Dans son édition de ce mardi, L’Observateur s’est penché sur les sextoys. La vente, les modèles, les motivations de ses adeptes, les risques encourus et les précautions à prendre. Une véritable plongée dans l’univers de ces objets sexuels devenus tendance à Dakar.
La vente se fait essentiellement sur internet et la distribution est assurée par des livreurs, dans la plus grande discrétion. Des Plug perles vibrantes aux stimulateurs papillon, en passant par les œufs Tenga love ou les Dildo double effet, il y en a pour tous les goûts.
Et pour tous les prix : sur le site d’une vendeuse nommée «Anta», L’Observateur relève qu’on trouve par exemple des «appareils simples» à 6000 francs CFA et des vibromasseurs rechargeables et des stimulateurs de clitoris à 35 000. Un commerçant établi aux Hlm informe l’auteur de l’article qu’il détient un «sextoy en forme de p… avec vibreur» à 15 000. «Tout dépend de la marque, de la taille et de la qualité», résume «Anta».
Pour comprendre les motivations des adeptes de ces objets sexuels, le journal du Groupe Futurs médias a recueilli les témoignages de deux utilisatrices dont les noms ont été changés. L’Observateur les nomme Fanta et Anta.
La première a fait son initiation après son divorce. «Ce fut une découverte agréable, une satisfaction totale. Mieux qu’avec un homme», s’enflamme-t-elle. Fanta confie avoir recours aux sextoys pour ne pas entretenir de relations sexuelles hors mariage. «J’ai beaucoup d’amis hommes. Je sais comment ils manipulent les femmes, suggère-t-elle. Ils considèrent leurs conquêtes comme une victoire. Il y en a qui cherchent juste une p… à sauter.»
Anta, 40 ans, elle, est toujours mariée. Mais elle est fan de sextoys. Ses favoris sont désormais les vibromasseurs et les rabits, après qu’elle a essayé les stimulateurs ou aspirateurs clitoridiens. La raison de choix de sexualité ? «Je ne ressens quasiment pas de plaisir avec mon époux, répond-t-elle à L’Observateur. Mon godemichet me permet de combler les limites de mon mari. Je profite de son absence pour l’utiliser parce que je ne veux pas qu’il le trouve.»
Pour un coach en vie de couple, «les raisons de l’utilisation de ces objets sont multiples». Il développe : «Un déficit de satisfaction sexuelle, une dépendance sexuelle… Une femme qui a une vie sexuelle épanouie avec un autre homme avant le mariage risque de ne pas trouver facilement satisfaction avec son époux. Certaines qui sont dans ces cas ne veulent pas divorcer parce que souvent elles se consolent des avantages financiers qu’elles tirent de leur couple.»
Le sociologue en psychologie Abdou Khadre Sanogo pointe «un contexte universel d’hypersexualité, une société hédoniste, une recherche effrénée du plaisir libidinal». L’expert signale aussi la récurrence des défaillances de virilité.
Toutefois, Abdou Khadre Sanogo estime que le recours aux objets sexuels ne comporte aucun risque si les normes d’hygiène sont respectées et le juste équilibre trouvé.
Metro Dakar
La vente se fait essentiellement sur internet et la distribution est assurée par des livreurs, dans la plus grande discrétion. Des Plug perles vibrantes aux stimulateurs papillon, en passant par les œufs Tenga love ou les Dildo double effet, il y en a pour tous les goûts.
Et pour tous les prix : sur le site d’une vendeuse nommée «Anta», L’Observateur relève qu’on trouve par exemple des «appareils simples» à 6000 francs CFA et des vibromasseurs rechargeables et des stimulateurs de clitoris à 35 000. Un commerçant établi aux Hlm informe l’auteur de l’article qu’il détient un «sextoy en forme de p… avec vibreur» à 15 000. «Tout dépend de la marque, de la taille et de la qualité», résume «Anta».
Pour comprendre les motivations des adeptes de ces objets sexuels, le journal du Groupe Futurs médias a recueilli les témoignages de deux utilisatrices dont les noms ont été changés. L’Observateur les nomme Fanta et Anta.
La première a fait son initiation après son divorce. «Ce fut une découverte agréable, une satisfaction totale. Mieux qu’avec un homme», s’enflamme-t-elle. Fanta confie avoir recours aux sextoys pour ne pas entretenir de relations sexuelles hors mariage. «J’ai beaucoup d’amis hommes. Je sais comment ils manipulent les femmes, suggère-t-elle. Ils considèrent leurs conquêtes comme une victoire. Il y en a qui cherchent juste une p… à sauter.»
Anta, 40 ans, elle, est toujours mariée. Mais elle est fan de sextoys. Ses favoris sont désormais les vibromasseurs et les rabits, après qu’elle a essayé les stimulateurs ou aspirateurs clitoridiens. La raison de choix de sexualité ? «Je ne ressens quasiment pas de plaisir avec mon époux, répond-t-elle à L’Observateur. Mon godemichet me permet de combler les limites de mon mari. Je profite de son absence pour l’utiliser parce que je ne veux pas qu’il le trouve.»
Pour un coach en vie de couple, «les raisons de l’utilisation de ces objets sont multiples». Il développe : «Un déficit de satisfaction sexuelle, une dépendance sexuelle… Une femme qui a une vie sexuelle épanouie avec un autre homme avant le mariage risque de ne pas trouver facilement satisfaction avec son époux. Certaines qui sont dans ces cas ne veulent pas divorcer parce que souvent elles se consolent des avantages financiers qu’elles tirent de leur couple.»
Le sociologue en psychologie Abdou Khadre Sanogo pointe «un contexte universel d’hypersexualité, une société hédoniste, une recherche effrénée du plaisir libidinal». L’expert signale aussi la récurrence des défaillances de virilité.
Toutefois, Abdou Khadre Sanogo estime que le recours aux objets sexuels ne comporte aucun risque si les normes d’hygiène sont respectées et le juste équilibre trouvé.
Metro Dakar