A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier, le prévenu a lancé au juge : "Mouhamed Ndiaye passe tout son temps à parler de mon marabout dans son émission matinale. Et jusqu'à présent, en ce moment même où je parle avec vous, je l'entends parler de mon marabout. Il n'y a rien à faire, il passe son temps, du matin au soir, à parler de mon marabout. Je suis même prêt à me battre jusqu'à perdre ma vie pour ces injures. Si je le voyais, j'allais me battre avec lui jusqu'à ce que la mort nous sépare".
Carreleur de profession, Abdou Siby ignore totalement, selon le journal, l'émission dont il parle et qui passe à la Rfm. N'empêche, il s'est rendu à la radio pour solder ses comptes. Revenant sur cet épisode, il déclare : "J'ai rencontré le journaliste Ndatté (Diop) qui m'a demandé de m'asseoir pour attendre Mouhamed Ndiaye et, tout d'un coup, un autre est venu me dire que ce dernier n'est pas là. Avec mon attitude, je lui ai expliqué la situation et c'est là qu'il a crié et tout le monde est venu. Ils m'ont frappé violemment, m'ont arraché les bras et appelé la police".
A en croire Le Pop, ce n'est pas la première fois que le sieur Siby est mêlé à des violences. Même sa famille a reconnu qu'il est un déficient mental. Entendu à la barre, son frère a déclaré qu'il s'est une fois battu avec lui et qu'il a sorti un ciseau, tout simplement parce qu'il voulait l'amener à l'hôpital pour qu'on puisse guérir ses crises. Mané Gadiaga, la mère du prévenu d'ajouter que son enfant avait pris la fuite pour aller suivre les traces de son marabout dans des pays comme le Gabon, le Bénin... Et c'est à la suite de cela qu'on lui a fait savoir qu'Abdou avait des troubles psychiatriques. De retour à la maison deux jours avant le Gamou, il refuse, depuis lors, d'aller à l'hôpital. Ce qui a pour conséquence que, même en prison, lors de sa détention préventive, il s'est battu avec un autre détenu, ce qui lui même occasionné des blessures.
Suite à ces révélations sur l'état mental du prévenu, le Procureur a requis la levée du mandat de dépôt et demandé une expertise psychiatrique pour que le préfet puisse ordonner un internat total. Quant à l'avocat de la défense, il a plaidé, d'après nos confrères, la relaxe de son client, considérant qu'il sera en danger en prison et en dehors aussi, insistant sur la haute surveillance de ses parents. Pour sa part, la partie civile s'est désistée après la proposition de la défense qui s'est engagé à prendre toutes ses responsabilités pour faire traiter Abdou Siby. Le tribunal a renvoyé l'affaire jusqu'au 9 novembre prochain.
Carreleur de profession, Abdou Siby ignore totalement, selon le journal, l'émission dont il parle et qui passe à la Rfm. N'empêche, il s'est rendu à la radio pour solder ses comptes. Revenant sur cet épisode, il déclare : "J'ai rencontré le journaliste Ndatté (Diop) qui m'a demandé de m'asseoir pour attendre Mouhamed Ndiaye et, tout d'un coup, un autre est venu me dire que ce dernier n'est pas là. Avec mon attitude, je lui ai expliqué la situation et c'est là qu'il a crié et tout le monde est venu. Ils m'ont frappé violemment, m'ont arraché les bras et appelé la police".
A en croire Le Pop, ce n'est pas la première fois que le sieur Siby est mêlé à des violences. Même sa famille a reconnu qu'il est un déficient mental. Entendu à la barre, son frère a déclaré qu'il s'est une fois battu avec lui et qu'il a sorti un ciseau, tout simplement parce qu'il voulait l'amener à l'hôpital pour qu'on puisse guérir ses crises. Mané Gadiaga, la mère du prévenu d'ajouter que son enfant avait pris la fuite pour aller suivre les traces de son marabout dans des pays comme le Gabon, le Bénin... Et c'est à la suite de cela qu'on lui a fait savoir qu'Abdou avait des troubles psychiatriques. De retour à la maison deux jours avant le Gamou, il refuse, depuis lors, d'aller à l'hôpital. Ce qui a pour conséquence que, même en prison, lors de sa détention préventive, il s'est battu avec un autre détenu, ce qui lui même occasionné des blessures.
Suite à ces révélations sur l'état mental du prévenu, le Procureur a requis la levée du mandat de dépôt et demandé une expertise psychiatrique pour que le préfet puisse ordonner un internat total. Quant à l'avocat de la défense, il a plaidé, d'après nos confrères, la relaxe de son client, considérant qu'il sera en danger en prison et en dehors aussi, insistant sur la haute surveillance de ses parents. Pour sa part, la partie civile s'est désistée après la proposition de la défense qui s'est engagé à prendre toutes ses responsabilités pour faire traiter Abdou Siby. Le tribunal a renvoyé l'affaire jusqu'au 9 novembre prochain.