Bousculé par l’opposition après sa décision de respecter la décision du Conseil constitutionnel, le président de la République, Macky Sall, a rencontré, ce jeudi, à Dakar, les alliés de Benno Bokk Yakaar et non alliés pour apporter une riposte à l’opposition. C’est dans ce sillage que le Présidium du « OUI » a été installé pour mener une campagne de sensibilisation afin d’avoir un « Oui » massif le soir du 20 mars prochain. Toutefois, le Président Macky Sall a tenu à apporter des précisions sur le supposé troisième mandat évoqué par l’opposition. « La durée du mandat du président de la République est de cinq ans » et « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », a-t-il indiqué avant de promettre de lutter contre la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. « Nous engageons ainsi la grande bataille de la démocratie et de l'Etat de droit qui sont des aspirations profondes de notre peuple », a estimé le Secrétaire national de l’Alliance pour la République (Apr).
En effet, le Président a promis dans ses réformes de verrouiller certains points de la Constitution. « Cette réforme permettra au Sénégal d’apporter une réponse définitive à la lancinante question de la durée et du nombre de mandats du président de la République ». D’ailleurs, informe-t-il, « la question de la durée du mandat et le nombre de mandat sera verrouillée de façon définitive. En d'autres termes, elle ne pourra plus faire l'objet de révision ». Il en est de même, fait-il remarquer, de la forme républicaine de l'Etat et du mode d'élection du président de la République.
Le président de la République a, par ailleurs, invité ses alliés à rompre avec les démons du passé et à tourner résolument vers l'avenir. C'est pourquoi, dit-il, « il a proposé un nouvel équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en renforçant, dans le cadre de cette réforme, les pouvoirs des deux derniers ». D’ailleurs, le patron de l'Apr d'expliquer, dans cette perspective, que « l'Assemblée nationale ne se limitera plus à sa mission de contrôle de l'exécutif. Elle évalue désormais les politiques publiques et bénéficiera de moyens et d’expertises pour s’acquitter de cette nouvelle mission ». Il a, aussi, évoqué d’autres points du référendum. « Le Conseil constitutionnel voit, lui-même, son domaine de compétences élargi et le nombre de ses membres augmenté de cinq à sept pour plus de pouvoir et d'efficacité. En dehors de ses anciennes missions, le Conseil constitutionnel peut, désormais, connaître de la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence », souligne-t-il.
Fara Mendy
En effet, le Président a promis dans ses réformes de verrouiller certains points de la Constitution. « Cette réforme permettra au Sénégal d’apporter une réponse définitive à la lancinante question de la durée et du nombre de mandats du président de la République ». D’ailleurs, informe-t-il, « la question de la durée du mandat et le nombre de mandat sera verrouillée de façon définitive. En d'autres termes, elle ne pourra plus faire l'objet de révision ». Il en est de même, fait-il remarquer, de la forme républicaine de l'Etat et du mode d'élection du président de la République.
Le président de la République a, par ailleurs, invité ses alliés à rompre avec les démons du passé et à tourner résolument vers l'avenir. C'est pourquoi, dit-il, « il a proposé un nouvel équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en renforçant, dans le cadre de cette réforme, les pouvoirs des deux derniers ». D’ailleurs, le patron de l'Apr d'expliquer, dans cette perspective, que « l'Assemblée nationale ne se limitera plus à sa mission de contrôle de l'exécutif. Elle évalue désormais les politiques publiques et bénéficiera de moyens et d’expertises pour s’acquitter de cette nouvelle mission ». Il a, aussi, évoqué d’autres points du référendum. « Le Conseil constitutionnel voit, lui-même, son domaine de compétences élargi et le nombre de ses membres augmenté de cinq à sept pour plus de pouvoir et d'efficacité. En dehors de ses anciennes missions, le Conseil constitutionnel peut, désormais, connaître de la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence », souligne-t-il.
Fara Mendy