Entre A. Diouf et Wave Sénégal, ce n’est plus le parfait amour. Pourtant, depuis 2019, il est mandataire de cette société de transfert d’argent et avait reçu un fonds de roulement de 200.000 FCfa. Et dans les opérations, A. Diouf qui gère un point de transfert à Rufisque, avait reçu 19.350.000 FCfa des clients courant 2020 mais cette transaction n’a pas été rapportée dans les comptes de Wave, d’après l’accusation. Découvrant le gap financier, Wave a effectué un contrôle sur les comptes de A. Diouf, qui a permis de déceler un détournement correspondant au montant susmentionné.
Selon l’accusation, A. Diouf a signé une reconnaissance de dette au profit de la société de transfert du même montant et a proposé un plan de remboursement. Il a même versé un acompte d’un million FCfa sur les 19.350.000 FCfa. «Quand nous avons vu que son compte a affiché ce montant, nous avons fait le contrôle qui nous a permis de découvrir le gap », a précisé A. Fall Diop, représentant de la partie civile. À l’en croire, le prévenu avait promis de verser 13 millions de FCfa fin septembre 2020.
Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits, A. Diouf, poursuivi pour abus de confiance, a nié les faits, même s’il reconnaît avoir reçu des versements de Wave au titre de fonds de roulement. Toutefois, il a reconnu un « manquement », même s’il soutient ne pas pouvoir faire le décompte. « Je suis prêt à sortir tous les dépôts et versements pour faire la comparaison », a-t-il dit. A. Diouf a également contesté avoir signé une reconnaissance de dette. Il a prétendu avoir vu le document pour la première fois, à l’enquête en décembre 2021. Mais le témoin S. Diagne, un des responsables de Wave, ne doute point que le prévenu a signé cette reconnaissance de dette.
Devant le juge, le prévenu pointe des « défaillances » dans le système de l’opérateur de transfert d’argent. À l’en croire, les responsables de la société peuvent intervenir dans le système sans que les prestataires ou mandataires ne soient au courant. «Il n’y a pas de sécurité», a-t-il indiqué, précisant s’en être ouvert à qui de droit.
Le conseil de la partie civile a dénoncé la «mauvaise foi » du prévenu. «Devant votre barre, il a prétendu être un bon agent de Wave, donc la société n’a pas intérêt à le perdre», a-t-il souligné, avant de réclamer 18 millions de FCfa en guise de réparation. La défense a soutenu que « le malheur de son client, c’est d’avoir travaillé avec cette société plaignante». C’est pourquoi, il a demandé le renvoi de son client des fins de la poursuite.
Mieux, il pense qu’il y a « abus de constitution de partie civile». «Nous sommes dans un cas typique de tentative d’escroquerie au jugement», a-t-il indiqué, soulignant que son client est «innocent». Le verdict est attendu le 23 mars prochain.
Soleil
Selon l’accusation, A. Diouf a signé une reconnaissance de dette au profit de la société de transfert du même montant et a proposé un plan de remboursement. Il a même versé un acompte d’un million FCfa sur les 19.350.000 FCfa. «Quand nous avons vu que son compte a affiché ce montant, nous avons fait le contrôle qui nous a permis de découvrir le gap », a précisé A. Fall Diop, représentant de la partie civile. À l’en croire, le prévenu avait promis de verser 13 millions de FCfa fin septembre 2020.
Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits, A. Diouf, poursuivi pour abus de confiance, a nié les faits, même s’il reconnaît avoir reçu des versements de Wave au titre de fonds de roulement. Toutefois, il a reconnu un « manquement », même s’il soutient ne pas pouvoir faire le décompte. « Je suis prêt à sortir tous les dépôts et versements pour faire la comparaison », a-t-il dit. A. Diouf a également contesté avoir signé une reconnaissance de dette. Il a prétendu avoir vu le document pour la première fois, à l’enquête en décembre 2021. Mais le témoin S. Diagne, un des responsables de Wave, ne doute point que le prévenu a signé cette reconnaissance de dette.
Devant le juge, le prévenu pointe des « défaillances » dans le système de l’opérateur de transfert d’argent. À l’en croire, les responsables de la société peuvent intervenir dans le système sans que les prestataires ou mandataires ne soient au courant. «Il n’y a pas de sécurité», a-t-il indiqué, précisant s’en être ouvert à qui de droit.
Le conseil de la partie civile a dénoncé la «mauvaise foi » du prévenu. «Devant votre barre, il a prétendu être un bon agent de Wave, donc la société n’a pas intérêt à le perdre», a-t-il souligné, avant de réclamer 18 millions de FCfa en guise de réparation. La défense a soutenu que « le malheur de son client, c’est d’avoir travaillé avec cette société plaignante». C’est pourquoi, il a demandé le renvoi de son client des fins de la poursuite.
Mieux, il pense qu’il y a « abus de constitution de partie civile». «Nous sommes dans un cas typique de tentative d’escroquerie au jugement», a-t-il indiqué, soulignant que son client est «innocent». Le verdict est attendu le 23 mars prochain.
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