Suite à leur forfait, les malfaiteurs vont se retrancher le véhicule de leur taximan, avant d’intimer l’ordre à ce dernier de quitter les lieux. Parce qu’ayant aperçu les éléments du Commissariat de Dieuppeul qui étaient en patrouille dans la zone.
Après une course-poursuite avec les agents jusqu’aux alentours de Castors, sachant que les carottes sont cuites, les malfaiteurs vont demander à leur taximan de s’arrêter, avant de prendre leurs jambes à cou.
Arrêté, le taximan soutient qu’il n’est mêlé, ni de près ni de loin au sale besogne des malfrats qu’il a rencontrés fortuitement.
« Je revenais de l’Aéroport. Arrivé jusqu’au niveau de l’échangeur de la Foire, ils ont affrété mon véhicule, moyennant la somme de 1500 francs Cfa pour se rendre à Liberté. Une fois dans le véhicule, ils m’ont tenu en respect avec une arme à feu, avant de prendre ma recette journalière qui se trouvait dans le coffre. Et, au moment où deux des assaillants agressaient leurs victimes, le troisième était toujours dans le véhicule avec son arme. Et comme je tenais à sauver ma peau, j’exécutais leurs ordres », s’est-il défendu.
D’après les victimes et les témoins des faits, au moment où les deux malfaiteurs opéraient, le mis en cause était seul dans son véhicule. Parce que, déclarent-ils, le troisième était sur le capot du véhicule pour faire le guêt.
N’ayant pas convaincu de sa bonne foi, l’accusé est attrait mardi dernier, devant la chambre criminelle pour complicité de vol. Après cinq années de détention préventive, il a réitéré les mêmes déclarations.
Des allégations qui n’ont pas convaincu le représentant du Ministère public. Selon ce dernier, l’implication de l’accusé sur les faits ne souffre d’aucune contestation.
« C’est grâce à son assistance que les malfaiteurs ont pu échapper à la justice. Parce que même, s’il défend qu’au départ, il ne savait pas qu’il avait affaire avec des agresseurs, il ne devrait pas les attendre au moment où ils agressaient les deux victimes. Et, comme l’ont soutenu les témoins, il était seul dans son véhicule. Donc, il pouvait bien continuer son chemin au lieu de les attendre », a-t-il souligné, avant de requérir 15 ans de travaux forcés contre l’accusé.
La défense assurée par trois avocats, a par ailleurs plaidé l’acquittement. Selon les robes noires, ils n’y a aucun élément objectif qui permet de relier l’accusé aux faits. «Comment peut-on, résister face à des agresseurs armés jusqu’aux dents. Personne d’entre nous ne prendrait ce risque. A moins qu’on veuille perdre la vie », plaide l’un des conseils de l’accusé.
Délibéré au 2 janvier 2018
Après une course-poursuite avec les agents jusqu’aux alentours de Castors, sachant que les carottes sont cuites, les malfaiteurs vont demander à leur taximan de s’arrêter, avant de prendre leurs jambes à cou.
Arrêté, le taximan soutient qu’il n’est mêlé, ni de près ni de loin au sale besogne des malfrats qu’il a rencontrés fortuitement.
« Je revenais de l’Aéroport. Arrivé jusqu’au niveau de l’échangeur de la Foire, ils ont affrété mon véhicule, moyennant la somme de 1500 francs Cfa pour se rendre à Liberté. Une fois dans le véhicule, ils m’ont tenu en respect avec une arme à feu, avant de prendre ma recette journalière qui se trouvait dans le coffre. Et, au moment où deux des assaillants agressaient leurs victimes, le troisième était toujours dans le véhicule avec son arme. Et comme je tenais à sauver ma peau, j’exécutais leurs ordres », s’est-il défendu.
D’après les victimes et les témoins des faits, au moment où les deux malfaiteurs opéraient, le mis en cause était seul dans son véhicule. Parce que, déclarent-ils, le troisième était sur le capot du véhicule pour faire le guêt.
N’ayant pas convaincu de sa bonne foi, l’accusé est attrait mardi dernier, devant la chambre criminelle pour complicité de vol. Après cinq années de détention préventive, il a réitéré les mêmes déclarations.
Des allégations qui n’ont pas convaincu le représentant du Ministère public. Selon ce dernier, l’implication de l’accusé sur les faits ne souffre d’aucune contestation.
« C’est grâce à son assistance que les malfaiteurs ont pu échapper à la justice. Parce que même, s’il défend qu’au départ, il ne savait pas qu’il avait affaire avec des agresseurs, il ne devrait pas les attendre au moment où ils agressaient les deux victimes. Et, comme l’ont soutenu les témoins, il était seul dans son véhicule. Donc, il pouvait bien continuer son chemin au lieu de les attendre », a-t-il souligné, avant de requérir 15 ans de travaux forcés contre l’accusé.
La défense assurée par trois avocats, a par ailleurs plaidé l’acquittement. Selon les robes noires, ils n’y a aucun élément objectif qui permet de relier l’accusé aux faits. «Comment peut-on, résister face à des agresseurs armés jusqu’aux dents. Personne d’entre nous ne prendrait ce risque. A moins qu’on veuille perdre la vie », plaide l’un des conseils de l’accusé.
Délibéré au 2 janvier 2018