. Elle vise ne pas défendre au fond mais à contester la légalité d’une juridiction déterminée. Ces avocats peuvent bien ne pas plaider devant la juridiction pénale", informe le Pr Mady Boiré.

Selon lui, le procès aura un caractère contradictoire. "Si la défense avait été exclue de la juridiction pour une raison déterminée, affirme-t-il, ça enlèverai l’aspect contradictoire du procès pénal. Mais ce n’est pas le cas ici ».

Maintenant, clarifie le Professeur, "la décision qui va être prononcée au vu de ce pourquoi de ce qui a fait que les avocats n’ont pas voulu être présents à l’audience va être une décision contestable et critiquable; dans la mesure où il y a eu des incidents très graves. Le président de la juridiction a laissé préjuger de son sentiment, ce qui ne doit jamais se faire devant une juridiction pénale".