«La cybercriminalité est un phénomène réel de la société de l’information qui n’épargne aucune société dont le Sénégal. Cela découle de la révolution numérique et d’un phénomène d’une civilisation numérique», a déclaré, ce vendredi le Professeur Abdoulah Cissé, avocat à la Cour, en marge des journées culturelles organisées par les élèves de la 42ème promotion des élèves de la Police et 30ème promotion de ceux de l’Administration pénitentiaire. A l'en croire, ces "épiphénomènes" peuvent s’exprimer à travers des "infractions traditionnelles comme le vol, l’escroquerie etc. que l’on commet de plus en plus avec les technologies de l’information et de la communication. Il existe également de nouvelles menaces que vous ne connaissez pas qui sont liées aux technologies de l’information et de la communication en termes de piratage informatique, d’intrusion dans les systèmes informatiques".
C'est au vu de l’importance de ce phénomène que la Direction générale de la police nationale a choisi pour cette journée le thème : «La police face aux défis de la cybercriminalité : réponses juridiques, judiciaires, techniques et pratiques policières» afin de montrer l’importance qu’elle accorde à la discipline. D’ailleurs, le Commissaire de police Moustapha Diouf, Directeur des études et chef de division de la formation à l’école nationale de la police a indiqué que la police est en train, aujourd’hui, de faire beaucoup de choses dans ce domaine en créant notamment une brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité. «Au niveau de l’école nationale de la police, la cybercriminalité est une discipline qui est enseignée à toutes les sections de la formation permanente. Parce que la cybercriminalité est un phénomène qui dépasse tout le monde. On doit se former, s’informer, s’équiper et coopérer également», a-t-il ajouté.
Le Pr Abdoulah Cissé, conférencier du jour a, pour sa part, estimé qu’un défi a été lancé à nos forces de sécurité et à nos Etats. «Le véritable enjeu qui est lancé à nos forces de l’ordre, aux sécurités de nos Etats, c’est d’avoir la capacité à répondre à la cybercriminalité parce qu’elle crée des traumatismes sur les institutions, les forces de défenses, sur les individus» a-t-il prévenu avant d’inviter nos forces de sécurité à se former et à faire une prospection. «Il faut avoir la capacité de se former et aussi avoir de la technologie pour coopérer parce qu’avant, les forces de sécurité coopéraient directement avec la justice, mais aujourd’hui ils doivent coopérer entre la justice, les forces de l’ordre, mais aussi en y incluant les hommes politiques parce que les informations que la police cherche ne sont plus chez les acteurs traditionnels mais plutôt dans ce que l’on appelle les sphères». Pour lui, ceux qui s’activent dans la cybercriminalité sont des citoyens ordinaires, anonymes. «On ne les connait pas dans le cadrage des officiers de la police judiciaire. Ils ne sont pas dans les fichiers alors qu’aujourd’hui ils sont incontournables», a-t-il avoué.
C'est au vu de l’importance de ce phénomène que la Direction générale de la police nationale a choisi pour cette journée le thème : «La police face aux défis de la cybercriminalité : réponses juridiques, judiciaires, techniques et pratiques policières» afin de montrer l’importance qu’elle accorde à la discipline. D’ailleurs, le Commissaire de police Moustapha Diouf, Directeur des études et chef de division de la formation à l’école nationale de la police a indiqué que la police est en train, aujourd’hui, de faire beaucoup de choses dans ce domaine en créant notamment une brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité. «Au niveau de l’école nationale de la police, la cybercriminalité est une discipline qui est enseignée à toutes les sections de la formation permanente. Parce que la cybercriminalité est un phénomène qui dépasse tout le monde. On doit se former, s’informer, s’équiper et coopérer également», a-t-il ajouté.
Le Pr Abdoulah Cissé, conférencier du jour a, pour sa part, estimé qu’un défi a été lancé à nos forces de sécurité et à nos Etats. «Le véritable enjeu qui est lancé à nos forces de l’ordre, aux sécurités de nos Etats, c’est d’avoir la capacité à répondre à la cybercriminalité parce qu’elle crée des traumatismes sur les institutions, les forces de défenses, sur les individus» a-t-il prévenu avant d’inviter nos forces de sécurité à se former et à faire une prospection. «Il faut avoir la capacité de se former et aussi avoir de la technologie pour coopérer parce qu’avant, les forces de sécurité coopéraient directement avec la justice, mais aujourd’hui ils doivent coopérer entre la justice, les forces de l’ordre, mais aussi en y incluant les hommes politiques parce que les informations que la police cherche ne sont plus chez les acteurs traditionnels mais plutôt dans ce que l’on appelle les sphères». Pour lui, ceux qui s’activent dans la cybercriminalité sont des citoyens ordinaires, anonymes. «On ne les connait pas dans le cadrage des officiers de la police judiciaire. Ils ne sont pas dans les fichiers alors qu’aujourd’hui ils sont incontournables», a-t-il avoué.