Le barbu qui a été filmé et mis en ligne par l’Etat Islamique sur la toile, soutient y avoir été contraint. Dans cette vidéo, il incitait les jeunes Français à s’exiler et à défendre l’islam contre les mécréants. A la barre du Tribunal présidé par le juge Samba Kane, Ibrahima Ly s’est lavé à grande eau des multiples délits pour lesquels il a été appréhendé. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés », a-t-il d’emblée soutenu après la lecture de l’ordonnance de renvoi par le greffier.
« J’étais parti en Syrie avec l’aide d’un de mes amis du nom de Abou Khadija Diakhaté, pour y poursuivre l’apprentissage du Coran et de l’arabe. Je voulais partir en Arabie Saoudite ou en Iran mais il m’a convaincu qu’en Syrie, l’apprentissage serait beaucoup plus facile d’autant que son frère était là -bas. Ainsi, munis d’une boussole, on a pris la route pour aller en Allemagne puis en Turquie avant d’atteindre la ville de Rakka en Syrie », a expliqué Ibrahima Ly.
A l’en croire, ses parents n’étaient pas au courant de ce voyage car son ami lui a dit que si ces derniers étaient informés de son intention d’aller en Syrie, ils allaient s’inquiéter. « Je n’ai jamais pensé à combattre qui ce soit » a-t-il prétendu. Revenant sur les conditions de son arrivée en Syrie, l’accusé explique : « Une fois à Rakka, on ne sortait pas. On était dans une chambre et une personne montait la garde avec Kalachnikov. Je leur ai dit que je voulais étudier mais ils m’ont dit qu’l n’y a plus d’études car les écoles sont bombardées (...) Je ne suis pas quelqu’un de violent.
Les manteaux que vous voyez sur la vidéo, étaient pour me couvrir. Tandis que pour les fusils, on m’a forcé à me photographier avec », s’est-il défendu.
Le procès d’Ibrahima Ly va continuer aujourd’hui avec le réquisitoire du procureur et la plaidoirie de Me Doudou Ka de la défense. Des plaidoiries sont remises à aujourd’hui jeudi, car l’heure avait sonné.
Le Témoin
« J’étais parti en Syrie avec l’aide d’un de mes amis du nom de Abou Khadija Diakhaté, pour y poursuivre l’apprentissage du Coran et de l’arabe. Je voulais partir en Arabie Saoudite ou en Iran mais il m’a convaincu qu’en Syrie, l’apprentissage serait beaucoup plus facile d’autant que son frère était là -bas. Ainsi, munis d’une boussole, on a pris la route pour aller en Allemagne puis en Turquie avant d’atteindre la ville de Rakka en Syrie », a expliqué Ibrahima Ly.
A l’en croire, ses parents n’étaient pas au courant de ce voyage car son ami lui a dit que si ces derniers étaient informés de son intention d’aller en Syrie, ils allaient s’inquiéter. « Je n’ai jamais pensé à combattre qui ce soit » a-t-il prétendu. Revenant sur les conditions de son arrivée en Syrie, l’accusé explique : « Une fois à Rakka, on ne sortait pas. On était dans une chambre et une personne montait la garde avec Kalachnikov. Je leur ai dit que je voulais étudier mais ils m’ont dit qu’l n’y a plus d’études car les écoles sont bombardées (...) Je ne suis pas quelqu’un de violent.
Les manteaux que vous voyez sur la vidéo, étaient pour me couvrir. Tandis que pour les fusils, on m’a forcé à me photographier avec », s’est-il défendu.
Le procès d’Ibrahima Ly va continuer aujourd’hui avec le réquisitoire du procureur et la plaidoirie de Me Doudou Ka de la défense. Des plaidoiries sont remises à aujourd’hui jeudi, car l’heure avait sonné.
Le Témoin