Le dégel est terminé entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) et le gouvernement du Sénégal à qui le syndicat reproche de ne pas respecter ses engagements, informe Walf Quotidien. En effet, le Saes a décidé d’observer, à partir de ce mardi 9 février, une grève de 48 heures dans toutes les universités publiques du Sénégal. Cela fait suite à la réunion du bureau du secrétariat national élargi qui s’est tenue samedi dernier. Hier, en conférence de presse, Seydi Ababacar Ndiaye et Cie se sont offusqués des lenteurs notées dans l’application du protocole d’accord signé en mars 2015. « Tous les échéanciers sont dépassés ; nous n’avons noté aucune volonté du gouvernement. C’est pourquoi nous avons décidé d’observer 48 heures d’arrêt de travail demain (Ndlr : aujourd’hui) et mercredi pour alerter l’opinion », affirme M. Ndiaye qui estime que c’est inadmissible, dans une République qui se respecte, que le gouvernement signe des accords qu’il ne va pas respecter.
L’on se rappelle que le Saes avait déposé un préavis de grève au début du mois de janvier. Chargé des revendications du Saes, Moustapha Sall explique que, pour ce qui est de la réforme des titres, le gouvernement fait dans le dilatoire. Car, il s’était engagé à mettre en œuvre la réforme par l’adoption du projet de loi par le Conseil des ministres au plus tard en début juin 2015, avec transmission à l’Assemblée nationale pour que l’application soit effective à partir du 1er janvier 2016. Le Saes réclame, aussi, la résolution de la question de la retraite et une prise en charge médicale correcte car, les enseignants soutiennent qu’eux et leurs familles ont toujours des problèmes pour se faire soigner.
L’on se rappelle que le Saes avait déposé un préavis de grève au début du mois de janvier. Chargé des revendications du Saes, Moustapha Sall explique que, pour ce qui est de la réforme des titres, le gouvernement fait dans le dilatoire. Car, il s’était engagé à mettre en œuvre la réforme par l’adoption du projet de loi par le Conseil des ministres au plus tard en début juin 2015, avec transmission à l’Assemblée nationale pour que l’application soit effective à partir du 1er janvier 2016. Le Saes réclame, aussi, la résolution de la question de la retraite et une prise en charge médicale correcte car, les enseignants soutiennent qu’eux et leurs familles ont toujours des problèmes pour se faire soigner.