Pour une banale histoire, E Ndiaye a osé lever sa main sur sa douce moitié R. Guèye, après 18 ans de mariage. Ce qui a valu au mari des poursuites judiciaires devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour Cbv à conjoint. Revenant sur les faits, la partie civile (R. Guèye) a indiqué que son son mari l’a tabassée pour une histoire d’écouteur. «Il m’a demandé ses écouteurs et je lui ai fait savoir que je ne les avais pas vus. Cela l’a rendu furieux. Ruminant sa colère, il est venu me rejoindre dans les toilettes pour me frapper. Il m’a déboîté le doigt. C’est la deuxième fois qu’il agit de la sorte après 18 ans de mariage et 5 enfants», a raconté la plaignante.
A son tour, le prévenu a reconnu les faits, mais en donnant une autre version. Selon E. Ndiaye, poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Interruption Temporaire de Travail (Itt) de 21 jours, sa femme l’a attaqué en premier avec un vase. «J’ai fait 4 jours en prison», a-t-il soutenu. Toutefois, le juge n’a pas manqué de lui remonter les bretelles. «Vous avez le devoir de protéger votre femme, arrêtez vos agissements», a indiqué le magistrat.
La partie civile s’est désistée avant de préciser : «Je ne savais pas que l’affaire allait atterrir à la barre de votre juridiction. Je voulais tout simplement le mettre en garde pour qu’il arrête de me frapper sans aucune raison». Alors que le parquet a requis l’application de la loi, la défense a plaidé une application bienveillante de la loi. En rendant son verdict, le juge a déclaré le prévenu coupable, avant de le condamner à 6 mois avec sursis. «C’est une peine d’avertissement pour vous, car une femme doit être respectée et protégée», a soutenu le président du Tribunal.
A son tour, le prévenu a reconnu les faits, mais en donnant une autre version. Selon E. Ndiaye, poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Interruption Temporaire de Travail (Itt) de 21 jours, sa femme l’a attaqué en premier avec un vase. «J’ai fait 4 jours en prison», a-t-il soutenu. Toutefois, le juge n’a pas manqué de lui remonter les bretelles. «Vous avez le devoir de protéger votre femme, arrêtez vos agissements», a indiqué le magistrat.
La partie civile s’est désistée avant de préciser : «Je ne savais pas que l’affaire allait atterrir à la barre de votre juridiction. Je voulais tout simplement le mettre en garde pour qu’il arrête de me frapper sans aucune raison». Alors que le parquet a requis l’application de la loi, la défense a plaidé une application bienveillante de la loi. En rendant son verdict, le juge a déclaré le prévenu coupable, avant de le condamner à 6 mois avec sursis. «C’est une peine d’avertissement pour vous, car une femme doit être respectée et protégée», a soutenu le président du Tribunal.