Le sieur Diouf a été attrait à la barre pour tentative de vol, le 22 décembre 2022, dans la maison d’une nommée Mame Diarra Faye. Surpris en flagrant délit de vol, il a été conduit à la police où il a reconnu au cours de l’enquête. Déféré au parquet et placé sous mandat dépôt, il a été jugé hier, mardi 10 janvier 2023, après plusieurs renvois du procès du fait de l’absence de la partie civile, détaille L'As.
A la barre , Babacar Diouf, 25 ans, avec un bon niveau de français, est revenu sur les faits. Etudiant en troisième année de transport et logistique dans une école privée, il raconte qu’il était parti à la plage ce jour des faits. «De retour de la plage, j'ai voulu rendre visite à un ami et là , j'ai remarqué que les lieux étaient déserts et j'ai vu la porte d’une villa ouverte. Je me suis introduit dans la maison et le vigile m'a interpellé avant d’appeler la police», a expliqué l’étudiant qui n'a jamais connu la prison. Ce qui semble être cocasse dans son histoire, c’est que l’étudiant indique qu’il était comme dans un rêve. Poursuivant sa narration, il dit qu’il ne s’est rendu compte de son forfait que lorsque son père est venu le voir en prison. «C’est là que j’ai vraiment pris conscience de ce que j’avais fait. Je ne trouvais aucune explication pour commettre un tel forfait», dit-il.
Etudiant dans une école privée de la place, il est à l’abri du besoin, car pris en charge par ses parents. Lors de son interpellation par le vigile de la maison, il n’a opposé aucune résistance parce qu’il considérait n’avoir commis aucune infraction. Ainsi, il demande clémence au tribunal surtout que dans son parcours scolaire, l’enquête moralité montre qu’il a été un élève exemplaire de même qu’à l’université. «Monsieur le juge, devant Dieu, je ne peux pas expliquer mon acte. Je suis bien pris en charge par mes parents, j’étudie dans une école privée et dans mon parcours, j’ai toujours été un modèle. Comment une telle chose m’est-elle arrivée, je ne saurais le dire. Je semblais être dans un rêve, comme si j'étais hypnotisé. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Au moins, j’aurais pu fuir car je suis athlète et le vigile n’aurait pu m'arrêter si je lui avais opposé une résistance» Prenant la parole, Me Fadel Fall avocat du prévenu a plaidé la clémence de la justice. Dans son plaidoyer, le conseil de la défense a demandé à la justice de donner une chance à son client. «Mon client a fait son mea culpa. Le problème est de savoir ce qui l’a poussé à faire cela. Il paie de l'argent pour faire sa formation, il n’est pas dans le besoin. Il est déjà condamné par sa conscience auprès de ses amis et de ses voisins. Il est jeune, donc je le mets dans le compte des bêtises. Je prie la clémence du tribunal pour qu'il ait de la compréhension et de lui faire bénéficier d'une peine d'avertissement pour lui permettre de retourner suivre ses cours, parce que cela fait longtemps qu'il est dans les liens de la détention», a plaidé Me Fadel Fall. Dans sa décision, le tribunal de grande instance a réservé les intérêts de la partie civile, Mame Diarra Faye, et a retenu le délit de tentative de vol en abandonnant l’effraction et l'escalade. Finalement, une peine de 6 mois de sursis a été retenue contre le prévenu.
A la barre , Babacar Diouf, 25 ans, avec un bon niveau de français, est revenu sur les faits. Etudiant en troisième année de transport et logistique dans une école privée, il raconte qu’il était parti à la plage ce jour des faits. «De retour de la plage, j'ai voulu rendre visite à un ami et là , j'ai remarqué que les lieux étaient déserts et j'ai vu la porte d’une villa ouverte. Je me suis introduit dans la maison et le vigile m'a interpellé avant d’appeler la police», a expliqué l’étudiant qui n'a jamais connu la prison. Ce qui semble être cocasse dans son histoire, c’est que l’étudiant indique qu’il était comme dans un rêve. Poursuivant sa narration, il dit qu’il ne s’est rendu compte de son forfait que lorsque son père est venu le voir en prison. «C’est là que j’ai vraiment pris conscience de ce que j’avais fait. Je ne trouvais aucune explication pour commettre un tel forfait», dit-il.
Etudiant dans une école privée de la place, il est à l’abri du besoin, car pris en charge par ses parents. Lors de son interpellation par le vigile de la maison, il n’a opposé aucune résistance parce qu’il considérait n’avoir commis aucune infraction. Ainsi, il demande clémence au tribunal surtout que dans son parcours scolaire, l’enquête moralité montre qu’il a été un élève exemplaire de même qu’à l’université. «Monsieur le juge, devant Dieu, je ne peux pas expliquer mon acte. Je suis bien pris en charge par mes parents, j’étudie dans une école privée et dans mon parcours, j’ai toujours été un modèle. Comment une telle chose m’est-elle arrivée, je ne saurais le dire. Je semblais être dans un rêve, comme si j'étais hypnotisé. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Au moins, j’aurais pu fuir car je suis athlète et le vigile n’aurait pu m'arrêter si je lui avais opposé une résistance» Prenant la parole, Me Fadel Fall avocat du prévenu a plaidé la clémence de la justice. Dans son plaidoyer, le conseil de la défense a demandé à la justice de donner une chance à son client. «Mon client a fait son mea culpa. Le problème est de savoir ce qui l’a poussé à faire cela. Il paie de l'argent pour faire sa formation, il n’est pas dans le besoin. Il est déjà condamné par sa conscience auprès de ses amis et de ses voisins. Il est jeune, donc je le mets dans le compte des bêtises. Je prie la clémence du tribunal pour qu'il ait de la compréhension et de lui faire bénéficier d'une peine d'avertissement pour lui permettre de retourner suivre ses cours, parce que cela fait longtemps qu'il est dans les liens de la détention», a plaidé Me Fadel Fall. Dans sa décision, le tribunal de grande instance a réservé les intérêts de la partie civile, Mame Diarra Faye, et a retenu le délit de tentative de vol en abandonnant l’effraction et l'escalade. Finalement, une peine de 6 mois de sursis a été retenue contre le prévenu.