Les violences basées sur le genre atteignent des proportions inquiétantes au Sénégal, et pour sensibiliser les populations sur le sujet, l’association des journalistes contre les viols et les abus sexuels (Ajva) a organisé un panel à Ngaye Mékhé, dans la région de Louga. Selon Moustapha Fall, président de ladite association, cette violence « a atteint un niveau intolérable qu’elle soit verbale, morale, psychologique ou économique, d’où l’intérêt de conscientiser sur ce fléau redouté et redoutable qui gangrène la société sénégalaise », fait-il savoir.
Pour les cas de viol, notre confrère renseigne qu’en 2015, il y a eu 3600 cas de viol et, 6 mois après, le nombre a augmenté pour atteindre 1776 cas dont 516 cas d’inceste. Ce qui le pousse à dire que « la maison familiale, qui devait être un lieu d’éducation, est devenue le lieu du viol de la part du papa, de l’oncle ou du frère, et il y a lieu de s’inquiéter ». Pour lui, cette situation résulte du fait que « nous sommes dans une société marquée par la déstructuration de la cellule familiale et à l’affaiblissement des valeurs culturelles et morales ».
Ce dernier trouve le fait de condamner ces violeurs à des peines allant de 5 à 10 ans, conformément à l’alinéa 1 et 2 de l’article 320 du code pénal, ne règle pas le problème. Au-delà de cet article, l’association des journalistes propose la castration chimique parce que, selon Fall, « ce que ces gens-là font subir aux enfants est inadmissible et on doit les mettre hors d’état de nuire, parce qu’ils constituent des poisons pour la société ».
Par ailleurs, Fall pointe du doigt le manque de formation des officiers de police judiciaire parce que, selon lui, « c’est au niveau de l’enquête préliminaire que cela pose problème, puisque ces derniers n’ont pas de bagage juridique nécessaire pour faire face à cette situation, ce qui entraîne les relaxes au niveau des tribunaux, les magistrats, ceux du Parquet, notamment, qui sont sensés défendre la société en se basant sur les procès-verbaux établis au niveau des commissariat ». Il conclut en attirant l’attention des magistrats. Il leur demande d’être plus vigilants sur les cas de viol parce que, « si la loi n’est pas appliquée dans toute sa rigueur, cela va décourager la population à porter plainte ».
Pour les cas de viol, notre confrère renseigne qu’en 2015, il y a eu 3600 cas de viol et, 6 mois après, le nombre a augmenté pour atteindre 1776 cas dont 516 cas d’inceste. Ce qui le pousse à dire que « la maison familiale, qui devait être un lieu d’éducation, est devenue le lieu du viol de la part du papa, de l’oncle ou du frère, et il y a lieu de s’inquiéter ». Pour lui, cette situation résulte du fait que « nous sommes dans une société marquée par la déstructuration de la cellule familiale et à l’affaiblissement des valeurs culturelles et morales ».
Ce dernier trouve le fait de condamner ces violeurs à des peines allant de 5 à 10 ans, conformément à l’alinéa 1 et 2 de l’article 320 du code pénal, ne règle pas le problème. Au-delà de cet article, l’association des journalistes propose la castration chimique parce que, selon Fall, « ce que ces gens-là font subir aux enfants est inadmissible et on doit les mettre hors d’état de nuire, parce qu’ils constituent des poisons pour la société ».
Par ailleurs, Fall pointe du doigt le manque de formation des officiers de police judiciaire parce que, selon lui, « c’est au niveau de l’enquête préliminaire que cela pose problème, puisque ces derniers n’ont pas de bagage juridique nécessaire pour faire face à cette situation, ce qui entraîne les relaxes au niveau des tribunaux, les magistrats, ceux du Parquet, notamment, qui sont sensés défendre la société en se basant sur les procès-verbaux établis au niveau des commissariat ». Il conclut en attirant l’attention des magistrats. Il leur demande d’être plus vigilants sur les cas de viol parce que, « si la loi n’est pas appliquée dans toute sa rigueur, cela va décourager la population à porter plainte ».