Visiblement, le Président Macky Sall veut aller très vite. Il compte, dès la semaine prochaine, ouvrir les consultations en vue de matérialiser son appel au dialogue lancé en direction de l’opposition. Les leaders des partis concernés devraient défiler un à un au palais. Le Quotidien, qui donne l’information dans sa livraison de ce samedi, ignore le jour exact du début du défilé, le format et le menu des échanges.
Pour l’heure, les états-majors des partis accueillent diversement l’appel du chef de l’État. Le PDS, tête de file de l’opposition, se dit partant. Son secrétaire général, Abdoulaye Wade, par la voix de Madické Niang, s’est dit favorable à une telle initiative. Mais, s’est-il empressé d’ajouter, le dialogue ne doit pas être circonscrit à des retrouvailles entre son parti et l’APR, mais réunir autour d’une même table le pouvoir et l’ensemble de l’opposition.
L’ancien chef de l’État d’ajouter qu’il informera ses alliés, afin de déterminer la conduite à tenir, lorsque Macky Sall formulera officiellement sa main tendue à ses adversaires politiques. Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui est descendu dans l’arène politique ces derniers mois et semble se positionner en figure de l’opposition, le dialogue ne doit pas signifier une négation de l’opposition. En marge du Magal de Kazu Rajab, le premier chef du gouvernement de la Présidence de Macky Sall a indiqué que « c’est par le dialogue que l’on trouve les meilleures solutions aux problèmes de la communauté ».
Mais dans le cadre de celui-ci, précise-t-il, « il faut une opposition reconnue comme telle, une opposition capable de créer le débat ». De son côté, le dernier Premier ministre du régime de Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye, y va sans réserve. En marge de la journée de commémoration de la disparition de l’ancien ministre de l’Intérieur Valdiodio Ndiaye, cérémonie dont il était le parrain, il a déclaré : « Nous devons positivement accueillir cette offre de dialogue du Président Macky Sall car toutes les guerres connaissent une fin, c’est le moment pour que l’opposition et le président de la République puissent fumer le calumet de la paix ». Pendant ce temps, le président de Rewmi, Idrissa Seck, est allé plus vite que tout le monde en proposant l’érection d’un Conseil suprême de la République. Quête d’efficacité ou tentative de court-circuiter tous ses adversaires politiques, potentiels ou réels ? Question à mille balle.
Seneweb
Pour l’heure, les états-majors des partis accueillent diversement l’appel du chef de l’État. Le PDS, tête de file de l’opposition, se dit partant. Son secrétaire général, Abdoulaye Wade, par la voix de Madické Niang, s’est dit favorable à une telle initiative. Mais, s’est-il empressé d’ajouter, le dialogue ne doit pas être circonscrit à des retrouvailles entre son parti et l’APR, mais réunir autour d’une même table le pouvoir et l’ensemble de l’opposition.
L’ancien chef de l’État d’ajouter qu’il informera ses alliés, afin de déterminer la conduite à tenir, lorsque Macky Sall formulera officiellement sa main tendue à ses adversaires politiques. Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui est descendu dans l’arène politique ces derniers mois et semble se positionner en figure de l’opposition, le dialogue ne doit pas signifier une négation de l’opposition. En marge du Magal de Kazu Rajab, le premier chef du gouvernement de la Présidence de Macky Sall a indiqué que « c’est par le dialogue que l’on trouve les meilleures solutions aux problèmes de la communauté ».
Mais dans le cadre de celui-ci, précise-t-il, « il faut une opposition reconnue comme telle, une opposition capable de créer le débat ». De son côté, le dernier Premier ministre du régime de Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye, y va sans réserve. En marge de la journée de commémoration de la disparition de l’ancien ministre de l’Intérieur Valdiodio Ndiaye, cérémonie dont il était le parrain, il a déclaré : « Nous devons positivement accueillir cette offre de dialogue du Président Macky Sall car toutes les guerres connaissent une fin, c’est le moment pour que l’opposition et le président de la République puissent fumer le calumet de la paix ». Pendant ce temps, le président de Rewmi, Idrissa Seck, est allé plus vite que tout le monde en proposant l’érection d’un Conseil suprême de la République. Quête d’efficacité ou tentative de court-circuiter tous ses adversaires politiques, potentiels ou réels ? Question à mille balle.
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